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jeudi 16 octobre 2008 à 18h30

Commémoration du 17 octobre 1961

entrée libre

Avec la participation, entre autres, de Maître ALI-HAROUN et l'historien Jean-Luc EINAUDI .

Le mardi 17 octobre 1961, à l'appel du FLN, les Algériens de la région parisienne tentent de manifester contre le couvre-feu décrété douze jours plus tôt par le préfet de police, Maurice Papon. • La répression sera atroce : plusieurs dizaines de morts cette nuit-là et les jours suivants... Le communiqué officiel de la préfecture de police ne fera état que de deux morts. • Ce livre raconte l'histoire de ce massacre perpétré en plein de coeur de Paris. Un massacre oublié pendant des décennies, refoulé par la conscience collective, étouffé par le gouvernement... • Le dossier complet de l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la Ve République

L'une des pages les plus sombres de l'Histoire de France enfin révélée. Inconsciemment occultée de la mémoire collective, volontairement étouffée par les autorités politico-administratives, la sanglante manifestation du 17 octobre 1961 refait surface grâce à cette minutieuse reconstitution des faits

Par le biais de témoignages des acteurs du drame, d'extraits de presse et de quelques photos, on découvre ainsi avec horreur comment une manifestation d'Algériens venus protester contre l'instauration du couvre-feu a été violemment réprimée par les forces de l'ordre parisiennes dirigées alors par un certain Maurice Papon. Si la version officielle fait toujours état de deux morts côté manifestants et de deux blessés parmi les policiers, les recherches effectuées par Jean-Luc Einaudi montrent qu'au moins deux cents Algériens ont péri après avoir été fusillés, massacrés à coups de crosse ou jetés dans la Seine.

Bien documenté, ce récit chronologique provoque une intense émotion. Il s'apparente à un véritable devoir de mémoire à l'égard des victimes et prouve combien la guerre d'Algérie demeure une plaie à vif dans l'histoire de France.

Sylvain Lefort

Avocat, Ali Haroun a exercé de multiples responsabilités pendant la guerre d'Algérie notamment à la tête de la Fédération de France du fln et au début de l'indépendance en tant que député à la Constituante. En désaccord avec Ahmed Ben Bella, il quitte la scène politique fin 1963 pour rejoindre son cabinet où, presque trente ans plus tard (en 1991), Sid Ahmed Ghozali vient le chercher pour lui confier le poste de ministre des Droits de l'Homme.

Plus d'infoshttp://www.cca-paris.com/RencontreDebats.php

CENTRE CULTUREL ALGERIEN 171, RUE DE LA CROIX NIVERT 75015 PARIS

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6648
Source : http://www.telephonearabe.net/mainout/debat_d...