thème : répression
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vendredi 15 décembre 2017 à 11h

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Appel du secours rouge arabe a soutenir son militant

pour le verdict politique du 15 decembre

Attention : changement de lieu. Le rassemblement se tiendra Place Saint Michel
(et non devant le Palais de justice, initialement annoncé)

Attention : changement d'heure. Le rassemblement se tiendra à 11h
(et non pas 12h30)

Rassemblement de soutien le 15 decembre à partir de 11h00 Place Saint Michel

Rappelons les faits :

notre camarade Georges LOUIS a été arrêté le 10 octobre et remis en liberté le 13 octobre après avoir refusé la comparution immédiate. Accusé de « jet de projectiles » sur des flics et d'une « participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences et des destructions avec cette circonstance d'être masqué et derrière une banderole », on lui reproche en fait d'avoir tenu la banderole du Front Social 75 : « Fronts sociaux / tous pour tous », la procureure réclame une détention provisoire pour ce crime infame mais le tribunal préfère un contrôle judiciaire et une interdiction de manifestation (afin d'éviter apparemment des émeutes insurrectionnelles à chaque mobilisation ! ) jusqu'à son procès le 24 novembre.

Ce jour-là un rassemblement de soutien est organisé Place Saint Michel pour Kajetan et lui. Une participation importante de l'Union Syndicale Commerce CGT de Paris, des camarades de sa section syndicale, des délégations du Front Social 75 et des camarades en grève du Holiday Inn de Clichy et des délégations du Secours Rouge International venues de Belgique, de Suisse et d'Italie permet aux deux camarades d'être accompagnés jusqu'à cette sinistre 23e chambre du tribunal correctionnel.

Si pour Kajetan la relaxe est accordée, ce n'est pas le cas pour Georges qui est littéralement accusé de tous les maux car ils n'admettent pas en réalité qu'un militant CGT choisisse avec ses camarades de travail de se situer en cortège de tête. Pour l'Etat ce n'est pas possible de rejoindre un endroit de la manifestation où l'étiquette politique ne compte plus, où la contestation est la plus forte et déterminée. C'est aussi le désir de se retrouver en dehors d'un autocollant ou d'un drapeau, de converger ensemble : syndicalistes, travailleurs, chômeurs, précaires, lycéens, étudiants. Qu'importe-le déroulé de la manif l'importance c'est l'unité face à la répression, au gaz, au Flash Ball. Et plus encore on peut se retrouver ensuite pour partager, discuter, agir comme à Nuit Debout et à présent au sein du Front Social.

Nous croyons que c'est sur ça que l'Etat et son couple infernal police/justice combattent avec acharnement les rebelles à son ordre social raciste, en dissuadant par la violence aveugle tous ceux qui veulent s'organiser loin d'un agenda institutionnel mortifère de manifestation mensuelle.

Macron est au début de son règne. Sa violence verbale, sa haine de classe signifie clairement que la guerre sociale n'est plus un simple slogan. Déjà l'an dernier les milliers d'arrestations et de condamnations ont marqué les esprits or à présent c'est bas les masques. L'entreprise idéologique est mise en place pour anéantir les fondements de tout lien social contestataire. Seule la concurrence à mort entre groupe, entre nous est valable pour lui et sa clique. N'oublions pas non plus les criminels en uniforme qui tuent dans les quartiers populaires, une loi « terroriste » votée pour nous combattre, un état d'urgence devenu la normalité de cet Etat de crise. En face une opposition parlementaire crapuleuse aussi fade qu'une lasagne au cheval. L'offensive macronien se poursuit à grande renforts de médias mainstream en forme de stratégie de choc qui rappelle sur bien des aspects les méthodes d'un certain Milton Friedman (économiste de l'école de Chicago et soutien fanatique de Pinochet et de Thatcher).

Pour nous le dilemme est tranché depuis longtemps. Nous n'allons pas attendre cinq ans pour passer à l'action et se retrouver sur un champ de ruine. A chacun de choisir mais le temps presse. C'est Maintenant qu'il faut être ensemble. Etre coude à coude derrière des milliers de banderoles, à résister, à conquérir, à occuper des lieux et à proposer autre chose qu'un bulletin de vote vermoulu qui laisse le choix entre deux haines de classe prêtes à utiliser tous les moyens pour nous casser. L'objectif c'est la fin de ce vieux monde pourri ou rien.

Pour résumer :

  • Deux personnes (Alexis et Brandon) sont passés le 10 novembre (Le parquet a fait appel…) et doivent repassés le 22 décembre en civile dans le cadre du « casse » de la BRED.
  • Deux personnes (Georges et Kajetan) sont passés le 24 novembre. Le délibéré pour la première aura lieu le 15 décembre (La procureure a requis six mois avec sursis simple et le versement de deux fois 800 euros en plus de 350 euros de dommages pour deux flics) et la seconde est relaxée.

Rassemblement de soutien le 15 decembre
à partir de [ 11h00 ] [ Place Saint Michel ]

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/58762
Source : message reçu le 4 décembre 19h
Source : message reçu le 13 décembre 00h


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Manifester n'est pas un délit

Georges Louis ne doit pas être condamné

Le 10 octobre, pendant la manifestation interprofessionnelle pour la sauvegarde des services publics et contre les ordonnances MACRON, Georges, militant syndical, représentant du personnel de la société de restauration du Louvre s'est fait arrêter.

Après 72 heures de garde à vue, il comparaissait une première fois le 13 octobre puis le 24 novembre devant la 23e chambre correctionnelle.

Il lui est reproché à tort, d'avoir lancé des projectiles sur les forces de l'ordre et d'avoir participé à des dégradations.

Cette fausse accusation n'est que le reflet de pratiques malsaines entretenue par les pouvoirs publics. Georges n'est pas le premier militant syndical arrêté au hasard et comparaissant devant la justice. Ses camarades qui manifestaient à ses côtés sont formels, Georges n'a lancé aucun projectile et son interpellation s'est faite devant témoins, alors qu'il portait une banderole qu'il n'avait pas lâchée depuis le début de la manifestation et jusqu'à son interpellation.

Il a été requis 6 mois de prison avec sursis et un dédommagement de deux fois 800 euros en compensation d'un préjudice subi pour les deux policiers qui l'ont interpellé. Georges n'a pourtant opposé aucune résistance et n'a usé d'aucune violence. Le délibéré sera rendu oralement par la Présidente vendredi 15 décembre à partir de 13h 30.

Nous demandons la relaxe pour Georges. Nous exigeons que cesse cet état d'urgence permanent qui, sous prétexte de sécurité, nous prive de liberté. Ce dispositif est aujourd'hui l'instrument répressif d'un pouvoir autoritaire et violent qui accompagne toutes les réformes antisociales voulues par le MEDEF. Comme le précédent, ce gouvernement qui favorise exclusivement l'intérêt des plus riches est prêt à sacrifier le droit des salariés, la liberté et la démocratie. Nous mettrons tout en œuvre pour préserver les travailleurs de cet état d'urgence permanent.

A cette occasion, l'Union Syndicale CGT Commerce et Services de Paris

appelle à venir soutenir notre camarade Georges Louis.

Rendez-vous vendredi 15 décembre
11 heures Place St Michel.

Source : https://www.facebook.com/US-CGT-Commerce-PARI...
Source : message reçu le 13 décembre 19h


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Appel à soutenir Georges Louis

Militant à la CGT et au Front social 75

Le 15 decembre a partir de [ 11h00 ] [ place saint Michel ]

Au cours de la manifestation du 10 octobre contre Macron et son monde, il a été violemment arrêté avec quatre autres personnes. Suivent 70 heures de GAV et une comparution immédiate. La justice lui impose un contrôle judiciaire et une interdiction de manifestation durant un mois et demi pour ... rien ou sinon pour punir ceux qui disent : Stop à la destruction des droits sociaux, avec ces ordonnances et autres lois régressives.

Le 24 novembre, il passe devant la 23e chambre du tribunal correctionnel et il doit attendre le délibéré le 15 décembre. Le parquet réclame 6 mois de sursis et deux primes de Noël de 800 euros à deux flics pour de soi-disant jets de projectiles.

Encore un fois, l'Etat punit et réprime comme depuis l'an dernier où presque 4000 personnes sont passées sous les fourches caudines de la répression. Sa police poursuit son sinistre boulot d'abattre des jeunes des quartiers comme Adama, Lamine, ou d'humilier leurs familles comme celle de Yacine ...

Les luttes sociales se poursuivent pourtant à un rythme effréné car le patronat dans les boites s'active avec férocité sous le haut patronage de Jupiter. Pensons aux camarades de l'hôtel Holiday Inn de Clichy qui dépassent 50 jours de grève. Pensons aux femmes d'ONET en lutte depuis presque 40 jours. Pensons aussi aux salariés dans les Mc Do qui tentent de s'organiser pour barrer la route à la destruction de leurs acquis et aux manœuvres d'une direction bien pourrie.

Dans le prolongement du mouvement contre la « loi travail » et de Nuit Debout, le Front Social aspire justement à fédérer en réseau des syndicalistes, des précaires, des étudiants, des lycéens dans un mouvement de contestation contre les politiques réactionnaires du pouvoir capitaliste.

"Parce que la solidarité contre la répression étatique est le rempart de maisons communes à construire, Pour développer ces lieux, et étendre la lutte à tous les terrains de la vie,
Nous invitons tous les collectifs militants à se retrouver (...) pour l'élaboration de luttes à mener.
Face à la répression, unissons-nous. Dotons-nous des moyens de nous protéger.
Passons de la défense à l'attaque !"

Alors comme l'an dernier: continuons le debut

Source : message reçu le 13 décembre 00h