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vendredi 15 juin 2018 à 12h

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Rassemblement « Relaxe des inculpés du lycée Arago ! »

Nous, étudiants, professeurs, cheminots, hospitaliers, fonctionnaires, chomeurs, retraités, syndicalistes , ....

Nous appelons à un rassemblement devant le TGI de Paris ( Métro porte de Clichy) afin de soutenir et de demander la libération des occupants du lycée Arago !

Ne laissons pas la justice laissez condamner des étudiants qui se mobilisent pour leurs droits !

Rendez vous le 15 juin - dès 12h
Libération de tout les étudiants inculpes !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/62689
Source : message reçu le 27 mai 16h


Relaxe des inculpé.e.s du lycée Arago

Pour exiger la relaxe de tou.te.s les inculpé.e.s d'Arago et pour montrer à notre gouvernement que sa répression abusive n'atténuera pas notre motivation à nous réunir et à nous battre contre sa politique.

Rejoignons-nous, unissons nos forces, et surtout : ne nous laissons pas faire.

- Jeunes Révoltés, en lien avec différents syndicats.

Source : message reçu le 8 juin 12h
Source : https://www.facebook.com/events/7517055585528…
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 30 mai 23h


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Non à la répression du mouvement social

Toutes et tous devant le TGI de Paris aux côtés des lycéens et militants !

CGT

Le 22 mai, à Paris, jour de mobilisation unitaire de la Fonction Publique, des manifestants ont fait l'objet d'interpellations par les forces de l'ordre, tout comme les lycéens pour l'occupation du lycée Arago.

Garde à vue prolongée, passage en comparution immédiate, rien ne leur a été épargné !

Le 15 juin aura lieu le procès d'un certain nombre d'entre eux, dont un camarade manifestant et militant, qui a eu pour seul tort de porter un « sweat à capuche noire ».

Agent public, il manifestait dans le cadre de l'appel unitaire Fonction publique contre la « casse du service public». Quelle absurdité de se retrouver aujourd'hui sur le banc des accusés alors qu'il manifestait pour un service public de qualité !

Les jeunes arrêtés au lycée Arago étaient réunis pour discuter des réformes en cours, aucune dégradation n'a été constatée. Les conditions de leur arrestation et de leur mise en garde à vue ont soulevé l'indignation de leurs familles et de leurs enseignant.es, le traitement qui leur a été infligé, y compris aux mineurs, est totalement disproportionné.

Les délits sur lesquels reposent ces procédures sont issus d'une loi de 2010 qui punit la «participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations» et «l'intrusion dans un établissement scolaire».

Gérard Collomb fustigeait à l'époque cette atteinte à la liberté fondamentale de manifester lorsque Christian Estrosi avait déposé cette proposition de loi. Aujourd'hui Ministre de l'intérieur, il se sert entre autres de ces dispositions pour réprimer le mouvement social.

A cet usage de lois répressives s'ajoutent ses récentes déclarations polémiques prônant l'autodéfense pour assurer la sécurité publique. Cela ne fait que confirmer la stratégie du gouvernement : intimider les manifestants et discréditer les luttes légitimes pour le progrès social.

Pour la CGT, la priorité est de développer les services publics, bien commun de toutes et tous et de de leur donner les moyens de répondre aux besoins de la population. Il est urgent que le gouvernement entende les revendications exprimées et respecte pleinement les libertés fondamentales, comme celle de manifester, qui permettent la pleine expression du mouvement social.

La CGT et ses organisations - qui ne cautionnent pas les actes injustifiables de personnes extérieures au mouvement social - dénoncent cette répression et cette instrumentalisation de la justice. La CGT est solidaire des manifestants et des jeunes poursuivis.

Elle appelle à un rassemblement le vendredi 15 juin 2018 de 12h à 15h devant le Tribunal de Grande Instance de Paris 2945 Avenue de la Porte de Clichy, Paris 17ème, métro Porte de Clichy.

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6644


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Soutien aux inculpé-es d'Arago

Solidaires

L'union syndicale Solidaires appelait, comme beaucoup d'autres organisations aux manifestations du 22 mai 2018 qui réunissaient à la fois les agent-es de fonction publique, les cheminot-es engagé-es dans un long conflit, les salarié-es du privé et les lycéen-nes et étudiant-es engagé-es contre la politique de sélection profondément inégalitaire de Parcoursup. A Paris, notamment, cette manifestation a été marquée par de nombreuses violences policières contre les participant-es du cortège.

A l'issue de cette manifestation, une partie des personnes mobilisées s'est réunie en assemblée au lycée Arago, dans le 12ème arrondissement. 101 personnes, souvent mineures, ont été interpellé.e.s puis détenu.e.s dans des conditions de garde à vue honteuses et contraires à la procédure.

Le 15 juin se tiendront au TGI de Paris, porte de Clichy, les procès de certain.e.s de ces inculpé.e.s, pour des charges aussi peu convaincantes que celle, par exemple, "d'intention de dégradation". Pour Solidaires, face à cette situation et les menaces qu'a fait porter par ses déclaration récentes le ministre de l'intérieur sur nos droits, il est important de rappeler nos droits collectifs de manifester et de nous réunir.

L'union syndicale Solidaires appelle à participer massivement au rassemblement organisé devant le TGI de la porte de Clichy le 15 juin 2018 à partir de midi et exige la relaxe de l'ensemble des inculpé-es.

Source : https://solidaires.org/15-juin-Soutien-aux-in…


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Soutien aux lycéen-nes face à Parcoursup et à la répression

SUD éducation

Ce jeudi 7 juin 2018, les lycéen-nes seront de nouveau dans la rue pour protester contre la loi ORE instaurant la sélection sociale à l'entrée à l'Université. Ils-elles appellent à des blocages de lycées et à une manifestation à 12h30 à Saint Michel.
Les premières remontées du contre-bilan menée par Sud éducation sont édifiantes :
Sur 350 premières classes renseignées dans le formulaire (11 000 élèves), la proportion d'élèves sans aucune réponse positive (c'est-à-dire n'ayant reçu que des NON ou des EN ATTENTE) est de :

  • 60 % des candidat.e.s inscrit.e.s en filière professionnelle (dans 43 classes renseignées)
  • 58 % des candidat.e.s inscrit.e.s en filière technologique (dans 85 classes renseignées)
  • 44 % des candidat.e.s inscrit.e.s en filière ES (dans 106 classes renseignées)
  • 43 % des candidat.e.s inscrit.e.s en filière L (dans 36 classes renseignées)
  • 42 % des candidat.e.s inscrit.e.s en filière S (dans 85 classes renseignées)

Les lycéen-nes sont en colère contre cette infernale machine à sélectionner et le gouvernement répond par la répression.

Le 22 mai 2018 dernier, lors de la journée de grève de la fonction publique, en particulier suite à l'occupation du lycée Arago dans le 12e arrondissement, environ 130 personnes ont été arrêtées, majeures et mineures, et placées en garde-à-vue. La plupart sont sorties -deux jeunes ont cependant été placés détention préventive- et sont en attente d'un procès. Le 1er juin, trois élèves du lycée Bersgon ont à leur tour été placés en garde-à-vue après une tentative de blocage du lycée : ils ont été relâchés mais une enquête de police est toujours en cours.
Un première salve de procès aura lieu le vendredi 15 juin 2018 au Tribunal de grande instance de Paris à la Porte de Clichy.

Sud éducation Paris entend réaffirmer son soutien aux lycéen-nes dans leur lutte. Nous condamnons toute forme de répression envers les élèves mobilisés, répression policière mais également administrative avec les conseils de discipline, et plus largement contre l'ensemble du mouvement social.

Sud éducation Paris appelle l'ensemble des collègues à se réunir en Assemblées Générales pour ne pas passer sous silence cette répression à l'encontre d'une lutte légitime contre la sélection.

Nous appelons à être présent-es auprès des jeunes mobilisé-es ce jour ainsi que le vendredi 15 juin devant le TGI à partir de 12h (Porte de Clichy, métro 13 ou RER C), en soutien aux inculpé-es.

Nous avons déposé un préavis de grève couvrant l'ensemble des personnels de l'éducation nationale.

Plus d'interventions policières !
Retrait de la loi ORE, université ouverte à tou-tes !

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article104…


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Communiqué du comité de soutien ARAGO22Mai

Le comité de soutien ARAGO22Mai, dont la LDH fait partie, donnera une conférence de presse le mercredi 13 Juin à 10h dans les locaux de la Ligue des droits de l'Homme, 138, rue Marcadet Paris 18, en présence de Maître Alimi, de parents, de mineurs interpellés, accompagnés de leurs avocats et de représentants de différentes organisations syndicales.

Nous appelons d'ores et déjà à une mobilisation le 15 juin 2018, pour soutenir les personnes qui passent en jugement ce jour-là au TGI de Paris. Le parcours et/ou lieu de rassemblement seront précisés ultérieurement.

Le comité de soutien ARAGO22Mai

Le comité de soutien ARAGO22Mai a pour but de réunir le plus grand nombre de parents, étudiants, enseignants, citoyens, indignés par l'ampleur inédite de l'interpellation de 101 personnes dans l'enceinte du lycée Arago mais aussi à l'extérieur de l'édifice. Ce comité entend faire connaître et dénoncer les conditions indignes et illégales de rétention (pendant plus de 5h) puis de placement en garde à vue qui ont été observées entre le mardi 22 mai au soir et le jeudi 24 mai. Ce comité est aussi un comité de vigilance et de dénonciations des violences policières et judiciaires observées et dénoncées depuis de nombreuses années par la jeunesse des quartiers populaires, observées également depuis plusieurs semaines lors des mobilisations lycéenne et étudiantes contre la loi ORE (Parcours Sup).

Source : http://www.ldh-france.org/conference-presse-d…


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Affaire du lycée Arago :

La LDH ouvre une commission d'enquête

Communiqué LDH

La Ligue des droits de l'Homme (LDH) appelle à rejoindre le rassemblement organisé le 15 juin 2018, à 12h00, sur le parvis du palais de justice de la porte de Clichy, en soutien aux interpellés du lycée Arago, jugés en comparution immédiate, à partir de 13h30, dans la 23e chambre du tribunal correctionnel. Cette audience fait suite aux interpellations de cent vingt-trois mineurs et jeunes majeurs qui participaient à une assemblée générale pacifique au sein du lycée Arago et à la manifestation de soutien au service public le 22 mai 2018.

Les conditions indignes dans lesquelles ces interpellations, rétentions, placements en garde à vue puis déferrements sont intervenus ne sauraient se reproduire, s'agissant d'expression citoyennes relevant des droits constitutionnellement et conventionnellement garantis de manifestation et de réunion, malheureusement devenus des cibles d'un gouvernement qui a franchi des limites inacceptables dans un Etat de droit.

Par ailleurs, une commission d'enquête citoyenne est initiée par la Ligue des droits de l'Homme avec notamment le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature visant à recueillir et à entendre de manière contradictoire les témoignages des familles, interpellés et professionnels intervenus au cours de ces procédures et à faire ainsi toute la lumière sur ces dramatiques événements.

Le peuple français ne peut accepter que l'Etat traite ainsi ses enfants en son nom.

Source : http://www.ldh-france.org/affaire-du-lycee-ar…