thème : sans-papiers
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mercredi 11 mars 2009 à 18h

2 parties : 1 2

Première rencontre entre jeunes majeurs sans papiers scolarisés du 93

mercredi 11 mars 2009

RESF 93 relaye la campagne menée au niveau national pour le droit au séjour de tous les jeunes majeurs qui sont en difficultés, soit lors de leur 1ère demande, soit lorsqu’il leur est proposé une carte "étudiant" alors que seule une carte "vie privée et familiale" leur permettrait certaines formations (alternances, divers concours), soit lorsque la situation semble bloquée.
Assurons les distributions de l’appel à la porte de chaque lycée ou par l’intermédiaire des enseignants et délégués de classe dans la semaine du 2 au 7 mars et soyons nombreux à les accueillir le MERCREDI 11 MARS à 18h à la Bourse du Travail de BOBIGNY !

Il est important que tous ces jeunes sachent qu’un appui est possible, même en Seine-Saint-Denis !

1ère rencontre entre jeunes majeurs sans papiers scolarisés du 93

mercredi 11 mars de 18 h à 20h

Bourse du Travail de Bobigny – tramway (Libération) ou métro Picasso (ligne 5)

Lire l’appel

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?breve413
Source : http://resf93.canalblog.com/archives/2009/02/...


Jeunesse sans papiers, jeunesse volée : Ça suffit ! La loi doit changer !

APPEL D’ORLEANS A LA REGULARISATION DES JEUNES MAJEURS SCOLARISES (ou qui l’ont été)

Nous,
jeunes majeurs sans papiers scolarisés,
jeunes majeurs sans papiers privés du droit de travailler à l’issue de nos études en France,
jeunes en situation régulière ou de nationalité française,
enseignants, parents d’élèves, citoyens et élus attachés à la liberté et aux droits de l’Homme,
militants du Réseau Education Sans Frontières,
réunis le 17 janvier 2009 à Orléans, appelons à une campagne publique

Le RESF s’est créé en juin 2004 pour soulever la question des jeunes majeurs sans papiers scolarisés. Depuis lors les choses ont évolué. Des milliers de familles et de jeunes ont été régularisés. Mais il reste bien du chemin à parcourir. Des centaines de familles que les autorités n’osent pas expulser mais refusent de régulariser, des milliers de familles qui restent à régulariser, des milliers de jeunes qui doivent retrouver le droit de vivre et de rêver.

La loi doit changer !
Il faut que les jeunes de nationalité étrangère privés du droit au séjour en France se fassent connaître de leurs camarades et de leurs enseignants. Ils doivent vaincre leur peur et leur gêne de n’être « pas comme les autres ». Si quelqu’un doit avoir honte dans cette affaire, ce ne sont pas ceux qui sont victimes de lois injustes, mais ceux qui décident de ces lois.

Tous les jeunes sont concernés. Ceux qui n’ont pas de papiers, évidemment.
Mais aussi ceux qui en ont ou qui sont de nationalité française. On ne peut pas avoir 18 ans, un peu plus ou un peu moins et laisser ses copains de classe, ses amis, se débattre seuls, dans les situations sans issue dans lesquelles les lois les enferment. Il est des circonstances où la solidarité n’est pas une option, mais une obligation morale.

Quand la loi aboutit à de telles situations, elle doit changer !
Il est temps d’agir affirmait en juin 2004 l’appel constitutif du RESF. C’est encore vrai aujourd’hui et nous renouvelons aujourd’hui à Orléans l’appel lancé il y a quatre ans à Paris. « Il est du devoir des enseignants, des personnels des établissements scolaires, des élèves eux-mêmes et de leurs parents mais aussi des associations (parents d’élèves, défense des droits de l’homme, anti-racistes) et des organisations syndicales et autres d’agir pour tirer ces jeunes de la situation qui pourrit leur vie. Nous appelons toutes celles et tous ceux, jeunes sans papiers scolarisés, enseignants, personnels d’éducation, parents d’élèves, élèves et étudiants, juristes et avocats, mais aussi organisations syndicales, associations, partis attachés à combattre l’injustice et enfin tous ceux que révolte l’oppression à s’associer à cet appel, à le reproduire, à le faire circuler, à entrer en contact avec nous. »

Nous, jeunes majeurs scolarisés et leurs soutiens avons montré au travers des mobilisations menées depuis quatre ans que nous pouvions gagner et l’emporter sur l’injustice. Nous constituons une force qui doit peser pour que cesse la situation d’exclusion que vivent les élèves sans papiers.
Nous appelons à constituer des groupes de solidarité (collectifs jeunes majeurs) autour de chaque jeune sans papiers, à exiger la régularisation sans délai de chacun d’eux et à participer aux actions mises en place pour aboutir aux changements législatifs nécessaires.
Nous proposons l’élaboration d’un cahier de doléances que nous présenterons publiquement lors des Etats généraux de la jeunesse scolarisée sans papiers.

Orléans, le 17 janvier 2009

1ère rencontre entre jeunes majeurs sans papiers scolarisés du 93
mercredi 11 mars de 18 h à 20h

Bourse du Travail de Bobigny – tramway (Libération) ou métro Picasso (ligne 5)

Contact RESF : resfex93@msn.cexom ou permanence le 2ème mercredi (16 h) ou le 4ème samedi (10 h) de chaque mois à la Bourse du Travail de Saint-Denis 9 rue génin M° Porte de Paris (Bureau 102).

document au format PDF:

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article2088
Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7821