thème : écologie
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mardi 27 janvier 2009 à 19h

2 parties : 1 2

Contre la crise alimentaire, une autre agriculture

Dans le cadre de l'université populaire de Saint-Denis
Thème du cycle :  Crise environnementale globale : que faire ?

ouvert à tous - entrée libre (mode d'emploi)

avec Silvia Pérez-Vitoria

Silvia Pérez-Vitoria, économiste, est l'auteur de Les paysans sont de retour (Actes Sud, 2005).

A partir de ses réflexions sur les mutations du monde rural et paysan en France et à l'étranger, Silvia Pérez-Vitoria a étudié les effets des politiques agricoles, commerciales et alimentaires internationales sur les conditions sociales des agriculteurs à travers le monde, et sur les régimes de la propriété foncière. L'histoire des luttes paysannes qui s'enrichit des mouvements actuels (Via campesina, mouvement des sans terre...) lui fait dire que "les paysans sont de retour"...

L'enjeu du retour à la souveraineté alimentaire (à l'opposé d'une agriculture de rente soumise à la loi des marchés mondiaux et de la concurrence fortement subventionnée), passe aussi par une relocalisation de l'agriculture dans les pays riches, dont les AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) constituent une réponse intéressante.

Source : programme ci-dessous


Cycle de la Dyoniversité - université populaire de Saint-Denis

Crise environnementale globale : que faire ?

(les mardis)

Organisateur (du cycle) : Alex, des Mangeux de terre

Le constat d'une dégradation accélérée de la planète et les perspectives de son aggravation est désormais largement partagé. Au delà de ce diagnostic, l'éventail des réponses proposées révèlent un clivage inconciliable entre les tenants d'un développement durable et ceux de la décroissance. Le développement durable proné par les gouvernements prétend s'appuyer sur un consensus démocratique pour tenter de relancer l'économie en verdissant la croissance, à grand renfort de technologie. Les “objecteurs de croissance” font quant à eux une tout autre analyse et militent pour une société plus sobre et plus autonome. Ce cycle de 4 conférences propose d'éclairer ces enjeux, notamment sur la question de l'agriculture, de l'énergie et des technosciences.


Mardi 6 Janvier 19h00 

La décroissance

avec Jean-Pierre TERTRAIS

Jean-Pierre Tertrais est l'auteur de Du développement à la décroissance : de la nécessité de sortir de l'impasse suicidaire du capitalisme (éditions du Monde Libertaire, 2004).

Face à la crise environnementale qui se généralise, le développement durable ne renonce ni au concept de développement ni à celui de la croissance. Mais une croissance infinie (production, consommation, démographie) dans un monde fini est impossible. Le développement durable est une fausse solution visant à rendre toute solution compatible avec l'économie de marché.

La décroissance est inévitable. Mais quelle décroissance ? Une démarche individuelle ? Un autre choix de société ? Un concept qui amène à reposer la question de la richesse, de la pauvreté, à repenser le travail, à se réapproprier les milieux de vie. La mise en œuvre d'une sobriété énergétique et d'une relocalisation de l'activité sociale et économique au service de l'émancipation totale de l'homme fondent les bases d'un projet de société libertaire.


Mardi 13 Janvier 19h00

Crise climatique et et enjeux énergétiques

intervenant à confirmer

Le Réseau Action Climat France est un regroupement d'associations qui luttent contre les modifications climatiques.

Nos modèles énergétiques restent fondés sur un dogme réputé intangible : il faut produire toujours plus pour consommer toujours plus. Pourtant, il est urgent de rompre avec la croissance immodérée de nos consommations, de partager nos ressources de façon équitable et de contribuer à la solidarité entre les hommes.

Si nous n'agissons pas, une vraie crise de l'énergie est devant nous : pénuries des ressources (pétrole, gaz, mais aussi d’uranium), risques environnementaux majeurs, conflits internationaux et profondes inégalités.

La démarche négaWatt s’appuie sur la sobriété énergétique dans nos usages individuels et collectifs de l’énergie, l’efficacité énergétique dans nos équipements et moyens de production, et un recours affirmé mais maîtrisé aux énergies renouvelables.


Mardi 20 Janvier 19h00

Quelle place pour la recherche scientifique ?

avec Christian Vélot

Maître de Conférences en génétique moléculaire à l’Université Paris sud et responsable d’une équipe de recherche à l’Institut de Génétique et Microbiologie sur le Centre Scientifique d’Orsay, Christian Vélot anime depuis 2002 sur son temps personnel de nombreuses conférences à destination du grand public sur le thème des OGM.

Ses prises de position lui valent aujourd’hui de nombreuses pressions matérielles : confiscation de la totalité de ses crédits pour 2008, privation d’étudiants stagiaires, menace de déménagement manu militari, et décision arbitraire de non renouvellement de son contrat. Il fait partie du conseil d’administration de l’association Fondation Sciences Citoyennes et se revendique sa fonction de lanceur d'alerte.

Appelé comme témoin de la défense lors de plusieurs procès de faucheurs volontaires, il a aussi participé au débat sur les OGM en mars 2006 lors du projet de loi présenté au Sénat en France, réfutant notamment la "soudaine nécessité" des OGM avancée par les industriels du secteur agro-industriel.


Mardi 27 Janvier 19h00

Contre la crise alimentaire, une autre agriculture

avec Silvia PÉREZ-VITORIA

Silvia Pérez-Vitoria, économiste, est l'auteur de Les paysans sont de retour (Actes Sud, 2005).

A partir de ses réflexions sur les mutations du monde rural et paysan en France et à l'étranger, Silvia Pérez-Vitoria a étudié les effets des politiques agricoles, commerciales et alimentaires internationales sur les conditions sociales des agriculteurs à travers le monde, et sur les régimes de la propriété foncière. L'histoire des luttes paysannes qui s'enrichit des mouvements actuels (Via campesina, mouvement des sans terre...) lui fait dire que "les paysans sont de retour"...

L'enjeu du retour à la souveraineté alimentaire (à l'opposé d'une agriculture de rente soumise à la loi des marchés mondiaux et de la concurrence fortement subventionnée), passe aussi par une relocalisation de l'agriculture dans les pays riches, dont les AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) constituent une réponse intéressante.

Source : http://www.dionyversite.org/conf_jan_09_1.htm...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7386