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mardi 6 février 2018 à 14h

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Manifestation et grève

Collèges, lycées et universités

Trajet / parcours : Départ 14h Luxembourg, en direction du ministère de l'éducation

Rendez-vous particuliers:

  • 10h00 : Assemblée générale éducation et rassemblement - Aubervilliers
  • 11h00 : Mobilisation à Argenteuil et Bezons
  • 11h00 : Assemblée générale - université Paris-10 Nanterre
  • 11h00 : Assemblée générale - université Paris-1 PMF Tolbiac
  • 12h00 : Assemblée générale - Inalco, salle 3:15
  • 12h00 : Rassemblement éducation Saint-Denis et départ collectif
  • 12h30 : Rassemblement éducation Bobigny et départ collectif
  • 18h00 : Assemblée générale éducation - interfacs - inter lycées, ...
  • Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère

Forts du succès des actions du 1er février,

Amplifions la mobilisation le mardi 6 février !

Les organisations FSU, FNEC FP-FO, FERC CGT, SUD Education, SGL, Solidaires étudiant-e-s, UNEF, UNL, UNL-SD, ASES et SLU se sont rencontrées au soir de la grève et des manifestions du 1er février à laquelle elles ont appelé.

Elles se félicitent de la réussite de la mobilisation (20 000 manifestant.e.s : lycéen.ne.s, professeur.e.s du second degré et du supérieur, étudiant.e.s dans toute la France, parents d'élèves) préparée par des assemblées générales nombreuses dans les universités et les lycées.

Après cette première étape il s'agit maintenant de poursuivre et d'amplifier la mobilisation.

Nos organisations déplorent le recours à la violence par certains membres des forces de l'ordre devant certains lycées et à Jussieu notamment, alors que toutes les manifestations se sont déroulées dans le calme. Le droit des lycéen.ne.s et des étudiant.e.s de se réunir, de s'organiser et d'exprimer leurs opinions est garanti par la loi. Il doit être respecté et protégé.

Les personnels, les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s n'acceptent pas la mise en place de la sélection à l'entrée de l'université, la destruction du baccalauréat comme premier grade universitaire et diplôme national de fin d'études secondaires et les suppressions de postes qui accompagnent ces réformes.

S'appuyant sur la mobilisation qui monte dans les lycées et les universités, les organisations FSU, FNEC FP-FO, FERC CGT, SUD Education, SGL, Solidaires étudiant-e-s, UNEF, UNL, UNL-SD, ASES et SLU réaffirment leurs revendications :

  • La nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires ;
  • Le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l'accès de toutes et tous les bachelier.e.s sur tout le territoire aux filières post-bac et aux établissements de leur choix ;
  • L'exigence d'ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post-bac et le refus de toute sélection à l'entrée de l'université ;
  • Le refus de l'instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ;
  • L'abandon du projet de loi sur 1er cycle post-bac et du plan « étudiants » qui l'accompagne, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun.e au supérieur.

Les organisations FSU, FNEC FP-FO, FERC CGT, SUD Education, SGL, Solidaires étudiant-e-s, UNEF, UNL, UNL-SD, ASES et SLU appellent les personnels du supérieur, du second degré, les lycéen.ne.s, les étudiant.e.s, à participer à la grève et la mobilisation nationale le mardi 6 février, à organiser des assemblées générales, dans les universités, les collèges et les lycées pour construire les modalités d'actions locales.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/59725
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 2 février 16h


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Appel intersyndical - collèges et lycées

CGT éduc'action, SNES, SNUEP, SUD éducation

La rentrée 2018 se fait dans le second degré sous le signe d'une hausse démographique (25 000 élèves en plus) et de suppressions de postes (-1 300), accompagnée d'une diminution moyenne de 20% des postes mis au concours (le tout dans un contexte de perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires).

La réforme du collège continue de poser des difficultés importantes. Elle n'est pas financée à hauteur des besoins, l'évaluation des élèves fait l'objet de prescriptions ineptes et chronophages. Nos organisations continuent de demander l'abrogation de cette réforme ainsi que du livret scolaire unique et l'ouverture de réelles négociations pour améliorer le collège unique.

Le lycée fait l'objet d'une vente à la découpe. Casse de la voie professionnelle, exclue des discussions sur le bac et mise en concurrence avec l'apprentissage pré-bac, volonté de faire disparaitre l'organisation des voies générales et technologiques.

Le rapport Mathiot ouvre la voie à un lycée de la sélection et de l'orientation précoce des jeunes. Le remplacement des séries par des choix complexes de disciplines majeures et mineures, l'organisation des disciplines en semestres aggraveraient les déterminismes sociaux existant au lycée pour les élèves.

Pour les personnels, la mise en œuvre des propositions de ce rapport dégraderait les conditions de travail des personnels, menacerait leurs obligations de services et conduirait à des suppressions de postes massives.

Et l'on apprend par voie de presse que l'orientation scolaire et ses personnels, les psy-EN, serait décentralisée et confiée aux régions dans l'optique d'une fusion avec la formation tout au long de la vie.

La sélection se met en place à l'entrée à l'université, en application d'un texte de loi encore en discussion !

Ces mesures sont l'expression d'une vision libérale de l'éducation, les élèves sommés de prendre la responsabilité de leur «parcours» et de leur sélection, les établissements et les personnels mis en concurrence.

Collèges et lycées vont subir une dégradation des conditions d'étude et de travail, notamment par la hausse des effectifs dans les classes ou par la baisse des moyens comme en LP.

L'intersyndicale du second degré demande :

  • Une reprise de l'investissement dans l'éducation et notamment des créations de postes pour diminuer le nombre d'élèves par classe.
  • Que les engagements du ministre à donner aux collèges les moyens de fonctionner, et notamment d'ouvrir les options avec des moyens supplémentaires, soient tenus.
  • Pour les lycées professionnels : des moyens et des mesures pour améliorer la réussite de tous les jeunes et leur permettre d'accéder à un premier niveau de qualification par un diplôme dans de bonnes conditions.
  • Pour le lycée, l'ouverture de négociations pour une réforme remettant en cause la réforme Chatel de 2010 et l'autonomie des établissements, l'abandon des pistes de réflexion sur le baccalauréat et l'architecture du lycée général et technologique contenues dans le rapport Mathiot.
  • Le retrait du projet de loi sur la sélection à l'université À la suite de la mobilisation des lycéens, étudiants, personnels des lycées et de l'enseignement supérieur du 1 er février, l'intersyndicale du second degré appelle les personnels à se mettre en grève et rejoindre les manifestations le 6 février pour une autre politique éducative : l'éducation n'est pas un coût, mais un investissement. Il faut améliorer les conditions d'études des élèves, et de travail des personnels.

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6439


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Appel de la première Coordination nationale de l'éducation.

Pour le retrait du Plan étudiants, de la plateforme Parcoursup et des projets de réforme du bac et du lycée - 27 janvier 2018

Considérant que le « projet de loi relatif à l'orientation des étudiants » - dont l'application est à ce stade illégale et fait l'objet de recours devant le Conseil d'État -, les projets de réforme du Bac et du lycée font système et doivent être retirés, les membres de la Coordination nationale de l'éducation réuni.e.s le 27 janvier appellent :

  • les lycéen.ne.s, les étudiant.e.s, les parents d'élèves et les personnels de l'éducation et de l'ESR à se mettre en grève et à participer massivement à la journée nationale de mobilisation du 1er février, sous toutes les formes décidées collectivement ;
  • à la mobilisation pour la journée d'action du 6 février ;
  • à banaliser les journées du 1er et du 6 février dans les établissements d'enseignement supérieur ;
  • à la tenue d'assemblées générales dans tous les lycées et établissements d'enseignement supérieur en vue d'amplifier la mobilisation et de définir de nouvelles modalités d'action ;
  • à participer massivement à la Coordination nationale de l'éducation du 8 février.

Appel adopté à l'unanimité moins 1 contre

La CNE s'est réunie à l'initiative des organisations et associations suivantes : CGT-Ferc, FO Fnec FP, FSU, SGL, Solidaires étudiant.e.s, SUD éducation, UNEF, UNEL, UNEL SD, ASES, FCPE, Sauvons l'Université !

Ont participé à la CNE du 27 janvier les établissements suivants :
Aix-Marseille, Amiens, Angers, Bordeaux-Montaigne, Bordeaux, Compiègne, EHESS, Grenoble, Lille , Lyon 2, Marne-la-Vallée, Montpellier 3, Orléans, Paris 1, Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 5, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 9, Paris 10, Paris 11, Paris 12, Paris 13, Reims, Rennes 1, Rouen, Strasbourg, Toulouse Jean-Jaurès , Tours, Versailles Saint Quentin.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar…


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Non à la sélection à l'entrée à l'université !

Comité de mobilisation de l'université Paris 1 contre la sélection

Rendez-vous le 6 février

  • 11h : AG Tolbiac
  • 14h : manif Luxembourg pour le retrait du plan étudiants

Macron se croit tout permis, avec sa politique de rouleau compresseur, il multiplie les attaques pour imposer une vision du monde. Le plan étudiants s'inscrit dans la politique du président des riches et vise encore à attaquer les milieux populaires.

Le jeudi 1er février nous étions 20 000 lycéen-ne-s, étudiant-e-s, personnels, profs, nous avons tous montré au gouvernement que nous pouvons nous défendre.

Le plan étudiants, qu'est-ce que c'est ?

Choisir son avenir : c'est fini !

Il faudra correspondre à certains attendus pour accéder à la filière de son choix, comme avoir son BAFA, le TOEFL, avoir de la culture générale ou avoir fait des voyages. Le tri social ainsi organisé va fermer les portes de l'Université aux lycéen.e.s de banlieues,aux lycéen.e.s les plus défavorisés. Les inégalités existent, mais plutôt que les combattre, le gouvernement cherche à les reproduire.

Non à la sélection et oui à l'émancipation de chacun.e par le savoir.

Avoir un diplome : c'est fini !

Fin de la compensation et des rattrapages

En mettant en place une modularisation des diplômes, Si la réforme passe, les UEs et les semestres ne se compenseront plus et les rattrapages seront remis en question. En cas d'échec dans une matière, il faudra la repasser l'année d'après. La suite c'est la fin du redoublement, déjà prévue à P5, P6, P7 l'année prochaine en L1 de médecine.

Fin de la valeur de nos diplômes

Avec la modularisation le plan étudiants met en place des licences à la carte qui seront différentes d'un.e étudiant.e à l'autre, d'une fac à l'autre.

L'objectif à terme est de distinguer des facs d'élite («de recherche») et des facs poubelles, ce qui entranera la fin du caractère national des diplômes.

Cela impactera sur notre insertion professionnelle ou il faudra négocier avec son employeur en fonction de son parcours.

Face à cette réforme destructrice de l'enseignement supérieur, le seul moyen de nous faire entendre, c'est de toutes et tous nous mobiliser, enseignant.e.s, étudiant.e.s et personnels de l'université. Jeudi 1er fevrier une Assemblée Générale (AG) a réuni plus de 700 personnes à Paris 1 pour dire non à la sélection et nous étions 700 de Paris 1 en manifestation. Nous étions 20 000 dans toute la France.

[...]

Comité de mobilisation de Paris 1 contre la sélection

cobmexob@gmailex.com

Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 4 février 22h


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Manifestation

Moyens en baisse, reforme du secondaire, du bac, du sup

SNES - FSU

Mardi 6 février 2018 manifestation de Luxembourg jusqu'au ministère
RDV à 14h 00 au Luxembourg

Face aux mesures gouvernementales contre la Fonction publique et l'Éducation nationale, avec une rentrée 2018 qui s'annonce difficile, les personnels doivent se mobiliser et dire non à cette politique.

6 février : le SNES-FSU appelle à la grève du second degré au coté de la FCPE, les orga de jeunes, des fédérations FSU CGT FO SUD.. : contre l'insuffisance des dotations aux collèges et lycées, contre une réforme qui déstructurerait le lycée, dégraderait nos conditions de travail (semestrialisation, plus de classes par prof, pressions du contrôle continu etc.), nos disciplines et l'orientation,

Ce mois de janvier est le mois du retour du jour de carence effectif, de l'augmentation de la CSG et des retenues pour pension avec des effets sur le bulletin de salaire...
Les réformes du second degré s'annoncent avec pour objectif, la suppression de postes d'enseignants qui pèseront sur les conditions de la rentrée 2018. Elles menacent plus généralement le cœur de nos métiers : menace d'un éclatement des formations en lycée, refonte des services des enseignants.
La mise en place de la plateforme « Parcoursup » dans les lycées et universités initiant une sélection déguisée à l'entrée des universités et la procédure d'émission des vœux et d'affectation, outre sa complexité, risquent de bloquer l'accès aux formations de leur choix pour de nombreux jeunes.

Les syndicats de la FSU, conscients du danger de certaines réformes, de l'absence de politique ambitieuse en matière éducative et de l' austérité prévue pour les fonctionnaires, ont, dès décembre, impulsé un plan d'action allant de janvier aux vacances de printemps.
Diverses actions sont proposées, relayées médiatiquement (voir le mur Facebook de la FSU : https://www.facebook.com/agireducation ), soutenues par des campagnes en direction des élèves et des familles scandées par des journées nationales.

Plan d'action

La sortie du rapport Mathiot sur le lycée le 24 janvier représente une vraie menace au travers de ses préconisations sur la formation des élèves et les services des professeurs, sur sa volonté de confier l'orientation aux Régions. S'ajoutent à cela de désastreuses dotations pour la rentrée 2018.
Autant de raisons qui nécessitent une réaction forte de tous les personnels. Il s'agit de construire un mouvement fort et durable dans l' Éducation comme dans la Fonction publique qui sera en grève sur les salaires et les conditions de travail dans la seconde quinzaine de mars.

Moyens en baisse, réforme du lycée : nous ne laisserons pas passer, toutes et tous dans l'action !

  • 1er février :
    Le 1er février, une large interfédérale regroupant la FSU, la CGT, SUD, FO, le SGL, l'UNL, l'UNEF et la FCPE appelle à la mobilisation contre la sélection à l'université. Le SNES-FSU Créteil appelle les collègues à se mettre en grève et à participer à la manifestation à Paris qui partira de Jussieu à 14h, en direction de la Sorbonne.
    Manifestation de Jussieu à la Sorbonne. RDV 14h à Jussieu
  • 6 février : le SNES-FSU appelle à la grève du second degré et a proposé aux autres organisations de le rejoindre : contre l'insuffisance des dotations aux collèges et lycées, contre une réforme qui déstructurerait le lycée, dégraderait nos conditions de travail (semestrialisation, plus de classes par prof, pressions du contrôle continu), nos disciplines et l'orientation,
    Manifestation de Luxembourg jusqu'au ministère
    RDV à 14h 00 au Luxembourg
  • 7 février : journée d'action dans l'Éducation nationale avec les syndicats de la FSU. Des rassemblements, des conférences de presse se tiendront pour protester contre les réformes et la préparation de la rentrée .
  • En mars : grève de tous les fonctionnaires pour les salaires, contre le jour de carence, contre les réformes qui dégradent l'éducation.

Source : http://www.creteil.snes.edu/Moyens-en-baisse-…


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Mobilisation générale contre la sélection sociale

des moyens pour l'éducation

Solidaires

Plusieurs des structures de l'Union syndicale Solidaires (Solidaires Etudiant-e-s, Sud Education, Sud Recherche EPST, SUNDEP Solidaires) participent activement à la construction d'un mouvement qui vise à contrer l'offensive libérale sur l'éducation.

A l'heure ou les inégalités sociales continuent de se creuser, les réformes annoncées et analysées par nos syndicats font craindre le pire en terme d'inégalités et de sélection sociale dès le lycée. Pendant ce temps les moyens humains ne sont dans bien des cas pas à la hauteur des besoins réels.

L'Union syndicales Solidaires soutient la mobilisation naissante dans les lycées et à l'université en particulier contre les procédures de sélection jeudi 1er février et pour des moyens à la hauteur des besoins dans les collèges et lycées le mardi 6 février.

Solidaires apportera les moyens d'informer largement et de mobiliser sur ce véritable enjeu de société.

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article971
Source : http://www.sudeducation.org/Le-Panneau-Syndic…
Source : http://www.solidaires.org/Mobilisation-genera…


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Réforme des lycées, baisse des moyens, sélection à l'université.

Ça suffit !

CGT éduc'action

Projet Mathiot : Un lycée inégalitaire construit pour permettre la sélection en licence.

La mission Mathiot a remis son rapport sur la réforme du lycée général et technologique le 24 janvier. Le texte préconise de supprimer les séries et de créer un lycée modulaire, avec une seconde générale (avec spécialisation au 2e semestre), et une 1ère et terminale constituées d'un tronc commun de disciplines (autour de 15h en 1ère et 12h en terminale) et d'une unité de spécialisation avec des couples de disciplines « majeures » à choisir parmi des binômes définis nationalement ainsi que de 2 « mineures ».

Le baccalauréat serait constitué, outre l'épreuve anticipée de français en fin de 1ère, de 2 épreuves en terminale au printemps portant sur les 2 majeures, l'épreuve de philosophie et un oral pluri disciplinaire en juin. Pour les disciplines du tronc commun, une dose (ou non) de contrôle continu et/ou des épreuves ponctuelles anonymées corrigées par les enseignant·es de l'établissement. Le contrôle continu conterait compterait pour 40% de l'examen.

Ce projet est construit au service de la sélection à l'entrée de la licence.

En effet, les majeures, dont les résultats des évaluations seront connus au moment des réponses des universités sur Parcoursup, permettront de contrôler les « attendus » exigés pour sélectionner à l'entrée en licence.

Loin d'un enseignement général commun à toutes les séries, avec des heures d'approfondissement dans certaines disciplines, ce que revendique la CGT Éduc'action. Le tronc commun du projet ne sera qu'un alibi cachant une hyperspécialisation.

Il s'agit bien de spécialiser et d'orienter les élèves dès la 1ère.

Le projet tourne ainsi le dos à un lycée émancipateur et va aggraver les déterminismes sociaux déjà à l'œuvre actuellement dans le choix des séries, entre les élèves des milieux favorisés, qui sauront choisir les bonnes majeures en fonction des « attendus » de Parcoursup et les autres.

Il risque également d'accroitre les disparités territoriales entre les établissements en mesure de proposer tous les duos de majeures et les autres, d'autant plus que des « majeures d'établissement » pourraient être proposées.
Quant au baccalauréat, sa vocation de 1er grade universitaire serait gravement remise en cause. Avec seulement 60% d'épreuves nationales, la valeur dépendra un peu plus de l'établissement des élèves .

Le ministre devrait rendre ses arbitrages le 14 février. Il est urgent de se mobiliser contre ce projet.

Source : http://cgteduc75.ouvaton.org/Reforme-des-lyce…


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Appel de l'AG du 93 ouest

Nous, personnels des collèges et lycée d'Epinay, L'Ile-Saint-Denis, Pierrefitte, Stains et Villetaneuse, syndiqués (CGT, CNT, SNES, SNEP, SUD) et non-syndiqués, nous sommes réunis en Assemblée Générale le mardi 30 janvier 2018.

Nous voulons permettre à nos élèves d'accéder à l'éducation à laquelle ils et elles ont droit et nous constatons tous les jours dans nos établissements que ce n'est pas le cas. Manque d'adultes dans les établissements, absence de moyens spécifiques pour l'éducation prioritaire, augmentation du nombre d'élèves dans les classes sont désormais notre quotidien et surtout celui de nos élèves.

Nous revendiquons donc :

  • le classement en REP+ de tous les établissements et écoles de nos villes :
    le classement actuel n'a rien d'objectif et est totalement opaque, notre académie a été sous dotée au regard des critères sociaux justifiant la labellisation
  • de réels moyens pour l'éducation prioritaire :
    les établissements REP ne bénéficient aujourd'hui d'aucun moyen d'enseignement supplémentaire, nous revendiquons donc des moyens d'enseignement à hauteur des besoins de nos élèves, un respect strict des seuils prenant en compte les élèves des dispositifs spécifiques intégrés dans les classes, une augmentation du nombre de personnels (agent-es, enseignant-es, vie scolaire)
  • le maintien des heures des dispositifs d'accueil des élèves allophones et porteurs de handicap et la double inscription pour ces élèves (CLA, CLA-NSA et ULIS) :
    Ces dispositifs verront leurs moyens diminuer pour l'année scolaire 2018-2019 et les élèves intégrés dans des classes toujours plus chargées, ils et elles doivent pouvoir bénéficier d'un enseignement adapté et être comptabilisés dans les effectifs des classes qui les intègrent
  • un service d'éducation égalitaire :
    les élèves de nos villes seront particulièrement désavantagés par le tri social mis en place par la réforme du bac, du lycée et de l'entrée à l'université, ils et elles doivent pouvoir avoir accès à la même éducation et aux mêmes diplômes que tous les autres élèves

Nous appelons à se réunir en Assemblées Générales dans les écoles et les établissements du 2nd degré ainsi qu'à l'université et à se mobiliser par la grève et la manifestation le mardi 6 février pour des moyens à hauteur des besoin dans l'éducation, le retrait de la réforme du bac, du lycée et de l'entrée à l'université.

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Source : http://www.sudeducation93.org/Appel-de-l-AG-d…


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Rentrée 2018 :

Moins de moyens pour celles et ceux qui en ont le plus besoin !

CGT Educ'Action 94

Les chiffres du dernier Comité Technique Académique avaient annoncé la couleur pour nos établissements : austérité et régime sec ! Le choix du gouvernement d'afficher une priorité, d'ailleurs toute relative, pour le 1° degré se fait bien au détriment du 2nd degré. La tenue de différents groupes de travail et l'arrivée des Dotations Horaires Globales dans les établissements confirment notre première analyse : le choix du gouvernement pour la rentrée prochaine, c'est moins de moyens pour celles et ceux qui en ont le plus besoin !

Les dispositifs d'éducation prioritaire et les moyens pour les élèves à besoin particulier sont en danger !

Non aux ponctions de 1% dans les DHG des LP !

Après avoir supprimé 60 postes dans la voie professionnelle, le rectorat met en place une ponction globale de 0,78% en moyenne, parfois jusqu'à 1%, sur les DHG des LP. Cela se concrétise par des pertes de moyens d'enseignement pour chaque établissement, autant d'heures dédoublées en moins pour les élèves ! La justification ? Une prévision de plus de 3 000 places vacantes et un budget contraint.

Pour nous, cela n'est pas acceptable ! Rappelons que le rectorat se permet toujours de ne pas respecter les horaires réglementaires en BAC PRO ! La baisse attendue du nombre d'élèves nous apparaît comme un argument bien léger quand on sait que le taux d'encadrement est et sera inférieur à celui de 2011 !

Non à la prise de 20% sur les marges des LGT !

La hausse démographique dans nos LGT n'est pas compensée par la dotation ministérielle, bien au contraire, le déphasage constant des dernières années entre moyens et hausse démographique va encore s'aggraver ! En effet, pour compenser la faiblesse de la dotation ministérielle, le rectorat a décidé de ponctionner les marges d'autonomie des LGT à hauteur de 20% en moyenne sur l'académie. De l'aveu même du rectorat, ce sont les établissements qui disposent des marges les plus importantes qui seront les plus impactés, il faut comprendre ceux accueillant les élèves plus défavorisé.e.s. Passés à la trappe les dispositifs d'éducation prioritaire, obtenus le plus souvent par les mobilisations !

La CGT Educ'action revendique l'élargissement de la carte de l'éducation prioritaire aux lycées et le classement de tous les LP !

Elèves à besoins particuliers: les oublié.e.s de la rentrée !

Dans les collèges, il manquent 158 emplois pour maintenir le taux d'encadrement de 2017. La Seine St Denis est la plus touchée avec 102 ETP manquants, où les heures de compléments disparaissent, ramenant la marge horaire des établissements au minimum national avec plusieurs dizaines d'heures perdues pour certains. Ceci est emblématique de l'abandon d'une politique éducative prenant en compte les besoins de l'ensemble des élèves.

Des ponctions de plusieurs heures se font sur les dotations des ULIS, avec parfois des baisses de 4 heures. Les élèves des classes UPE2A bénéficieront de moins d'heures de Français Longue Seconde, et leur suivi sera dégradé avec une inclusion sans aucune réflexion préalable des équipes éducatives, tout comme pour les élèves de 6ème SEGPA, inclu.e.s systématiquement dans les classes banales surchargées ...

La CGT Educ'action revendique la double - inscription de ces élèves et une baisse des seuils pour leur apporter l'accompagnement renforcé qui leur est dû !

Pour obtenir des moyens à la hauteur des besoins !
Défendons l'éducation prioritaire !
Contre la mise en place de Parcours Sup' !
Contre la réforme du bac !
Appel intersyndical à la grève le 6 février ! 14h - Luxembourg

Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…


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Contre la sélection à l'université, plus d'enseignants !

CNT Sup'recherche

L'Assemblée Nationale a adopté le projet de loi relatif à l'orientation et à la réussite des étudiant.e.s le 19 décembre 2017. La plate-forme Admission Post Bac (APB) est remplacée dans l'urgence par « parcoursup », censée être fonctionnelle courant janvier. Le gouvernement a profité du caractère arbitraire du tirage au sort mis en place par APB pour prétendre que la sélection à l'université était la seule solution. Si le tirage au sort n'était évidemment pas une solution, la sélection à l'université n'en n'est pas une non plus. Mais face à l'échec du tirage au sort, l'État peut imposer sa nouvelle réponse en affirmant que celle-ci est bien plus légitime en permettant aux élèves les plus méritant.e.s d'obtenir la formation de leur choix.

Les élèves candidatant à une formation pourront désormais se voir répondre « oui si », ce qui les obligera à suivre un ou des modules complémentaires pouvant durer jusqu'à un an, sans assurance d'être pris.e.s après, et avec les conséquences financières que cela représente pour certain.e.s de passer une année sans revenus qui en plus ne comptera pas au niveau académique : il s'agit là d'une sorte de redoublement d'office avant même d'avoir mis les pieds dans sa formation. Cette mise à niveau sera obligatoire pour tout élève ayant obtenu un "oui si", mais les contours en sont encore flous aujourd'hui. En 2016, 7 élèves sur 10 étaient obligé.e.s de travailler (que ce soit de manière régulière ou non) pour financer leurs études. Leur demander de financer une année nulle ne peut donc qu'être un motif de découragement.

Les capacités d'accueil de certaines filières où il y a plus de demande que d'offre seront parfois augmentées, mais sans augmenter les effectifs déjà à bout de souffle, et pas suffisamment pour satisfaire entièrement la demande. On voit donc difficilement comment les candidat.e.s obtenant un « oui-si » pourraient tou.te.s être admis.e après avoir suivi leurs modules complémentaires : elles serviront donc plutôt à décourager les élèves dans l'espoir qu'ils et elles se réorientent d'elles même. Un calcul cynique mais qui risque de fonctionner.

Les élèves qui n'auraient été accepté.e.s dans aucune filière se verraient indiquer une proposition de formation en fonction de leur projet d'étude et de leurs notes : on enlève donc maintenant aux élèves le droit de faire les études de leur choix. L'État déplace le problème en considérant que dorénavant le but est de

faire des études et non pas de faire les études que l'on souhaite. Or, on le sait, quand un.e élève se retrouve dans une filière qui ne lui correspond pas, il ou elle se retrouve plus rapidement en situation d'échec.

Si l'objectif de cette réforme est de réduire les taux d'échec en licence cela risque d'être compliqué avec de telles mesures. En 2016, seuls 29% des étudiant.e.s inscrit.e.s en licence obtenaient leur diplôme au bout de 3 ans.

Le seul moyen de favoriser la réussite n'est pas d'instaurer une sélection mais de permettre aux étudiant.e.s de suivre les études qui leur correspondent et, pour ce faire, d'augmenter le nombre de places dans les différentes filières. Les réformes prévoient une licence à plusieurs vitesses en fonction du niveau de l'étudiant.e : celle-ci pourra désormais se passer en 2, 3 ou 4 ans. Là encore ce sont les élèves les plus démuni.e.s qui vont être touché.e.s par cette réforme qui demandera à certain.e.s de financer leurs études pendant 4 ans et non plus pendant 3 ans.

Ces réformes ne feront qu'accroître la compétition entre les établissements mais seront aussi un véritable frein pour les élèves venant d'établissement situés en zone d'éducation prioritaire, car il ne fait nul doute qu'à niveau égal un.e élève venant d'un grand lycée parisien passera toujours avant un.e élève issu.e d'un lycée de banlieue.

Les enseignant.e.s se retrouvent elles et eux aussi affecté.e.s par ces réformes. Les professeur.e.s principaux.ales devront désormais déterminer dans quelle filière doit s'orienter l'élève (avis qui sera transmis aux universités), or cette demande ne fait absolument pas partie de leur attribution.

En bref, tout le monde est perdant : les élèves découragé.e.s qui ne tenteront même pas le coup, celles et ceux qui perdront un semestre ou un an sans même qu'on leur ai laissé une chance d'essayer, les enseignant.e.s qui auront plus d'élèves et devront aussi assurer les modules complémentaires sans augmentations d'effectifs.

Il existait pourtant une façon de satisfaire tout le monde : augmenter les effectifs et accepter tou.te.s les candidat.e.s ! Mais pour ça bien sûr, il faut plus de moyens, et où trouver l'argent ? Par exemple dans les milliards du crédit impôt recherche qui sert d'évasion fiscale aux grandes entreprises ou dans ceux de le recherche militaire qui sert à inventer l'impérialisme français de demain ?

Contre l'université start-up, la CNT soutient toutes les tentatives concrètes pour une recherche et un enseignement supérieur au service de tout.e.s

Expérimenter une pédagogie alternative, développer les universités populaires et les UFR autogérées, permettre à tout.e.s la formation tout au long de la vie et l'accès à plusieurs domaines de connaissance plutôt qu'une spécialisation unique et étriquée, s'organiser en équipes et laboratoires non-hiérarchiques, développer et utiliser les logiciels libres, donner libre accès aux résultats de la recherche, publier dans les revues gratuites plutôt que dans celles à haut « impact factor », avoir une indépendance dans les choix des sujets... Mais cela ne suffit pas, car le système capitaliste et les états centralisés et bureaucrates font tout pour entraver le développement de ces initiatives. Seules la lutte et l'organisation collective permettront d'établir un rapport de force suffisant afin d'obtenir ce que nous voulons :

  • Une Université et une Recherche autogérées où les buts et les orientations se décident ensemble, étudiant.e.s, personnel enseignant et non-enseignant.
  • L'arrêt du recours aux contrats précaires et à la sous-traitance au sein des universités. Une Université et une Recherche de qualité, cela commence par des emplois stables pour l'ensemble du personnel.
  • Rééquilibrer les financements entre universités et grandes écoles, et à terme, redonner à l'université la mission de former les futur.e.s ingénieur.e.s.
  • Une abolition des hiérarchies salariales ; et cela commence par une augmentation des plus bas salaires.
  • Que l'encadrement d'un.e doctorant.e soit assuré par un laboratoire auquel il/elle serait intégré.e comme tout autre personnel du laboratoire et non plus par un.e unique chercheur.euse ayant tout pouvoir sur l'avenir de l'étudiant.e.
  • L'abandon du projet de loi introduisant une sélection à l'entrée en licence.
  • Le transfert des milliards du Crédit Impôt Recherche vers la recherche publique et de ceux de la recherche militaire vers les autres domaines.
  • La régularisation de tou.te.s les étudiant.e.s sans papiers.

Ce dernier point est particulièrement d'actualité quand on sait comment le gouvernement traque les sans papiers, n'hésitant pas à envoyer la police dans les universités ou les centres d'hébergements d'urgence.

Nous appelons à la manifestation en direction du ministère de l'éducation mardi 6 février à partir de 14 heures.

(Place Edmond Rostand
entrée principale du Jardin du Luxembourg)

Source : http://www.cnt-f.org/urp/tracts/contre-la-sel…