thème : travail
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jeudi 18 juin 2009 à 13h

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Manifestation Pôle Emploi à Paris

trajet / parcours :

départ 13h à Bastille en direction de République

Une Assemblée Générale est prévue à 10h

Source : syndicat SUD-emploi au tel. le 15/6


Grève et actions à Pôle emploi

  • À Paris, une assemblé générale des grévistes a lieu à 10H, à la FSU, 12 rue Cabanis, M° Glacière.
  • À 13H, manifestation de Bastille, angle bd Richard Lenoir, à République

le 18 juin divers collectifs locaux seront aux cotés des salariés en gréve, des occupations sont en préparation

l'inauguration de leur luxueux siège national (porte des Lilas) aura lieu à la fin du mois (date à confirmer), ce devrait être l'occasion d'un rassemblement visant la perturber

d'autres infos sur Pôle emploi, entre autres sur l'annulation de raditions et d'indus par l'action collective :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...

Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 16 juin 10h
Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 10 juin 21h


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Pôle Emploi sera en grève le 18 juin

Voici le communiqué de l'intersyndicale CGT, SNU-FSU et SUD-Solidaires de Pôle Emploi :

Ne laissons pas passer l'été sans rien faire !

- GRÈVE NATIONALE LE 18 JUIN -

La mise en place de Pôle Emploi jointe au contexte de la crise accentue la dégradation des missions, des qualifications, de l'organisation et des conditions de travail de l'ensemble des personnels. La crise aura des effets profonds et durables sur l'emploi et demandera un renforcement tout aussi durable des effectifs et des moyens de Pôle Emploi.

Le gouvernement et la direction n'ont qu'un seul objectif, au-delà de l'effet d'affichage : mettre de la main d'oeuvre à moindre coût à disposition du patronat par le biais de la coercition sociale. Ils avancent coûte que coûte, quelles que soient les conséquences sur les usagers et la santé des agents.

L'arrivée massive des jeunes, la mise en place du plan seniors, les salariés victimes des plans sociaux, les personnes basculant dans le RSA, celles arrivant plus précocement dans les minima sociaux du fait de la durée d'indemnisation revue à la baisse, les demandeurs ex-dispensés de recherche d'emploi : les perspectives à venir ne cessent de s'assombrir. Les personnels de Pôle Emploi alertent solennellement l'opinion publique et exigent que soient prises toutes les dispositions afin que l'automne 2009 ne se transforme pas en un cataclysme social pour les usagers et les personnels de Pôle Emploi.

Les missions - les qualifications

  • Il doit être mis fin à toutes les directives qui nous transforment en auxiliaires de police, à la politique de «contractualisation du PPAE», au dispositif «offre raisonnable d'emploi» et au contrôle des papiers d'identité. Ce cadre de pressions et d'incitation à la multiplication du nombre de radiations transforme Pôle Emploi en service coercitif et répressif contraire au droit des privés d'emploi, auxquels il est interdit de choisir les offres d'emploi et/ou de formation qui leur conviennent ;
  • L'accueil ne doit pas être dévoyé en machine à refouler les demandeurs d'emploi ; toutes les mesures nécessaires à des conditions de réception dans le respect des personnes (demandeur et agent) doivent être prises : temps d'écoute, confidentialité, facilité et simplicité d'accès à l'information...
  • La mise en oeuvre des services à distance (pôle-emploi.fr, 3949...), doit être strictement encadré par le droit des privés d'emploi à être reçus, quand ils en expriment le besoin, par du personnel qualifié ;
  • L'importation dans Pôle Emploi des modes de gestion des entreprises commerciales est profondément destructrice des missions de service public ;
  • Le recours aux opérateurs privés de placement (OPP) ne cesse de s'accroître alors qu'il faudrait beaucoup plus de moyens pour Pôle Emploi ;
  • Nous refusons les conditions opaques et aléatoires dans lesquelles se font les cédéisations et nous nous opposons à la décision de la Direction de recourir à l'Intérim.

L'organisation du travail - les conditions de travail

La course à l'ouverture des sites mixtes, qui désorganise les services, doit être stoppée :

  • Notre revendication de densification du réseau de Pôle Emploi, que la crise rend d'autant plus nécessaire, doit s'appuyer sur le maintien de tous les actuels points d'accueil du public et la constitution de sites «à taille humaine». Cela évitera ainsi la mobilité forcée, pour les usagers comme pour les agents à qui on demande expressément de faire des fiches de voeux ;
  • La mobilité, qui doit se faire à l'initiative de l'agent public comme des salariés de droit privé, doit strictement respecter les garanties statutaires et conventionnelles ;
  • Les ponts imposés sont un hold-up sur les droits des agents et confirment l'inégalité de traitement du personnel sur le territoire national.

La définition des emplois et des qualifications nécessaires à l'exercice des missions de Pôle emploi que nous revendiquons, implique la mise en cause des actuelles formations indigentes de «conseillers personnels». Elle exige l'élaboration d'un plan de formations initiales et continues incluant des garanties statutaires et conventionnelles précises ; nous revendiquons un respect des métiers et des qualifications :

  • La taille trop importante des portefeuilles, le temps réduit accordé aux traitements des dossiers d'indemnisation, ont des conséquences néfastes sur le service rendu en direction des chômeurs ;
  • L'intensification des charges et des rythmes de travail exige l'arrêt du management par les objectifs et un plan d'embauches massives, assorties des formations indispensables, pour mener à bien des missions qui répondent aux besoins des usagers dans le respect du service public.

Nous exigeons que l'ensemble des demandeurs d'emploi soumis à l'obligation de recherche d'emploi en France métropolitaine et dans les DOM, soit inclus dans la publication des chiffres mensuels de la demande d'emploi pour rendre compte de la réalité des inscriptions et la quantité de travail demandé au personnel tant du côté de l'indemnisation que du côté de l'accompagnement.

Nous constatons un encadrement déstabilisé, constamment remis en cause et vivant des risques de déclassement, chargé de transmettre en cascade la pression qu'il subit sur les collectifs et les équipes, aussi bien dans le réseau que dans les structures.

Les activités professionnelles de travail structurées par un système informatique normatif, auxquelles s'ajoutent une évaluation et un contrôle managérial permanents accompagnent la dégradation des services rendus. Les aménagements non concertés et la réduction des espaces de travail, dans des locaux inadaptés, participent à ces risques et multiplient les situations de nomadisme professionnel.

De façon générale, les orientations mises en oeuvre par la direction dégradent les qualifications et les garanties collectives des personnels. Partout la violence des restructurations accroît les risques psychosociaux.

Pour des conditions de travail et de réception des usagers humaines, nous exigeons la mise en place d'un plan d'urgence :

  • Réception des usagers en maintenant les agents sur leurs métiers initiaux (ex RAC et ex ANPE),
  • Renforts en effectifs massifs immédiatement pour répondre aux besoins des usagers dans le respect du service public,
  • Un bureau attitré par agent,
  • Pas de portefeuille au dessus de 60 DE par agent et 30 DE en accompagnement renforcé,
  • Refus de la mobilité forcée,
  • Densification du réseau,
  • Abrogation du dispositif de l'offre raisonnable d'emploi,
  • Non au travail d'auxiliaire de police,
  • Non aux recrutements d'intérimaires,
  • Revalorisation salariale conséquente.

Nous exigeons un moratoire sur la fusion à marche forcée.

Pour toutes ces raisons, nous appelons les personnels de Pôle Emploi à une grève nationale de 24 heures, le jeudi 18 juin 2009.

Source : http://www.actuchomage.org/modules.php?op=mod...


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Appel : Avec Pôle emploi, une nouvelle machine à précariser est lancée, mettons-là en crise !

Cette institution chargée du contrôle des chômeurs, précaires et intermittents met en oeuvre l’ « offre raisonnable d’emploi » et le RSA dans un contexte d’explosion du chômage.

Comme d’autres collectifs, la coordination des intermittents et précaires (idf) intervient dans les Pôle emploi depuis leur création pour en refuser le fonctionnement, obtenir l’annulation d’indus et de radiations.

La proposition qui suit est adressée à divers collectifs existants dans l’hexagone et à tous les intéressés. Quelques éléments d’une « plate-forme revendicative » sont ici provisoirement exprimés, mais ils reviendra aux mobilisations à venir de définir leurs objectifs.

L’essentiel nous semble aujourd’hui de partager un pari et d’agir en conséquence : face à la restructuration en cours, le chaotique lancement de cette machine à précariser qu’est Pôle emploi est une occasion à saisir pour rompre avec l’atomisation, pour contribuer de manière décisive à l’auto-organisation des précaires, tisser du lyannaj et fabriquer des solidarités.


Ni contrôle social des précaires,
ni emplois forcés

FAISONS PLOYER PÔLE EMPLOI !

En 1997/98 des collectifs de chômeurs et de précaires avaient envahi des centaines d’agences ANPE et Assedic pendant plusieurs semaines. « Nous ne voulons pas d’une société d’assistance mais une société fondée sur le travail », leur répondait alors Jospin en envoyant les flics, sonnant ainsi le clairon d’une offensive travailliste de longue durée dont nous subissons encore aujourd’hui les effets. Depuis, seuls un puissant mouvement d’intermittents et de précaires et le mouvement des recalculés de l’Unedic ont su mettre des bâtons dans les roues de l’entente programmée entre le MEDEF, la CFDT et le gouvernement. « Ce que nous défendons nous le défendons pour tous » ! clamaient les intermittents et précaires en exigeant une indemnité pour chaque jour chômé au moins égale au SMIC-jour.

Aujourd’hui, on nous refourgue sans complexe « la valeur travail » à coups de « retroussage de manches » et de « travailler plus pour gagner plus », de RSA et d’« offre raisonnable d’emploi », comme un nouvel esclavage déguisé, pendant que Christian Charpy, le directeur général de Pôle Emploi, bénéficie d’une hausse de salaire de 20 %, à 275.000 euros par an en 2009, et que tant d’autres se remplissent les poches avec des milliards. Ils nous voudraient soumis, pire, motivés pour leurs emplois de merde, isolés dans la lutte de chacun contre tous, dans le suivi individualisé, l’évaluation des compétences, le PPAE (plan personnel d’accès à l’emploi), dans le « coaching » de notre employabilité.

Le Pôle Emploi, résultat de la fusion chaotique de l’ANPE et des Assedic, est au bord du collapse, les CAF ne savent plus où donner de la tête, les services sociaux sombrent devant l’afflux des surendettés, des menacés d’expulsion, des mal-logés ou pas logés du tout, des mal-soignés faute d’accès aux droits les plus élémentaires... Des milliers de sans-papiers sont condamnés à se planquer, vivotant entre des boulots sous-payés et des solidarités condamnées par le gouvernement... Mais peu importe, il faut faire tourner la machine, malgré les centaines de milliers de nouveaux chômeurs, culpabiliser, radier, trafiquer les chiffres du chômage, mener une politique de peur et de flicage. On nous parle d’un nouveau cycle de crise du capitalisme, on nous dit que ça va passer, qu’il suffit de moraliser la spéculation financière, qu’il nous faut de toute façon des bons patrons capitalistes pour fournir du boulot aux prolétaires sur le dos desquels ils vivent. Qu’il faut devenir entreprenant, voire auto-entrepreneurs.

« Nous ne paierons pas leur crise », partout cette phrase résonne depuis l’hiver. Partout des solidarités s’inventent dans le refus du capitalisme, la lutte contre un néolibéralisme mondial qui entend dicter et guider nos conduites. Pour répondre à cela et faire taire la contestation, l’État criminalise les révoltes et les mouvements sociaux. On nous veux craintifs, serviles et obéissants et surtout pas critiques, solidaires et inventifs. Les journées de grève et de manifestation trimestrielles ne parviendront pas à nous endormir. Les centrales syndicales « représentatives » (du gouvernement) n’y pourront rien.

Depuis cet hiver, une série d’autoréductions dans les supermarchés, des séquestrations de pédégés et managers d’entreprises, le mouvement de protestation dans les universités, le mouvement victorieux en Guadeloupe ont montré qu’il était possible de prendre ses affaires en main.

En occupant les Pôle emploi, les CAF, les CCAS, les maisons vides, en refusant collectivement de payer nos dettes, en luttant aux cotés des sans-papiers, en s’opposant aux rafles, en organisant des autoréductions, en assurant notre subsistance sans nous soumettre à leurs emplois, nous pouvons ensemble porter des coups à leur monde, établir des liens, respirer.

Si on vous sucre vos allocs, si on vous menace de radiation, si on vous impose des stages ou des formations idiotes, des emplois de merde, si on veut vous virer de votre logement, si vous refusez cet ordre social, rejoignez les collectifs de chômeurs, de précaires, de mal-logés, d’étudiants, de salariés insoumis, de sans papiers.

Les salariés du Pôle qui refusent la logique que l’on veut leur faire servir peuvent, avec les précaires en lutte, imposer que leur fonction soit radicalement remise en cause, au quotidien, et en exigeant que leur tâche prioritaire vise non pas le contrôle social et le service aux entreprises mais l’information sur les droits et l’appui aux chômeurs et précaires. Des états généraux de la précarité ont lancé un appel à faire campagne contre Pôle emploi et à des marches de précaires à l’automne.

Exigeons dès maintenant le relèvement des minima sociaux à 1000 euros par mois, la suppression de l’ « offre raisonnable d’emploi » et du suivi mensuel obligatoire, la suppression du 3949 et le rétablissement de l’accueil au guichet, la liberté d’établir ou non un contrat d’insertion avec des contenus décidés par les allocataires eux-mêmes

Nous proposons dans un premier temps de rejoindre les salariés de Pôle emploi lors de la grève du 18 juin pour participer aux assemblées, manifestations et actions, puis de mener des actions coordonnées dans les Pôles emploi du 22 juin à la fin du mois, date de publication des chiffres du chômage.

Coordination des intermittents et précaires (idf), 10 juin 2009

Contacter la CIP-idf


Deux tracts d’intervention (modifiables) à Pôle emploi :

La prime de 500 euros destinée à une partie des précaires est méconnue et ne s’obtient que sur demande, faites circuler l’information !

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La prime de 500 euros, mode d’emploi
(Word, 29 ko)

Un tract de base, utilisable lors de chaque passage au Pôle emploi fut-il individuel :

https://safe.demosphere.net//IMG/icones/doc-dist.png


Mépris et radiations, bienvenue à Pôle emploi

(Word, 39 ko)

Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère, éditorial et sommaire de l’Interluttants n°29, hiver 2008/2009.

Pour ne pas se laisser faire, agir collectivement :

Permanence CAP d’accueil et d’information sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, lundi de 15h à 18h. Envoyez questions détaillées, remarques, analyses à cap@cip-idf.org

Permanences précarité, lundi de 15h à 17h30. Adressez témoignages, analyses, questions à permanenceprecarite@cip-idf.org

À la coordination des intermittents et précaires, 14 quai de charente, Paris 19e, M° Corentin Cariou, ligne 7, Tel 01 40 34 59 74

Source : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9110