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vendredi 9 octobre 2009 à 18h

Conférence - débat d'Annie Lacroix-Riz

Le rôle des élites dirigeantes dans la défaite de la France en 1940

vendredi 9/10/2009 à 18h à la salle Jean Dame en présence d'Aline Pailler, Journaliste, Productrice à France Culture.

Site Annie Lacroix Riz : http://www.historiographie.info

Annie LACROIX-RIZ, ancienne élève de l'école normale supérieure (Sèvres),
agrégée d'histoire, docteur-ès-Lettres, professeur d'Histoire contemporaine à l'université Paris VII-Denis Diderot

Source : http://www.historiographie.info/conf.html
Source : message reçu des organisateurs le 30 août 09h
Source : message reçu des organisateurs le 3 octobre 14h


Nouvel ouvrage

"DE MUNICH à VICHY - L'assassinat de la Troisième République 1938-1940"

(Armand Collin éditeur).

De Munich à Vichy

Présentation de l'éditeur :

La Collaboration, avons-nous tous appris, est la conséquence de la terrible défaite de 1940.

Mais si la défaite avait été elle-même le résultat d’une « collaboration » déjà fort bien anticipée entre une fraction de l’appareil d’État et des milieux d’influences français, et un déjà quasi-occupant nazi ?

La question est taboue. De plus, comment imaginer que, tel le joueur de flûte d’Hamelin, les ennemis acharnés de la démocratie fusionnés avec les stipendiés de Berlin et de Rome aient pu si efficacement, et dans les normes du secret, faire d’une part suffisante du haut personnel de la Troisième République les complices de sa destruction.

Comment ? Il fallait d’abord rouvrir le dossier, bien scellé par ce qui nous restait d’illusions, et revenir aux archives. Le constat est accablant. Annie Lacroix-Riz a réuni les mille pièces à charge d’une incontestable entreprise de subversion de l’État républicain.

Il fallait ensuite reconstituer ces cheminements de corruption et de connivence qui ont fini par placer le centre de gravité de la trahison au coeur même de l’État. S’il est un mythe intenable, c’est celui d’un complot aux franges, de l’autre côté d’une ligne Maginot de sécurité républicaine qui aurait tenu jusqu’à l’invasion : en réalité, toute une chaîne de complicités, de l’extrême-droite aux rassurants radicaux, en passant par l’État-major, a voulu la mort du régime. À n’importe quel prix.

Mais pourquoi, dira-t-on ? Difficile de le comprendre sans un retour sur les enjeux de l’époque.

Comme nous ne voyons plus bien les raisons du crime, nous sommes tentés de penser qu’il n’a pas eu lieu. Mais les raisons étaient bien là, et l’auteure nous les rappelle avec une froide rigueur. Certaines n’ont peut-être pas complètement disparu: ce vieux malaise d’une part de nos élites avec le double fait national et démocratique…

Sommaire

La France de Munich (octobre 1938-14 mars 1939). Le Reich maître de la politique extérieure française. La « fascisation de la démocratie ». Modèle socio-économique allemand et réorganisations intérieures 1933-1936.

Un sursaut ? (15 mars-31 août 1939). Les ennemis de La République du printemps à l’été 1939. Un « tournant » de politique extérieure, mars-août 1939 ?

De la guerre au vote des pleins pouvoirs à Pétain (1er septembre 1939-10 juillet 1940). La guerre intérieure : « les communistes mis à la raison ». Entre « guerre » contre l’URSS et paix sur le « front du Nord-Est ». Vichy avant Vichy, septembre 1939-juin 1940.

Source : http://www.historiographie.info/infos.html

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9412