thème : sexisme
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dimanche 11 février 2018 à 18h30

Théâtre, débat « J'ai rêvé la revolution »

Pièce de Catherine Anne

Rencontre publique après la représentation le 11 février avec Geneviève Fraisse, philosophe et directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire de la pensée féministe :

Théme de la rencontre : « Olympe de Gouges et la subversion dans l'histoire »

Entree libre réservation obligatoire : 01 43 90 11 11

« J'ai rêvé la revolution »

Pièce de Catherine Anne - Luce Mouchel Morgane Real - Pol Tronco

Une parole forte et belle

Cette pièce composée de vers libres réinvente les derniers jours d'Olympe de Gouges. J'ai rêvé la Révolution n'est pas un spectacle historique. Le texte écrit, mis en scène (en collaboration avec Françoise Fouquet) et interprété par Catherine Anne (aux côtés de Luce Mouchel, Morgane Real et Pol Tronco) ne nomme pas ses personnages, ne les restreint pas aux limites d'une époque ou d'une autre. Une façon d'aller toujours à l'essentiel. Son destin se joue devant nos yeux. En quelques jours et nuits. Le temps de dénoncer les égarements d'une société sexiste. De replacer l'écriture et la pensée au centre de l'idéal démocratique. De réinterroger les fondements humanistes du soulèvement révolutionnaire. D'éclairer les notions d'égalité, de liberté, de justice, d'enfermement... Tout se dit et s'incarne dans l'exiguïté dépouillée d'espaces intimistes. C'est au Théâtre des Quartiers d'Ivry qu'il faut aller voir et entendre cette création. Dans le théâtre codirigé, jusqu'à sa disparition en août dernier, par Adel Hakim. Le texte de J'ai rêvé la Révolution lui est dédié.

(Manuel Plolat Soleymat - La Terrasse )

Catherine Anne refait la révolution pour les femmes

Fascinée par Olympe de Gouges, la dramaturge Catherine Anne incarne elle-même cette figure secondaire mais pionnière de la Révolution Française exécutée sous la Terreur. Du haut de sa grande silhouette à la fois fine et endurcie, Catherine Anne campe avec panache son personnage jusqu'au-boutiste, lui confère une droiture et une détermination mêlées aussi à des accents fantasques un brin extravagants. Les idées toujours d'actualité sont défendues avec un vigoureux aplomb et une belle sensibilité. Le combat d'Olympe pour l'égalité entre tous les individus sans distinction de sexe, de couleur, de rang, est une plaidoirie féministe et humaniste qui s'entend avec puissance et bonheur.

(Christophe Candoni - www.sceneweb.fr)

Une belle réussite

Cette nouvelle pièce de l'auteure, comédienne et metteuse en scène, Catherine Anne, s'inspire librement de l'œuvre et de la fin de vie de Olympe de Gouges, femme de lettres et militante politique, née en 1748, emprisonnée et morte guillotinée le 3 novembre 1793. Sous ces influences, cette création ne procède pas à une reconstitution historique, mais s'inscrit sur plusieurs journées dans une fiction intimiste au quotidien, autour de personnages sans patronyme : "La Prisonnière" (Catherine Anne), " Le jeune soldat " (Pol Tronco), sa "Mère" illettrée et tendre (Luce Mouchel), " La Jeune femme ", compagne du soldat, (Morgane Real), dont les différences de comportements, les affrontements et les échanges, éclairent et interrogent des aspects sociaux, politiques ou philosophiques, toujours d'actualités au présent. Dans la scénographie composée par Elodie Quenouillière, ce quatuor porte avec talent les accents d'une écriture vive, tendue et tranchante, de belle facture, qui trouve une résonance adaptée dans l'articulation des séquences successives d'une mise en scène claire et judicieuse, sous les fines lumières de Michel Theuil. Une belle réussite.

(Jean Chollet - Webtheatre)

Un spectacle de théâtre éclairé sur la condition de la femme - hier et aujourd'hui

La comédienne, auteure et metteure en scène de théâtre Catherine Anne a écrit J'ai rêvé la Révolution à partir de la figure d'Olympe de Gouges - ses derniers jours de femme guillotinée en novembre 1793, sous la Terreur, pour ses idées et ses écrits. Catherine Anne souligne la comparaison entre la situation d'une femme opprimée sous la Révolution avec celle des femmes actuelles sous la Terreur contemporaine de certains pays, la tension trouble d'une pièce intimiste - similarité et métaphore. La mise en scène restitue avec pudeur et conviction le drame qui se joue à l'intérieur de la cellule de la prison révolutionnaire, drame passant à travers une femme hors norme, volontaire, engagée, orgueilleuse et déterminée, infiniment libre moralement.

(Véronique Hotte - Hotello )

www.theatre-quartiers-ivry.com

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/60054
Source : http://www.mille-et-une-vagues.org/ocr/?J-AI-…