Réagir (3)EnvoyeriCalPartager

jeudi 9 avril 2015 à 13h

15 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Attention: ceci est la manifestation du 9 avril

Pour la manifestation du 1er mai, voir ici:
https://paris.demosphere.net/rv/38907


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Manifestation à Paris « Unis contre l'austérité »

mobilisation unitaire le 9 avril

Trajet / parcours : Départ 13h Place d'Italie, en direction d'Invalides
pl. d'Italie > av Gobelins > bd Port-Royal > bd Invalides > Esplanade des Invalides

Ordre des cortèges syndicaux:
CGT province - FO province - FO IdF - FSU - Solidaires - CGT IdF

Ordre des cortèges CGT: UD77 UD93 UD78 UD91 UD95 UD94 UD92 UD75

Rendez-vous particuliers:

  • 9h30 : Assemblée générale des grévistes de Gennevilliers
  • 10h : Assemblée générale parisienne intersyndicale - éducation
  • 10h : Rassemblement des salariés de la Ville de Paris
  • 11h : Rassemblement lycéens, étudiants - place de la Nation
  • 12h00 : Rv du syndicat CNT - devant la manufacture, 42 av. des Gobelins
  • 12h30 : Front Syndical de Classe - FSC - près du Métro Gobelins
  • 12h30 : Cortège unitaire de l'éducation - angle bd Gobelins / Pl. d'Italie
  • 13h : Rv intermittents CIP-IdF - angle Place d'Italie / rue Bobillot
  • 13h : Stand du Collectif « Avec les Grecs » - Métro Gobelins
  • 13h : Rv Lutte Ouvrière - Métro Gobelins
  • Point fixe du NPA - rv à confirmer - Gobelins ou plus loin, avant Port-Royal
  • Point fixe Attac - Bd Port Royal / rue Henri Barbusse, RER Port Royal
  • Mur - femmes contre la loi Macron - face au 172 Bd de Montparnasse


Appel commun des Unions Régionales Ile-de-France

CGT, FO, FSU, Solidaires

Depuis des années, les organisations syndicales d'Ile-de-France CGT-FO, CGT, FSU et SOLIDAIRES se mobilisent pour lutter contre les reculs sociaux imposés par les gouvernements successifs. C'est dans cette logique et dans l'unité que nous avons dénoncé la loi dite de « Sécurisation de l'emploi », la contre-réforme des retraites, le pacte de responsabilité mais aussi la loi MACRON contre laquelle, les salariés ont manifesté dès le 26 janvier, premier jour du débat à l'Assemblée Nationale.

Aujourd'hui, alors que le gouvernement utilise le 49-3 pour faire passer en force son projet au mépris de la représentation parlementaire, il est nécessaire de poursuivre et d'amplifier cette lutte contre les politiques d'austérité, pour sortir de la crise et relancer l'économie.

Imposées par le FMI, la Banque Centrale Européenne et l'Union Européenne, ces politiques d'austérité ont des conséquences désastreuses pour les salariés, les retraités et les chômeurs. Les populations les subissent avec de plus en plus de violence comme en Grèce, en Espagne, mais aussi au Portugal, en Irlande et plus largement dans l'ensemble de l'Europe.

Plus de précarité, plus d'exclusions, plus de misère, c'est la dure réalité de cette politique voulue par la Commission Européenne mise en œuvre par les gouvernements qui au nom d'une hypothétique relance économique attaque les acquis sociaux et les droits des salariés. Le projet de loi Macron s'inscrit dans cette logique et constitue un danger pour tous les salariés : il facilite et accélère les procédures de licenciements, il banalise le travail de nuit et du dimanche, il remet en cause la justice prud'homale…

Dans le même temps de nombreuses luttes voient le jour dans les entreprises du Privé et du Public sur Salaire, Emploi, conditions de travail…

Les Unions Régionales CGT, CGT-FO, FSU et SOLIDAIRES, réunies le 26 février 2015, s'engagent une nouvelle fois de façon déterminée, dans une action de grève interprofessionnelle et de manifestation afin de faire aboutir les revendications :

  • Augmentation des salaires (Public et Privé), des retraites, des pensions et des minimas sociaux
  • Réduction du chômage, instauration de droits nouveaux pour les salariés et leurs représentants dans les entreprises.
  • Création d'emplois en changeant de politique économique.
  • Préservation les droits de tous les régimes sociaux.
  • Garantie et développement du service public.

Ce sont des priorités sociales qui relanceront la consommation, et l'emploi pour aboutir à une meilleure répartition des richesses.

C'est pourquoi les organisations syndicales décident en commun de porter ces revendications et d'exiger du gouvernement et du patronat qu'ils y répondent.

Conscientes de leurs responsabilités, la CGT, CGT-FO, FSU et SOLIDAIRES appellent les retraités, les chômeurs, les salariés du Public et du Privé à agir et à participer massivement le Jeudi 9 avril 2015 à la journée nationale d'action de grève et de manifestation.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/38030
Source : http://77.snuipp.fr/spip.php?article2559
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1298
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/spip.php?...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Manifestation contre l'austérité

Journée de grève interprofessionnelle et de manifestations

Déclaration des organisations syndicales CGT, FO et Solidaires

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d'emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroit en période de crise.

Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l'austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.

Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d'ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu'ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s'engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l'ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

Source : http://cgtparis.fr/Journee-de-greve
Source : http://www.solidaires.org/article50303.html


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Le 9 avril :

journée d'action et de grève manifestation nationale à Paris

CGT

La CGT vous propose d'agir collectivement en convergence avec l'ensemble des salarié-e-s pour la mise en œuvre d'alternatives, porteuses de modernité sociale. Il y en a assez des prétendues réformes qui ne conduisent qu'à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux, à l'exemple de la proposition de loi Macron. Avec d'autres organisations syndicales, FO, solidaires et la FSU, elle invite les salarié-es, les retraité-e-s et les privé-e-s d'emplois, du privé et du public, à agir tous ensemble et à prendre leurs affaires en main !

Depuis plus de quarante ans, on nous rabâche, de crise en crise, qu'il faut se serrer la ceinture sans autre résultat que la dégradation de notre qualité de vie et de nos conditions de travail.

Le problème, ce ne sont pas des salaires trop élevés, trop peu de temps passé au travail ou encore l'âge de départ en retraite : la CGT, pour sortir de la crise, se prononce pour une autre répartition des richesses afin d'investir dans des mesures sociales, pour une véritable relance de l'économie, pour des services publics accessibles à tous sur tout le territoire, pour une politique industrielle et énergétique créatrice de richesses et d'emplois, pour répondre à des priorités sociales permettant la satisfaction de revendications, telles que :

  • l'augmentation des salaires dans les entreprises privées comme dans la fonction publique, la hausse des minima sociaux, la revalorisation des pensions pour les retraités ;
  • l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes, alors que l'écart se situe aujourd'hui à 27% et 40% à la retraite. L'égalité salariale d'ici 2024 permettrait de résoudre 46% des problèmes des caisses complémentaires ;
  • une réduction du temps de travail avec des embauches correspondantes ;
  • des créations d'emplois pour combattre le chômage et améliorer les conditions de travail ;
  • le développement des prestations sociales (santé, retraites, indemnisation du chômage, …).

Oui, de l'argent, il y en a, beaucoup trop pour les actionnaires et pas assez pour les salarié-e-s !

...

9_avril_bandeaux

Source : http://cgtparis.fr/Le-9-avril-journee-d-actio...
Source : http://www.urif.cgt.fr/wordpress/wordpress/?p...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Grève et manifestations « L'austérité n'est pas une fatalité »

Solidaires

A l'appel de la CGT, FO et Solidaires, une journée de mobilisation aura lieu le 9 avril prochain.

Les inégalités sociales, les impasses de la politique d'austérité du gouvernement, la surenchère du MEDEF, ne peuvent rester sans réponse ni mobilisation nationale.

Du pacte de responsabilité à la loi Macron, toutes les mesures prises par le gouvernement ne font qu'aggraver la situation de la grande majorité des salarié-es et favoriser la course au profit et à la rentabilité financière voulue par le patronat. La méthode autoritaire du gouvernement n'est là que pour cacher son absence de base sociale. A gouverner pour les patrons, le gouvernement nous impose l'austérité à marche forcée.

Les inégalités sociales s'approfondissent de jour en jour. Le constat est édifiant : plus de 6 millions de chômeurs-euses, une précarité persistante avec un accroissement des CDD de moins d'un mois, 12 millions de personnes au seuil de pauvreté, plus de 41 000 foyers privés d'accès à l'énergie, des plans de licenciements qui continuent, des salaires qui stagnent, des services publics menacés.

Contre l'insatiable richesse...

Les chiffres mettent en lumière l'indécente concentration des richesses pour une couche de plus en plus restreinte de riches de par le monde. La part du patrimoine mondial détenue par les 1 % des plus riches est passée de 44% en 2009 à 48 % en 2014, et la fortune des 80 personnes les plus riches s'élevait en 2014 à 1 900 milliards.

En France, la fraude et l'évasion fiscale sont une perte sèche évaluée entre 60 et 80 milliards, autant de richesses produites par les salarié-es détournées dans les paradis fiscaux et la spéculation. Les dividendes versés aux actionnaires explosent, plus 30 % en 2014, soit plus de 56 milliards d'euros. Et pendant ce temps, le gouvernement

Valls/Hollande arrose les multinationales à coups de milliards via le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), recule devant les exigences du patronat, cède aux lois de la finance, bafoue le droit de l'environnement au profit des intérêts économiques.

... notre soif de justice sociale

La contestation et les résistances sociales montent dans plusieurs pays européens, dont la Grèce est aujourd'hui un symbole, face aux politiques anti sociales.

En France, des mobilisations ont lieu dans le privé comme dans le public, dans les localités, les branches, contre les licenciements, pour des augmentations salariales, préserver les moyens des services publics, et amé- liorer les conditions de travail.

A partir de ces luttes, nous voulons construire les convergences indispensables pour inverser le rapport de forces.

A partir de ces luttes nous voulons unir nos forces et exigences pour imposer une autre répartition des richesses et satisfaire les besoins sociaux les plus élémentaires fondés sur l'égalité et la solidarité :

  • SMIC à 1700 euros net, augmentation des salaires, des pensions, des allocations chômage et minima sociaux.
  • Réduction du temps de travail pour aller vers les 32h, avec embauches correspondantes, respectant les conditions de travail, la vie privée des travailleurs-euses.- Instauration d'un statut du salarié : continuité du socle contractuel avec maintien du salaire entre deux emplois ; obligation de reclassement des salariés sans limite de temps ; financement patronal mutualisé pour garantir ces droits.
  • De nouveaux droits pour les salarié-es face à l'arbitraire patronal comme le droit de veto contre les licenciements, le maintien et l'extension des droits d'expression et de représentation dans les entreprises, les associations et les administrations sur les questions économiques, sociales, environnementales et de santé au travail.
  • Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la fin des discriminations pour tous.
  • Le renforcement des emplois et des services publics.

Stoppons cette course folle vers toujours plus d'austérité !

Reprenons l'offensive, retrouvons la force et la dignité de l'action collective !

Déclaration des organisations syndicales CGT, FO et Solidaires :

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d'emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroit en période de crise.

Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l'austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.

Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du pro- jet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d'ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu'ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s'engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l'ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

contexact@soliexdaires.oexrg www.solidaires.org

Source : http://www.solidaires.org/article50303.html


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Les appels unitaires à la grève se multiplient

Parmi les appels unitaires à la grève du 9 avril 2015, Informations ouvrières du 25 mars cite :

Fédérations

Les fédérations FO et CGT de la Mutualité. La fédération CGT des commerciaux et fédération FO VRP (commerciaux) ; les fédérations CGT et FO des banques et assurances ; les fédérations CGT et FO de l'EDF… Les fédérations de la protection sociale CGT, FO, SUD, SNU-FSU ; fédérations FO, CGT, SUD de Orange (ex-France Télécom) ; fédérations FO, CGT, FSU et Solidaires de l'Equipement et fédérations CGT, FO, FSU, Solidaires, FA-FPT des territoriaux ; fédérations FO, CGT, SUD du commerce…

Unions départementales

CGT, FO, FSU, Solidaires des Hauts-de-Seine, de l'Essonne, de Seine-Saint-Denis. CGT, FO, FSU de l'Ain, des Pyrénées-Atlantiques, de la Drôme et d'Ardèche. UD CGT, FO, Solidaires, FSU du Var, du Loiret, de l'Isère, du Jura, des Hautes-Alpes, de la Vienne (avec FA-FP), du Tarn et de l'Ariège… Union syndicale des retraités CGT, FO, FGR, Solidaires et FSU de Haute-Savoie.

Unions locales

FO et CGT de Dreux, Nogent-le Rotrou, Vénissieux, Manosque, Gennevilliers, Chinon… CGT, FO et FSU de Saint-Malo. CGT, FO, FSU, Solidaires de Bagnols-sur-Cèze, Le Havre, Nîmes…

Entreprises et services publics

Les syndicats CGT et FO d'Aviva (assurances) ; du CHS Vinatier (Rhône) ; de la CPAM du Hainaut (Nord) ; des Finances publiques de l'Essonne ; de l'hôpital de Chartres ; de Vinci Energie Ile-de-France ; du ministère de l'Education nationale ; du Centre national d'études spatiales ; de trois entreprises d'ameublement de Haute- Savoie ; de deux établissements de l'action sociale de Haute-Savoie ; de CMA/CGM de la marine marchande ; de l'hôpital de Chinon (Indre-et-Loire) avec le SNMH-FO ; et du CHS de Saint-Egrève (CGT et médecins FO). Les syndicats CGT, FO et Solidaires des Finances publiques de Paris ; de la CPAM de Seine-Saint- Denis ; Finances publiques des Hauts-de-Seine, Finances publiques des Landes ; Finances publiques de Haute-Garonne ; AFPA. Les syndicats CGT, FO et SUD de La Poste (Gironde), de l'hôpital de Voiron (Isère) ; de l'action sociale de l'Hérault ; du PIC de Lognes (Seine-et-Marne). Les syndicats CGT, FO, SNU-FSU, Solidaires Pôle emploi Ile-de-France. Les syndicats CGT, FO et SUD-Rail de la SNCF ligne des Alpes. Les syndicats nationaux FO, CGT et Solidaires des Finances publiques. Les syndicats médecins hospitaliers FO, CGT, et l'Association des médecins urgentistes de France.

Parmi les nouveaux appels à la grève du 9 avril dans l'Education nationale

Universités :

FERC-CGT, SNPREES-FO, FSU de l'université de Pau et des Pays de l'Adour.

Au plan académique :

appel des syndicats du second degré SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SN-FO-LC, SNETAA-FO, CGT Educ'action, SUD Education de l'académie de Créteil.

Au plan départemental :

appel CGT Educ'action, fédération CGT des services publics, SNUDI-FO, fédération des services publics et de santé FO et fédération Sud-Education du Val-de-Marne en direc- tion de tous les personnels de l'enseignement primaire et des col- lectivités territoriales ; appel de la FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ'action d'Eure-et-Loir ; appel CGT Educ'action, FNEC FP-FO, FSU et SUD Edu- cation des Hauts-de-Seine ; appel CGT Educ'action, SN-FO-LC, SNES et SUD Education de Paris ; appel du SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNEP- FSU FNEC FP-FO, CGT Educ'action, SUD Education de Seine-Saint- Denis.

Au niveau des communes :

appel SNUDI-FO, CGT Educ'action, SUD Education, SNUipp-FSU de Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

Au niveau des établissements :

les sections syndicales SN-FO-LC, SNES-FSU et SUD-Education de la cité scolaire Blaise-Pascal, à Clermont-Ferrand ; les sections SN-FO-LC, SNES, SNALC du collège Jules- Ferry, à Narbonne (Aude) ; les sections SNEP-FSU et SN-FO-LC du collège Jean-Moulin, à Moreuil (Somme) ; les sections SN-FO-LC et SNES-FSU du lycée Louis-Jouvet, à Taverny (Val-d'Oise) ; les sections SNES, FO, SUD, CGT du collège Jean-Lolive, à Pantin ; les sections SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT de l'école Fabien, à Montreuil ; les sections SNUipp-FSU, SNUDI-FO de l'école Jules-Ferry-1, à Montreuil ; les sections SNUipp-FSU, SNUDI-FO de l'école Guesde ; au Blanc- Mesnil ; les sections SNUDI-FO, SNUipp-FSU de l'école d'Estienne- d'Orves, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).

Source : http://parti-ouvrier-independant.fr/2015/03/2...
Source : http://www.communcommune.com/2015/03/les-appe...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Dans toute la France,

salariés du public et du privé unis contre l'austérité :

tous en grève le 9 avril

Unions Départementales des Hauts-de-Seine (92)

Les confédérations CGT et FO, l'organisation syndicale nationale SOLIDAIRES et la FSU appellent l'ensemble des salariés du public et du privé à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril contre le pacte de responsabilité et le projet de loi Macron.

Le Pacte de responsabilité : c'est bon pour les patrons !

Avec son Pacte de responsabilité le gouvernement veut exonérer les patrons de 36 milliards d'euros de leurs cotisations à la branche famille de la Sécurité Sociale d'ici à 2017 !

Pour financer ce pacte le gouvernement a engagé un plan d'économies de 50 milliards d'euros qui touche la Sécurité

Sociale, l'ensemble des services publics et par répercussion tout le secteur privé.

  • 21 milliards de moins sur la protection sociale dont 10 milliards sur l'assurance maladie.
  • 18 milliards de moins sur les services de l'Etat.
  • 11 milliards sur les collectivités territoriales.

70% des investissements sont réalisés en France par les collectivités territoriales. En restreignant leurs budgets, ce sont des centaines de marchés publics, ouverts habituellement au secteur privé, qui sont reportés ou se ferment, entrainant licenciements et suppressions d'emploi.

Les dégâts causés par cette politique d'austérité sur les emplois, les services publics et l'activité économique dans les Hauts de Seine sont déjà considérables !

Au CASH, l'hôpital public de Nanterre, l'ARS veut supprimer 300 emplois d'ici fin 2016 et fermer les services de la pneumologie et de la réanimation,

Au Conseil Général, fermeture de PMI et de structures d'accueil social aux enfants et adolescents,

A la CPAM, le budget programme 300 suppressions d'emploi d'ici fin 2017, la poursuite de la fermeture des centres d'accueil et la restriction des amplitudes d'ouverture aux publics,

A la CAF, la direction prévoit la fermeture des deux agences de Courbevoie et Suresnes en 2015,

Dans le secteur associatif comme dans le secteur privé des petites et moyennes entreprises, cette restriction des budgets publics se répercute en négatif et pousse au chômage des dizaines de salariés.

Le projet de loi MACRON : c'est bon pour les patrons !

Le projet de loi MACRON passé en force à coup de 49-3 en première lecture à l'Assemblée Nationale revient au Sénat à compter du 6 avril 2015. Ce texte, extrêmement néfaste pour les salariés, doit et peut encore être retiré !

Ce projet porté par le gouvernement entend une nouvelle fois, répondre aux exigences du MEDEF et participe complètement à la mise en oeuvre du Pacte de Responsabilité !

Si le projet de loi Macron était adopté ce serait :

  • La banalisation du travail du dimanche et de nuit mettant fin progressivement aux compensations.
  • Des plans de licenciements collectifs dans les entreprises (PSE) de plus en plus sauvages.
  • La dépossession des élus prud'homaux de leurs moyens et le renvoi vers des juges professionnels.
  • La possibilité de court-circuiter le droit du travail et la justice prud'homale par « conventions » entre l'employeur et le salarié. Rien de moins qu'un bond en arrière de deux siècles !

Tous ensemble, rejetons ce projet de régression sociale sans précédent, anti-démocratique, aggravant les politiques d'austérité, favorisant la rentabilité financière pour les actionnaires, renforçant les profits et privilèges capitalistes au détriment des besoins de la population. Aucun syndicat digne de ce nom, se réclamant de la défense des intérêts des salariés, ne peut rester neutre et inactif face à ce projet de loi MACRON !

Pour sortir de la crise économique, ce ne sont pas les patrons qu'il faut aider, Ce sont les revendications des salariés qu'il faut satisfaire ! De toute urgence !

Augmenter les salaires, c'est bon pour l'économie car cela relance la consommation populaire. C'est bon pour la Sécurité Sociale : 1 euro de plus de l'heure dans le privé et 8% d'augmentation du point d'indice dans le public : ce sont 15 milliards de plus pour la Sécu.

Créer des emplois et relancer la réduction du temps de travail sans perte de salaire. Alors que le gouvernement verse des aides aux entreprises sans contreparties, il doit bloquer les licenciements, les délocalisations, les fermetures d'entreprises, y compris en les nationalisant !

Garantir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein. Abroger les régressions opérées depuis 1993 pour favoriser, entre autres, l'embauche en CDI de jeunes. Augmenter les cotisations des entreprises pour financer nos retraites complémentaires afin de garantir le maintien de l'AGIRC.

Préserver et renforcer les services publics. Ils sont indispensables pour garantir l'égalité des droits des citoyens et le développement économique sur tout le territoire. Le projet de réforme territoriale doit être retiré, c'est la mise en concurrence des régions et des territoires, c'est l'inégalité renforcée !

Défendre et promouvoir les libertés syndicales, faire respecter le droit syndical mis en cause ici et là. Obtenir l'annulation de toutes les mesures de répression syndicale pénalisant les militants, comme celle frappant un militant syndicaliste à La Poste des Hauts de Seine, révoqué pour son activité syndicale !

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu'ils y répondent, nous appelons les salariés à s'engager dans un processus de mobilisation, à établir et à mettre à jour partout, dans chacune de nos professions et entreprises, leurs revendications d'augmentation de salaire et d'embauches, de compensation des départs et de résorption de la précarité, de maintien et défense des acquis sociaux. Toutes nos exigences revendicatives ont leur place à prendre dans le 9 AVRIL car toutes se heurtent à la politique d'austérité du gouvernement - MEDEF qui est l'adversaire commun à tous les salariés, du public et du privé, quelle que soit leur profession.

Salaries du public et du prive il y a urgence a mettre fin a l'austerité et a satisfaire nos revendications :

Jeudi 9 avril 2015 greve interprofessionnelle et manifestation

Tous en greve pour le retrait du pacte de responsabilite et du projet de loi Macron !

Manifestation a paris rendez-vous place d'italie 13H en direction de l'Assemblée nationale (Invalides).

Solidaires 92, FSU 92, CGT 92, FO 92

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Pour la démocratie et le progrès social !

Austérité / Macron : c'est non !

Collectif 3A

La crise, dans ses dimensions politique et sociale, s'approfondit mais le gouvernement s'entête et choisit l'autoritarisme pour imposer sa loi Macron ! Si elle était adoptée, cette loi voulue par le Medef et la droite, organiserait une insécurité sociale généralisée : conditions de travail et de rémunérations attaquées avec la déréglementation du travail du dimanche et de nuit, toujours plus de libertés pour les patrons et moins de droits pour les salariés, attaques profondes sur le logement, les transports, les hôpitaux publics…

Encore une fois les femmes et les jeunes en seraient les premières victimes.

Guidée par une logique de déréglementation, qui n'a comme objectif que le maintien des profits au détriment des salaires, des pensions, de la protection sociale, cette loi suscite de vives oppositions que le couple Hollande-Valls refuse d'entendre ! Restés sourds aux critiques des représentants des salariés et au désaveu même d'une partie de la majorité parlementaire, ils ont fait le choix de passer en force en utilisant le 49-3 !

Partout en Europe, sous la houlette de la BCE et de la commission européenne, la démocratie est bafouée pour imposer l'austérité.

Face à ces attaques, le Collectif 3A appelle à poursuivre et amplifier les mobilisations !

Nous appelons les salariés, et plus largement tous les citoyens, à se rassembler pour agir contre les politiques d'austérité et imposer le retrait de la loi Macron.

L'ouverture des discussions au sénat, à compter du 6 avril prochain, doit être l'occasion de nouveaux temps forts ! C'est pourquoi le collectif 3A appelle notamment à :

  • Participer aux mobilisations existantes ou en cours de construction. D'ores et déjà, une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles est annoncée, le 9 avril, à l'appel de plusieurs organisations syndicales.
  • Interpeller les parlementaires, sénateurs et députés, entre autre par la signature de la pétition contre la loi Macron, http://appelcontrelaloimacron.wesign.it/fr, déjà signée par plus de 1 000 responsables d'organisations syndicales, associatives, citoyennes et politiques.
  • La tenue de rassemblements et débats unitaires sur l'ensemble du territoire dont un grand meeting à Paris.

Ensemble, mettons fin à l'austérité ! Obtenons le retrait de la loi Macron ! Imposons d'autres choix !

Le Collectif Alternatives A l'Austérité est constitué d'organisations syndicales, associatives, citoyennes et politiques

Source : message reçu le 18 février 20h


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Mobilisons-nous contre l'austérité, tous en grève le 9 avril

Intersyndicale éducation 93

Le 9 avril 2015, l'intersyndicale nationale CGT, FO, FSU, Solidaires appelle tou-te-s les salarié-e-s du public et du privé à être en grève et à manifester pour refuser la politique d'austérité du gouvernement (CICE, Pacte de responsabilité, loi Macron...).
Dans l'Éducation nationale, les politiques austéritaires frappent de plein fouet l'ensemble des personnels : blocage du point d'indice jusqu'en 2017, créations de postes insuffisantes pour faire face à la hausse démographique, recours massif à l'embauche de personnels non-titulaires, réformes visant avant tout à faire des économies de moyens (éducation prioritaire, réforme du lycée, réforme des statuts, réforme du collège...). La Seine-Saint-Denis subit d'autant plus ces politiques que les élèves du département sont eux-mêmes très fortement touchés par la crise économique et sociale et la dégradation de l'ensemble des services publics.

L'intersyndicale de l'éducation 93 revendique dès maintenant :

  • l'augmentation générale des salaires de tous les personnels de l'éducation nationale ;
  • le maintien des seuils historiques d'élèves par classe dans les établissements de la Seine-SaintDenis (30 en seconde, 25 en collège non-classé, 24 en ZEP, 23 en sensible ; pour le 1er degré, hors éducation prioritaire : 25 en élémentaire, 27 en maternelle, en éducation prioritaire : 23 en élémentaire, 25 en maternelle) ; le maintien des décharges de direction « 93 » du 1er degré ;
  • le respect des horaires réglementaires en lycée professionnel (2 000 heures manquantes en bac pro 3 ans) ;
  • Un plan de rattrapage et de développement du système éducatif en Seine-Saint-Denis pour créer tous les postes nécessaires à la réussite de tous les élèves du département ;
  • l'abrogation et la réécriture des décrets mettant en place la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré ;
  • le retrait immédiat des circulaires d'application des décrets du 20 août 2014 et du décret sur les IMP, décrets qui doivent être suspendus et réécrits dans le sens d'améliorer les garanties statutaires existantes ;
  • un plan de titularisation pour tous les personnels précaires (450 contractuels dans le 1er degré, 12% des collègues dans le second degré).

L'intersyndicale 93 de l'éducation (SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUipp-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Educ'action, SUD Education) appelle les collègues à se réunir en assemblée générale d'établissement et de ville, à débattre de leurs revendications et des modalités d'action pour forcer le gouvernement à changer de politique et obtenir satisfaction sur leurs revendications.

Elle appelle tous les personnels à être en grève le 9 avril 2015.

Elle appelle tous les personnels à participer massivement à la manifestation à Paris Rendez-vous a 13 heures place d'italie

Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6387


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Face à l'austérité et à la loi des patrons !

Le 9 avril, toutes et tous en grève et manifestations

CNT

Le 9 avril 2015, la CNT participera à la journée de grève et de manifestations initiée par les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires. Loi Macron, CICE, réductions drastiques des budgets alloués à la santé et au social, fermetures d'hôpitaux, de classes, d'usines, réforme de l'assurance chômage, stagnation des salaires... partout la colère enfle face au désastre économique, politique, écologique et social qui frappe de plein fouet les classes populaires du pays. La CNT assiste avec satisfaction à la multiplication des initiatives locales, le plus souvent unitaires - et ce malgré les bureaucrates patentés - favorisant l'émergence d'une nouvelle dynamique d'espoirs et de luttes sociales qu'il nous faut faire converger dans la rue le 9 avril.

Dans le même temps, nous assistons à une accentuation des politiques répressives à l'endroit des travailleurs et travailleuses et de tou-te-s ceux et celles qui s'opposent aux politiques anti sociales ou anti écologiques : licenciements pour fautes par ci par là, avertissements, convocations et mises à pied se multiplient.... Suite au décès de Rémi Fraisse en octobre dernier, l'État s'est permis de laisser intervenir des milices sur la ZAD de Sivens… oui des milices ! Dans le même ordre d'idée, le terrorisme permet au gouvernement de détourner l'attention des enjeux sociaux afin de mieux faire passer ses réformes et ses lois sécuritaires !

Pour la CNT, plus que jamais, l'heure est à une riposte d'ampleur, notamment face à une loi Macron qui vise à détruire tous les droits et acquis des travailleur.se.s - travail du dimanche, de nuit, prud'hommes, contrat de travail, CHSCT, délit d'entraves patronaux, code du travail - et qui, couplée avec la future loi sur les Instances Représentatives du Personnel, la réforme de l'Inspection du Travail, et la probable remise en cause des 35 heures nous permet d'affirmer sans détour que ce gouvernement de sociaux traîtres aura bien manœuvré en faveur des intérêts du grand Capital. De plus les patrons attendent avec impatience cette loi qui leur permettra d'user du « fait du prince » sans entraves : l'ambiance au travail que tout un chacun connaît, les fermetures de sites et les licenciements collectifs sont là pour nous le rappeler. Tous ces facteurs créent ainsi le terreau qui renforce quotidiennement l'extrême droite.

C'est pourquoi la CNT et ses syndicats ont décidé de mettre toutes leurs forces dans la bataille à venir. Partout, nous populariserons nos analyses et critiques de la situation et notamment des conséquences désastreuses de la Loi Macron et des politiques d'austérité pour les classes populaires. Partout nous développerons les perspectives de luttes et soutiendrons les actions mises en œuvre par les travailleur.se.s afin de faire du 9 avril un point d'appui à la construction d'une grève interprofessionnelle et reconductible : une grève générale que nous appelons de nos vœux afin de renverser le rapport de force et de construire l'alternative anticapitaliste, internationaliste et autogestionnaire.

Enfin, le 9 avril, alors que certaines bureaucraties syndicales semblent privilégier une manifestation centralisée, excluant ainsi l'immense majorité des travailleur.se.s en lutte et les désarmant en affaiblissant leurs capacités de grève, la CNT invite toutes et tous à faire converger les revendications des différents secteurs et à participer massivement aux initiatives prises localement, afin de faire échec à la loi Macron, aux politiques d'austérité et à la précarité, pour défendre nos droits, nos acquis et nos libertés !

La CNT

Source : http://www.cnt-f.org/face-a-l-austerite-et-a-...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Jeudi 9 avril : mobilisation interprofessionnelle

Loi Macron :

le gouvernement passe en force pour faire reculer les droits des salariés

CGT

Le gouvernement a fait le choix, pour la première fois depuis 2006 et le Contrat Première Embauche, de recourir au 49-3 pour faire passer le projet de loi Macron sans vote à l'assemblée nationale. Après avoir choisi d'inscrire dans la loi les propositions du Medef, le gouvernement passe à nouveau en force en contournant la représentation nationale. Encore un déni de démocratie !

L'impossibilité du gouvernement à faire voter un tel texte constitue un sérieux échec.

La prise de conscience des députés sur les arguments, notamment apportés par la CGT, est une première étape dans une dynamique pour les salariés, que nous devons amplifier. En effet, le projet de loi Macron donne plus de liberté au patronat et à la finance et moins de droits pour les salariés, et ne permettra aucune création d'emploi.

Le projet de loi contient quatre mesures particulièrement dangereuses :

La déréglementation des licenciements

Avec la loi dite de sécurisation de l'emploi, les ruptures conventionnelles et la multiplication des contrats précaires, il est aujourd'hui très facile de licencier. Cependant, le projet de loi va plus loin et casse encore les protections dont bénéficient les salariés en cas de plan social :

  • lorsque des licenciements ont lieu dans une entreprise placée en redressement ou liquidation judiciaire, le contenu du plan social sera désormais apprécié à l'échelle de la filiale et pas du groupe. Cela exonère de toute responsabilité les grands groupes de sociétés et facilite encore les licenciements boursiers en leur permettant de mettre en faillite artificiellement des filiales pour pouvoir « dégraisser » ;
  • l'employeur peut décider seul quel site sera touché par les licenciements économiques et quel site sera épargné, sans même que les syndicats aient leur mot à dire. Normalement l'employeur doit mettre en œuvre des critères précis pour désigner les salariés licenciés (âge, charge de famille, compétences etc.). C'est désormais la porte ouverte à l'arbitraire et aux discriminations entre salariés d'une même entreprise ;

Le gouvernement enterre tout contrôle par l'inspection du travail des licenciements de moins de dix salariés.

La banalisation du travail du dimanche

Dans le commerce, le projet de loi permet de :

  • passer de cinq à douze dimanches ouverts par an ;
  • pour toutes les zones qui seront considérées comme des zones touristiques, ouvrir 52 dimanches par an et ouvrir jusqu'à minuit ;
  • le projet de loi ne prévoit aucune compensation salariale ou horaire minimale.

Ces mesures banaliseront le travail du dimanche et risquent de casser les contreparties qui existent actuellement. De nombreuses études démontrent que cela ne générera aucune création d'emploi : un achat du dimanche se substituera à un achat du lundi et un emploi du dimanche supprimera un emploi le lundi ! C'est l'ensemble des salariés qui sont concernés, si d'avantage de salariés du commerce travaillent le dimanche ou la nuit, cela nécessite plus de transports, de dispositifs de garde d'enfants…Ces dispositions nuisent particulièrement aux femmes qui représentent déjà 80% des salariés à temps partiel et sont très présentes dans le secteur du commerce.

La casse de la justice prud'homale

Après avoir supprimé l'élection des conseillers prud'homaux, le projet de loi Macron vise à limiter l'action des juges syndicaux et à les remplacer par des juges professionnels ne connaissant pas le monde du travail. Pour améliorer la justice prud'homale, et accélérer les procédures pour les salariés, la CGT a fait de nombreuses propositions. La priorité est d'augmenter les moyens des conseils de prud'hommes pour accélérer les procédures.

La privatisation et la déréglementation de nombreux secteurs

Après la privatisation désastreuse des autoroutes, le projet de loi continue à vendre les « bijoux de famille ». Il prévoit notamment la privatisation de deux aéroports (Lyon et Nice) et du groupe stratégique industriel d'armement (GIAT), la libéralisation de la filière de traitement du sang et des transports en autocar.

Au lieu de passer en force, le gouvernement ferait mieux d'entendre les salariés. Pour créer des emplois durables, la Confédération Européenne des Syndicats et l'ensemble des organisations syndicales européennes proposent de rompre avec les politiques d'austérité et d'adopter un plan de relance. Alors que les richesses que nous créons servent de plus en plus à rémunérer les dividendes et le capital, il est nécessaire pour sortir de la crise de revaloriser le travail et d'augmenter les salaires et les pensions.

De premiers reculs du gouvernement qui en appellent d'autres

La mobilisation des salariés a déjà permis de faire évoluer le texte et d'obtenir :

  • l'obligation d'appliquer le droit français pour les salaires des routiers circulant en des entreprises étrangères circulant en France ;
  • un statut pour le défenseur syndical qui accompagne les salariés en justice.


Le gouvernement a reculé sur :

  • le secret des affaires, qui aurait limité la liberté d'expression dans l'entreprise et permis à des employeurs d'envoyer en prison des lanceurs d'alerte, des syndicalistes ou des journalistes ;
  • la réforme de la médecine du travail, qui visait à limiter l'action des médecins du travail et la responsabilité des employeurs.

Cependant, le risque existe que ces dispositions reviennent dans d'autres textes. Seule la mobilisation l'empêchera !
La CGT appelle les salariés à se mobiliser pour faire entendre leurs revendications notamment le 9 avril, lors de la journée d'action et de grève interprofessionnelle.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1296


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Manif contre la loi macron

Sud-Rail

Dans le cadre de ce mouvement, le syndicat Sud-Rail souhaite aborder les sujets suivants :

1- Ouverture de négociations sur le budget 2015 (Emplois au statut, Salaires, et abandon des orientations budgétaires « Excellence 2020 » en faveur d'un service public prenant en compte la sûreté, la sécurité des voyageurs et des agents pour une ré humanisation des gares et des trains, par l'arrêt de l'ensemble des projets remettant en question le nombre et les plages horaires d'ouverture des gares et guichets ainsi que de l'équipement des trains agent seul.
2- Maintien de l'unicité de l'entreprise et du caractère indivisible du système ferroviaire basé sur la sécurité et la qualité de service. Intégration des fonctions essentielles.
3- Maintient de la représentativité tenant compte des cheminot-es transférés à l'EPIC réseau pendant la période transitoire.
4- Maintien des CE régionaux. Garantie que la propriété du matériel TER de sa maintenance restent confiés au cheminot-es du matériel.
5- Garantie que l'ensemble des relations Voyageurs actuelles par rail sont maintenues et ne font pas l'objet de suppressions ou de remplacement par des dessertes autocar.
6- Changement de la politique menée à Fret SNCF, retour à une politique de proximité et de développement.
7- Situation concernant le plan social annoncé suite à la perte du trafic Fret Danone.
8- Sur la région de Chambéry, ce sont plus de 60 cheminot-es qui devraient faire les frais de ces choix.
9- Plan de Régénération du réseau dont nous connaissons l'extrême vieillissement

Source : http://www.sudrailpsl.org/
Source : message reçu le 2 avril 23h


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Contre l'austérité : Toutes et tous en grève le 9 avril

Alternative Libertaire

CGT, FO, Solidaires et FSU appellent à une journée de grève et de manifestations contre le blocage des salaires, la politique d'austérité et la loi Macron. Chacune de nos défaites aiguise l'appétit des patrons. Stop ! Renversons la vapeur. Gagnons ce bras de fer contre ce gouvernement au service du patronat.

Banalisation du travail du dimanche et de nuit (donc baisses des salaires pour la plupart des salarié.e.s concerné.e.s), destruction des moyens de défense des salarié.e.s, délinquance patronale facilitée, nouvelles privatisations, impossibilité pour les salarié.e.s de récupérer des indemnités si un plan de licenciement est jugé illégal par la justice… la loi Macron arrive au Sénat le 7 avril sous une forme quasiment inchangée par rapport à la version de décembre. Si les manifs des notaires et huissiers ont fait reculer le gouvernement, les travailleurs et les travailleuses le peuvent aussi !

Il y a toutes les raisons de se mobiliser

Le gouvernement est déterminé à faire passer cette loi pour l'été. Il n'a pas hésité à dégainer l'article 49.3 pour contourner le vote à l'Assemblée nationale. A nous d'accélérer la mobilisation pour le retrait de cette loi : n'oublions pas l'exemple du CPE, où la loi a été votée mais jamais mise en œuvre suite à la mobilisation de la jeunesse.

En parallèle, le projet de loi du Medef sur le dialogue social, rejeté par tous les syndicats, est repris par le gouvernement pour la fin mars. Ce projet aboutirait à l'affaiblissement des instances représentatives du personnel (CE/DP/CHSCT) dans les entreprises de moins de 300 salarié.e.s.

Enfin, le pacte de responsabilité se prolonge. L'ex-ministre PS des Finances, Moscovici, aujourd'hui commissaire européen, exige 50 milliards d'euros de coupes budgétaires en plus sur les trois ans à venir. Cette somme équivaut au budget annuel de l'Éducation nationale ! Cela signifie une nouvelle offensive contre les services publics, la destruction de milliers d'emplois dans la santé, l'éducation...

Pourtant, chaque jour, par notre travail, nous produisons suffisamment de richesses pour répondre aux besoins de toute la population. Si nous voulons construire un système réellement égalitaire, il faut commencer par mettre un coup d'arrêt à la politique du gouvernement et lutter pour l'augmentation des salaires, la réduction du temps de travail et le développement des services publics.

Construire la riposte dans l'unité et la durée

La CFDT n'appelle pas à cette journée de résistance. Normal puisqu'elle a signé tous les reculs sociaux ces dernières années.

L'enjeu de ce 9 avril est donc considérable pour affirmer la nécessité d'un syndicalisme de lutte et consolider partout l'unité d'action intersyndicale.

Nous appelons donc les syndicalistes et l'ensemble des travailleurs et travailleuses à multiplier les initiatives unitaires de mobilisation dans les entreprises, dans les branches professionnelles, dans les villes. Le 9 avril doit être un point de départ pour tenir la lutte contre l'austérité dans la durée. Mais aussi un moyen de poser les revendications de chaque entreprise, de chaque secteur au plus près des enjeux immédiats. Le 9 avril doit permettre de changer le rapport des forces à tous les niveaux.

Dès maintenant préparons l'après 9 avril pour que l'unité réalisée à la base ouvre une nouvelle période et pousse les directions syndicales à poursuivre les batailles nécessaires : heures d'infos syndicales, AG des personnels, Cahiers revendicatifs, AG intersyndicales de villes, initiatives dynamiques et festives dans les zones industrielles, départs collectifs aux manifs…

Alors que les actionnaires du CAC 40 retrouvent les dividendes records de 2008, les capitalistes nous mettent sous pression. Explosons !

JPEG - 90.8 ko

Source : http://www.alternativelibertaire.org/?Contre-...
Source : http://www.alternativelibertaire.org/?9-avril...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

9 avril : saisir l'occasion de se faire entendre

Lutte Ouvrière

Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires appellent l'ensemble des travailleurs du public et du privé à faire grève et à manifester le 9 avril prochain contre les « politiques d'austérité ». « Le pacte de responsabilité, la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale de Macron, ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salariés, des retraités et des chômeurs », peut-on lire dans la déclaration syndicale commune datant du 18 février.

Depuis des mois en effet, le patronat multiplie les attaques contre les travailleurs, avec l'aide du gouvernement. Les grandes entreprises du CAC40 ont augmenté leurs profits de 37 % et les actionnaires se sont distribué 56 milliards de dividendes tirés de l'exploitation du travail de centaines de milliers de salariés, mais les licenciements continuent et les salaires restent bloqués. Les grands patrons continuent d'obtenir du gouvernement des milliards d'aides, le CICE, le pacte de responsabilité, des allégements de cotisations sociales, qui signifieront autant d'emplois en moins dans les hôpitaux, dans les transports, dans les écoles.

Nombre de militants ouvriers savent que ce n'est pas par le dialogue social, prôné par les gouvernements et les directions des confédérations syndicales, qu'il sera possible d'imposer des reculs aux patrons, mais par un rapport de force. Les travailleurs doivent retrouver confiance dans leur capacité à rendre les coups, et pour ce faire être déjà convaincus qu'ils sont dans leur bon droit en défendant leurs revendications.

L'appel syndical à cette journée du 9 avril vient tard, alors que depuis des mois les attaques contre les travailleurs et leurs droits se multiplient. Mais elle peut être un début, si les travailleurs saisissent l'occasion de faire entendre leurs intérêts.

Aline RETESSE

Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/lutte-o...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Contre le gouvernement, la droite extrême et l'extrême droite,

Toutes et tous en grève et dans la rue le 9 avril

NPA

Au deuxième tour des élections départementales, loin de reculer, l'abstention a augmenté en particulier dans les quartiers populaires. Moins d'un électeur sur deux est allé voter, un désaveu cinglant de tous les grands partis.

Le PS perd plus de la moitié des départements qu'il dirigeait. La droite et Sarkozy rafle la mise avec plus des deux tiers des départements. Quant au Front National, avec 62 élus, il continue sa progression.

« Le cap sera maintenu »

Valls a bien été contraint de reconnaître son échec et la sanction mais pour aussitôt affirmer son intention de garder le poste et ...le cap. Invoquant hypocritement la lutte pour l'emploi, il va continuer à diminuer le coût du travail, bloquer les salaires, alimenter le chômage, liquider les services publics... Il prétend se battre contre la montée du FN, mais continue la politique qui nourrit le désespoir et le mécontentement, terreau de la montée des idées et des forces réactionnaires d'autant qu'elle s'accompagne de discriminations et de mesures policières et autoritaires qui ne font que lui donner raison.

Des surenchères contre les travailleurs et la population

Sarkozy plastronne. Il peut dire merci au PS. L'alternance est en route proclame-t-il. On change les hommes mais pas de politique. Comme le PS et Macron il nous parle du manque de compétitivité de l'économie française qu'il faudrait libérer : supprimer les 35 heures, liquider le Code du travail, supprimer les seuils sociaux...

Le FN, se présente comme le porte-parole des défavorisés, Marine Le Pen se permet même de parler du « mépris de classe » de Valls. Mais il défend les mêmes intérêts, ceux des patrons et des classes dominantes. Sa « préférence nationale » ne vise qu'à dresser les exploitéEs les unEs contre les autres.

Dans leur concurrence pour le pouvoir UMP et FN rivalisent de démagogie sur le même terrain. L'un et l'autre veulent dévoyer le mécontentement, diviser le camp des travailleurs, des classes populaires en flattant le racisme et la xénophobie.

Construire le 9 avril pour préparer les suites

Face à la droite et à l'extrême-droite, Valls et les dirigeants du PS veulent élargir leur majorité sans changer de politique. Il n'y a rien à attendre de ceux qui depuis 2012 n'ont pas fait autre chose que la politique du MEDEF.

Les frondeurs du PS mendient un « nouveau contrat majoritaire ». Le Parti communiste ou Jean Luc Mélenchon appellent à une nouvelle alternative ou à refonder la République. Tous ont en ligne de mire les élections régionales de décembre prochain. De nouvelles élections dont les travailleurs et les classes populaires n'ont rien à attendre si, par en bas, nous ne reprenons pas l'offensive pour affronter le gouvernement et mettre en échec sa politique. Sur nos lieux de travail ou de vie ont lieu des mobilisations sur les salaires ou pour l'emploi, des résistances pour le droit au logement ou contre des projets inutiles et destructeurs... c'est là que se construit un nouveau rapport de force et que se prépare l'avenir.

Depuis des semaines les politiciens occupent la une, à nous de reprendre l'offensive en faisant de la journée de grève et de manifestation du 9 avril, le point de convergence de tous les mécontentements pour les salaires et contre le chômage, pour le retrait de la loi Macron et une étape importante dans la construction d'une opposition au gouvernement unifiant les combats contre l'austérité, le chômage et le racisme.

Source : http://www.npa2009.org/agir/toutes-et-tous-en...
Source : message reçu le 3 avril 10h