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jeudi 23 novembre 2017 à 12h

2 parties : 1 2

Rassemblement et grève

Non au sabordage de la DGFiP !

Faisons entendre nos revendications le 23!

Le 16 novembre, à l'appel des organisations syndicales de salariés, d'étudiants et de lycéens CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL, des dizaines de milliers de salariés mais aussi de privés d'emploi, retraités, jeunes ont manifesté sur tout le territoire pour affirmer qu'ils ne céderont pas sur leurs droits, face à une politique qui favorise les plus riches au détriment des plus pauvres. Ce gouvernement démantèle les droits des salariés du privé et casse le service public en le privant de ses ressources.

De ce point de vue, l'annonce du programme « action publique » 2022 est lourde de conséquences. Il y est clairement annoncé la recherche tous azimuts d'économies drastiques, d'externalisations, de privatisations, d'abandons pur et simple de missions ! Les collègues l'ont bien compris en se mobilisant massivement le 10 octobre, à hauteur de plus de 30 % de grévistes à la DGFIP, à l'appel de l'ensemble des syndicats représentatifs de la Fonction Publique.

Cette politique a une traduction concrète pour la DGFiP : 1600 nouvelles suppressions d'emplois, avec des conséquences dramatiques en termes de conditions de travail, de réalisation des missions, de relation avec les usagers...

De plus, le directeur général s'attaque à nos règles de gestion et veut soumettre à la volonté du directeur local nos affectations. La direction générale veut des agents malléables à merci au fil des suppressions d'emplois et des restructurations.

C'est tous ensemble que nous pourrons construire les mobilisations nécessaires pour faire changer les choses à la DGFiP, comme pour l'ensemble des salariés !

C'est pourquoi
La CGT ne siégera pas à la première convocation du CTR suppressions d'emplois le 23 novembre (-1600 emplois).

C'est pourquoi,
la CGT vous appelle à décider d'actions sous toutes les formes (interpellation du directeur, rassemblement, pétitions) partout ou c'est possible, y compris par la grève le 23 novembre, pour rappeler à nos directions que nous n'acceptons pas le démantèlement sciemment organisé de la DGFiP, la dégradation continue de nos conditions de travail !

Après le 23 novembre, la lutte continue. Ensemble, décidons des revendications à porter et des actions à mener, pour obtenir une DGFiP répondant aux besoins des agents et du service public !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/58276
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/f...


Rassemblement et grève

Non au sabordage de la DGFiP !

Sous l'impact combiné des suppressions d'emplois et des évolutions du paysage institutionnel, la DGFiP et ses personnels subissent de multiples restructurations (ASR), fermetures et autres transferts de missions, dans un mouvement de concentration de plus en plus fort.

Il en résulte :

  • Une destruction du maillage territorial au détriment de l'égalité d'accès et de traitement des administrés
  • Un bouleversement des conditions d'exercice des missions
  • Une détérioration de la qualité de service

De leur côté, les agents et les agentes :

  • perdent leurs repères et le sens du travail,
  • doivent supporter une pression au travail trop souvent toxique,
  • vivent au quotidien des conflits éthiques
  • voient leurs conditions de vie au travail se détériorer inexorablement.

Il faut désormais ajouter à ce tableau, les profonds reculs imposés par le Directeur Général en matière de règles de mutation dans leur ensemble donnant le pouvoir à l'arbitraire local qui, à terme, concernera la rémunération tout comme la promotion.

Toutes ces régressions sont liées d'une part aux réformes structurelles déjà en cours, mais elles préparent aussi le futur sombre de la DGFiP.

Les orientations du gouvernement concernant la Fonction publique sont désormais affichées avec CAP 22 : abandon, externalisation ou privatisation de missions pour absorber les 120 000 suppressions d'emplois annoncées et maintes fois confirmées. Et nos décideurs n'ont jamais caché que Bercy et singulièrement la DGFiP constituaient un réservoir inépuisable de suppressions d'emplois.

En s'attaquant aux dispositifs de mutation, la DG termine son œuvre de destruction des spécificités de la DGFiP et s'en prend aux droits fondamentaux des personnels.

Nous devons mettre un coup d'arrêt à ce sabordage de notre administration et :

  • défendre le service public et les missions de la DGFiP
  • exiger l'arrêt des suppressions d'emplois et des restructurations
  • exiger le retrait des dispositions visant à modifier en profondeur les règles de mutation et l'ouverture de véritable négociations
  • protéger notre statut pour permettre un traitement égalitaire de chaque citoyen
  • exiger une amélioration concrète des conditions de vie au travail
  • reconnaissance des qualifications par une très nette augmentation des promotions de grade
  • Plan de transformations massives d'emplois de C en B et de B en A.
  • revendiquer l'augmentation de la valeur du point d'indice et refuser tous les systèmes de rémunérations au mérite, aujourd'hui le RIFSEEP
  • imposer une compensation pérenne de l'augmentation de la CSG accompagnée d'une augmentation de notre pouvoir d'achat.
  • empêcher le rétablissement du jour de carence,

Face aux enjeux cruciaux pour la DGFIP et les agent-es, Solidaires Finances Publiques appelle l'ensemble des personnels à se mettre en grève le 23 novembre 2017 et à participer au rassemblement national à Paris.

Source : https://solidairesfinancespubliques.org/le-sy...