thème : travail
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mardi 15 mai 2018 à 12h

2 parties : 1 2

Rassemblement unitaire de la Fonction Publique

Ensemble et dans l'unité la plus large,
disons non à la précarité à vie

La part du non-titulariat dans la Fonction publique atteint des proportions inacceptables pour parvenir aujourd'hui à 1 300 000 contractuels !

Les différents plans de titularisation n'ont pas fondamentalement changé la situation. De fait, de nombreux employeurs publics contournent la loi, sabotent les possibilités de titularisation, privilégient le recrutement de contractuels.

Alors que la CGT avait demandé l'ouverture d'un processus de discussions pour l'adoption d'un nouveau plan de titularisation, suite aux mesures dites « Sauvadet », les pouvoirs publics ont répondu, par voie de presse, lors de la présentation des conclusions de la première réunion du Comité Interministériel de la transformation publique (CITP), qu'ils entendaient recourir à toujours plus de contractuels.

À l'évidence, le Gouvernement veut affaiblir la portée du Statut général des fonctionnaires et leurs statuts particuliers en supprimant leurs droits et leurs garanties statutaires.

Dans le même temps, il s'attaque aux principes d'égalité, d'indépendance et de responsabilité fondateurs du statut qui sont, avant tout, une garantie pour les citoyen-n-e-s et les usager-e-s des services rendus par les trois versants de la Fonction publique.

Dans le prolongement des ordonnances « Travail » et de la mise en cause des protections des salarié-e-s des entreprises, le Gouvernement poursuit son entreprise de démolition des droits, à l'image des attaques portées contre le statut des agents de la SNCF et du Statut général des fonctionnaires.

Trop, c'est trop !

Pour la CGT, l'urgence ne consiste pas à recruter plus de contractuels dans des conditions de recrutement, d'emploi, de conditions de travail et de rémunération défavorables, précaires et génératrices de disparités salariales et d'inégalités entre les Femmes et les Hommes.

L'urgence consiste à :

  • définir un plan pluriannuel de recrutement de personnels titulaires,
  • adopter un plan de titularisation massif, y compris pour tous les « contrats aidés »,
  • imposer des mesures contraignantes et dissuasives afin de ne pas reconstituer de nouveaux viviers de personnels précaires.

C'est dans ce sens que les organisations syndicales de la Fonction publique s'adresseront au Gouvernement lors de la réunion du 15 mai 2018 inscrite à l'agenda social ayant pour objectif d'examiner les conditions d'un recours au contrat. L'emploi de fonctionnaire deviendrait l'exception.

C'est aussi dans ce sens qu'avec l'ensemble des organisations syndicales de la Fonction publique, la CGT Fonction publique appelle les agents à se rassembler devant les locaux de Bercy, ce même jour, à partir de midi.

La précarité, ça suffit !

Le 15 mai 2018, ensemble et dans l'unité la plus large, gagnons un plan de titularisation massif gagnons l'amélioration des droits statutaires et des garanties collectives gagnons l'emploi statutaire a la hauteur des besoins de la fonction publique

Ces revendications trouveront un prolongement dans la mobilisation unitaire du 22 mai.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/62149
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6597


Communiqué de la CGT Finances Publiques

après la journée du 3 mai.

Multiplions les actions à la DGFiPet retrouvons l'ensemble de la Fonction Publique lors de la grève unitaire du 22 mai!

L'intersyndicale Solidaires, CGT, FO et CFDT de la DGFIP a appelé les agents à s'inscrire dans un calendrier de temps forts en complément des initiatives locales, et à être en grève le 3 Mai.

Depuis plusieurs semaines les agents des Finances Publiques se mobilisent, des initiatives sont prises dans les départements. Nous ne laisserons pas les Macron, Philippe, Darmanin et consort dépouiller notre Administration, asphyxier la Fonction Publique et démanteler les services publics !

Cette journée devait d'être l'occasion de multiplier les actions concrètes à la DGFIP, ce qui fut le cas avec un développement réel des initiatives revendicatives locales.

Sur tout le territoire, pour exiger les emplois et les moyens pour réaliser toutes nos missions, les intersyndicales locales se sont saisies de cette journée de mobilisation : des distributions de tracts au public jusqu'aux blocages de sites, quand ils étaient compatibles avec les calendriers d'actions déjà décidés localement. Des Assemblées Générales du personnel se sont tenues pour décider des suites du mouvement.

La date du 3 mai, commune avec les cheminots, a aussi été l'occasion en plusieurs endroits de faire converger les luttes pour la défense des services publics.

Dans la poursuite de la mobilisation commencée avec la grève de la Fonction Publique du 22 mars (où les agents de la DGFIP se sont massivement mobilisés), la « journée morte à la DGFiP » est une étape de la mobilisation, tout comme le sera le rassemblement unitaire de la Fonction Publique à Bercy, le 15 mai.

Le programme CAP 2022, dont les annonces sont encore retardées, est une machine de guerre contre la Fonction Publique, des statuts jusqu'aux missions, DGFIP en première ligne de mire. Il doit être stoppé !

La suite dans le document joint..

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/c…