Réagir (31)EnvoyeriCalPartager

mardi 12 septembre 2017 à 14h

18 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Manifestation à Paris contre la réforme du droit du travail

Trajet / parcours : départ 14h de Bastille, en direction de Place d'Italie
Bastille > quai de la Râpée > Pont d'Austerlitz > Bd de l'hôpital > Place d'Italie

Ordre des cortèges syndicaux : CGT, Solidaires, FSU, UNEF, FO

Les métros Bastille et Quai de la Râpée seront fermés.

La préfecture annonce une « présence lointaine et discrète », avec des fouilles mais pas systématiques.

Rendez-vous particuliers:

  • 10h30 : Assemblée interpro de grévistes à Saint Denis, puis départ collectif
  • 11h00 : Assemblée puis départ collectif de Montreuil, place de la Mairie
  • 12h00 : Rv du Front Social, angle Bd de la Bastille / rue Lacuée
  • 12h30 : Rassemblement et départ collectif - université - Jussieu, tour 46
  • 13h00 : Rv Front syndical de classe - marches de l'Opéra Bastille
  • 13h12 : Blocages et départ groupé du cortège lycéen de République
  • 13h30 : Départ collectif Paris 20e place Henri Krasucki
  • 13h30 : Rv féministe, intersectionnel, non-mixte - marches Opéra Bastille
  • 13h30 : Rv féministe, angle Bd Henri 4 / Place de la Bastille
  • 13h30 : Rv intermittents, précaires - angle Bd Bastille / rue Lacuée
  • 14h00 : Rv des agents de la BnF - angle rue Saint-Antoine / Bastille
  • 14h00 : Rv des emplois aidés - place Mazas / M° Quai de la Rapée
  • 14h00 : CGT spectacle / culture - angle Bd de la Bastille / rue Biscornet
  • 14h00 : Rv de Lutte Ouvrière, Quai de la Rapée
  • Point fixe d'Attac - 54 Bd de l'Hôpital, métro Saint Marcel
  • Point fixe du NPA - Quai de la Rapée
  • 18h00 : Assemblée générale Ile de France
  • D'autres rendez-vous des organisations, bientôt, ici sur Démosphère

Départs en bus

Cette page, sur Démosphère, sera régulièrement mise à jour avec les informations pratiques pour la manifestation et les tracts d'appel.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/56053
Source : message reçu le 8 septembre 21h
Source : http://www.cgtfapt77.fr/wp/?p=11941
Source : http://www.ratp.fr/informer/trafic/manifestat...
Source : http://www.cgtcochin.fr/Greve-et-Manifestatio...
Source : http://paris-luttes.info/des-departs-collecti...


Tous dans l'action

pour refuser les ordonnances de destruction sociale

Privé-public: pour un droit du travail qui protège tous les salariés

Communiqué commun Ile-de-France: CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Le contenu des ordonnances sur le code du travail vient d'être connu. Comme on pouvait s'y attendre, elles vont toutes dans le même sens: plus de précarité, de flexibilité pour les salariés, plus de souplesse, de facilités pour licencier pour les entreprises... Au-delà de la méthode, consistant à agir rapidement via les ordonnances, le discours gouvernemental sur la soi-disant concertation ne change rien. La plupart des demandes du MEDEF sont satisfaites.

Les ordonnances prolongent et aggravent la loi El Khomri dont nous continuons à demander l'abrogation.
L'inversion de la hiérarchie des normes est poussée jusqu'au bout, ce n'est plus de norme du tout. L'individualisation complète du contrat de travail est une revendication patronale pour baisser le « coût du travail » et faciliter les licenciements au motif que cela faciliterait les embauches. Non seulement des économistes ont démontré que cela n'était pas exact, mais le MEDEF se refuse à tout engagement de création d'emplois.

La fusion des instances représentatives des personnels ont pour but d'affaiblir le rôle des syndicats et l'organisation collective des salariés et par conséquent les droits des salariés.

Les salariés du public sont aussi concernés, au nom de l'équité il faudrait demain casser les statuts et aligner le public sur un privé précarisé.
Pour les jeunes c'est l'assurance de lendemain encore plis difficile pour l'entrée dans la vie professionnelle.
De nombreux signes montrent que les orientations et premières décisions du gouvernement rencontrent déjà l'hostilité d'une majorité de la population.
Les étudiants, les salariés, les retraités personne n'est épargné: baisse des APL, augmentation de la CSG, suppression de 100 000 emplois aidés, annonce de 120 000 suppressions d'emplois dans la fonction publique...

Les organisations syndical les d'Ile de France CGT, Solidaires, FSU, FO, UNEF, UNL et FIDL revendiquent de nouveaux droits pour les salariés et un code du travail protecteur.
Elles appellent à refuser les régressions annoncées dans les ordonnances en participant fortement la journée de mobilisation, de grèves et de manifestation le mardi 12 septembre.

https://pbs.twimg.com/media/DI9_NlMXUAAcoUt.jpg:large

Source : https://www.facebook.com/cgtparis/photos/a.34...


Journée d'action et de grève

dans toutes les entreprises et services.

Réforme du droit du travail : le double jeu du gouvernement

CGT

Le gouvernement a engagé des rencontres avec les organisations syndicales et patronales sur la réforme du droit du travail. Chaque organisation est reçue individuellement, en tout et pour tout six fois une heure, pour 120 ans d'histoire sociale ! La CGT a décidé de participer à ces réunions avec un double objectif :

  • avoir une législation du travail renforçant les droits de l'ensemble du monde du travail (salariés et non-salariés) ;
  • dénoncer l'idée selon laquelle les droits collectifs seraient responsables du chômage.

Sur la base d'un document de 15 pages, la CGT a mis sur la table des propositions allant dans ce sens. Personne ne peut donc évoquer la désertion et le refus de discuter de la CGT dans ce processus.

Où en est-on à ce jour ?

D'un côté, les syndicats sont reçus sans que le ministère ne dévoile précisément ses intentions. De l'autre, il faut lire la presse pour découvrir les principales mesures du futur projet de loi.

On y apprend, par exemple, qu'un CDI de « projet », dans la droite ligne du CPE (Contrat Première Embauche) rejeté par la rue en 2006, serait créé pour allonger dans le temps la précarité et pour supprimer toutes contraintes financières pour les employeurs. Ce n'est ni plus ni moins qu'une vieille revendication du Medef.

On y apprend également qu'il serait laissé la possibilité de licencier des salariés qui refuseraient d'adapter leur contrat de travail à un accord d'entreprise, même minoritaire. Dès lors, un salarié refusant une baisse de son salaire prévu dans un accord serait licencié sans possibilité de recours.

Et la liste est longue…

Alors que 70% de l'opinion publique et une majorité de syndicats ont rejeté la loi dite El Khomri, ce gouvernement veut écrire une loi pire que la précédente !

La CGT refuse de servir d'alibi ou de faire-valoir dans le cadre d'un dialogue social pipé d'avance.

Nous refusons d'ores et déjà d'entendre dire fin septembre que les ordonnances, présentées par le gouvernement, auraient été co-élaborées avec les syndicats. C'est pourquoi notre organisation a lancé une campagne d'information, de débat mais aussi de mobilisation dans les services, les entreprises et les territoires, dans le public comme dans le privé. Ces initiatives se prolongeront tout l'été car il n'est pas question d'accepter ce marché de dupes.

La CGT considère que la mobilisation doit s'amplifier, s'ancrer sur tous les lieux de travail, dans un cadre unitaire le plus large possible. La rentrée de septembre doit être la traduction des résistances, du mécontentement et d'une volonté de changement en matière économique et sociale.

C'est pourquoi elle propose de faire du 12 septembre, une journée d'action et de grève dans toutes les entreprises et services.

https://img.over-blog-kiwi.com/0/67/44/49/20170830/ob_aee62a_12-septembre-bastille-place-d-italie.jpg

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3131
Source : http://www.cgt.fr/Reforme-du-droit-du-travail...
Source : message reçu sur Front Social le 27 juin 20h


Code du travail : mort sur ordonnances

Solidaires

Pas de bonne surprise pour l'Union syndicale Solidaires dans ce que vient de présenter le gouvernement, qui tout en vantant le dialogue social n'a pris la peine ni de consulter notre organisation ni même de lui faire parvenir les textes. Nous prendrons le temps de décortiquer en détail ceux-ci mais voici déjà quelques exemples de ce qui nous attend si nous ne nous mobilisons pas :

La facilitation des licenciements collectifs et individuels constitue un gros morceau de la nouvelle loi :

  • Les ruptures conventionnelles collectives deviennent possibles. On sait que les ruptures individuelles étaient déjà massivement utilisées pour des licenciements déguisés (plus de deux millions à ce jour), maintenant il sera possible de faire pression pour imposer ce mode de départs soi disant « volontaires » par accord d'entreprise sans passer par les obligations du Plan de sauvegarde de l'emploi.
  • De plus on revient au niveau national (et non plus mondial) pour l'appréciation des difficultés des entreprises qui veulent recourir aux licenciements économiques.

La remise en cause de la hiérarchie des normes, c'est-à-dire de la protection collective de tous-tes les salariées continue :

  • Les entreprises pourront négocier, sur le temps de travail (c'était déjà possible), désormais ce sera aussi sur la rémunération, la santé au travail et les mobilités. C'est le dumping social généralisé !
  • Les branches pourront décider de modifier les règles du CDD (alors que précédemment c'était la loi qui les régissait) et recourir au contrat de chantier ou de projet, ce qui viendra renforcer la précarité des emplois et met en réalité fin au CDI.

Pour les salarié-es des petites entreprises :

C'est la remise en cause de la représentation syndicale des salarié-es dans l'entreprise et la possibilité pour le patron d'organiser tout seul ses propres « référendums »… le seuil sera de 50 salarié-es (avec un délégué du personnel non mandaté et progressivement sans aucun syndicat dans les entreprises de moins de 20 salarié-es). L'organisation de ces « référendums » renverra en réalité au plébiscite des décisions patronales dans les entreprises sur fond de pressions et de chantage à l'emploi…

Au delà, ce qui était annoncé est confirmé : fusion des instances de représentation du personnel et disparition des CHSCT, barème impératif aux prud'hommes, mise en place des plafonds pour protéger les patrons et délai de recours au contentieux ramené à un an (auparavant de 2 ans), limitation drastique des maigres droits liés à la pénibilité.

Et cerise sur le gâteau de Pierre Gattaz, les patrons pourront se reconvertir en inspecteurs du travail…

Pour Solidaires, les syndicats qui donnent l'aval à de telles politiques prennent de lourdes responsabilités, celles d'accompagner la dégradation de la situation de celles et ceux qui travaillent ou vont travailler. Au nom de quoi ? De la « défense de l'emploi » ? On connaît les effets des mesures précédentes qui n'ont conduit qu'à plus de chômage et de précarités. Bientôt de moins en moins de personnes seront protégées par les mêmes garanties collectives. Si nous ne les arrêtons pas, où s'arrêteront-ils ?

Nous voulons les arrêter dans nos entreprises, nos services, dans les administrations qui risquent d'être demain touchées par des mesures identiques, dans les communes, les départements. Nous participerons et impulserons les réunions intersyndicales avec toutes les organisations et les équipes syndicales qui le souhaitent et avec l'ensemble du mouvement social.

Le 12 septembre, tous et toutes dans la grève et dans la rue…
pour engager le combat dans la durée

Source : http://solidairesparis.org/Code-du-travail-mo...


Projets Macron c'est la régression !

Arrêtons-les !

CGT Ile de France

Depuis plusieurs semaines, la CGT alerte les salariés et les retraités sur les dangers du « projet Macron » et sa « nouvelle loi travail ». Pourquoi le gouvernement refusait-il de communiquer toutes les informations aux organisations syndicales avant le 31 août ? Parce que les mesures qu'il prévoit sont dangereuses pour les salariés !

En effet, une nouvelle fois, comme avec la loi El Khomri, du précédent gouvernement, il s'agit d'imposer la destruction du code du travail sur ordre du MEDEF !

Les mesures envisagées ont pour fil rouge : toujours plus de flexibilité, plus de précarité, moins de rémunération, moins de droits, moins de protection notamment en matière de santé et de couverture sociale.

C'est la fin du code du travail, avec la remise en cause de la « hiérarchie des normes » privilégiant l'accord d'entreprise au détriment des conventions collectives, accords de branches et du code du travail !

C'est la remise en cause du CDI, avec la création d'un CDI « d'opération » pour les « missions et les projets »à partir d'un accord de branche où toutes les professions seraient touchées et particulièrement les cadres.

C'est l'instauration d'un CDD simplifié pouvant être renouvellé jusqu'à une durée de 5 ans.

C'est l'élargissement du travail de nuit pour les employés du commerce au détriment de leur santé et du niveau de leur rémunération.

Un accord d'entreprise pourrait agir sur le congé maternité normalement défini par la loi.

C'est le plafonnement des indemnités prudhommales avec limitation des dommages et intérêts versés aux salariés par l'employeur en cas de licenciement abusif !

S'y ajoute la simplification des règles de licenciement tous azimuts. Quand on sait que 92 % des contentieux aux prud'hommes concernent des licenciements abusifs, le gouvernement veut délivrer au patronat un permis de licencier sans contrainte.

Afin de mieux contourner les instances représentatives des salariés, le gouvernement a décidé de regrouper CE, CHSCT et DP en une seule instance.

Il veut aussi mettre en place le référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur et mettre fin au rôle de négociation du délégué syndical. Moins de moyens aux élus dans les entreprises et moins de droits syndicaux, c'est moins de droits pour tous les salariés.

Au programme des régressions sociales, c'est aussi l'affaiblissement de la protection sociale avec la suppression de cotisations sociales et le transfert vers l'impôt (CSG + 1.7 % y compris pour les retraités !)

Mobilisons-nous pour empêcher les mauvais coups et imposer une politique sociale digne du XXIème siècle !

Mardi 12 septembre
Tous en grève et à la manifestation

Les propositions de la CGT :

Code du travail simplifié renforçant les droits des salariés et de leur représentation, respect de la hiérarchie des normes.

Hausse du SMIC à 1800 euros avec obligation de négociation par branche pour mise à niveau de l'ensemble des seuils d'accueil par qualification et diplôme.

Hausse des pensions de retraite et des minima sociaux sur la base de cette proposition de SMIC.

Mise en oeuvre effective de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes avec mesures contraignantes

(pénalités financières) pour les entreprises non respectueuses.

Réduction du temps de travail à 32 heures de référence hebdomadaire avec négociation de mise en oeuvre par branche.

Retraite à 60 ans avec taux de remplacement à 75% minimum du SMIC.

Développement et extension des droits à la protection sociale par un renforcement de la Sécurité sociale.

Allocation d'autonomie pour les étudiants.

Développement de la démocratie sociale avec développement des prérogatives de chacune des IRP, du dialogue social et de la négociation collective.

Développement des droits participatifs des salariés à la démocratie sociale et aux stratégies d'entreprises.

Loi d'amnistie pour l'ensemble des représentants des salariés.

Propositions économiques

Plan de reconquête et de développement de l'industrie conjuguant développement technologique et emplois avec préservation de l'environnement.

Plan de reconquête et de développement des services publics veillant à l'égalité territoriale notamment en matière d'éducation, de culture, de santé et de transports publics et fret.

Conditionnalité des aides publiques avec des créations d'emplois stables et durables (généralisation des CDI).

La CGT réaffirme la nécessité d'une véritable négociation réunissant, autour d'un texte complet et assumé par le gouvernement, autour de la même table et au même moment, l'ensemble des organisations syndicales et patronale.

Plus que jamais, la mobilisation contre ce projet régressif est à l'ordre du jour.

La CGT propose de faire du 12 septembre une grande journée de grève interprofessionnelle pour imposer un code du travail de progrès social.

Manifestation unitaire

Mardi 12 septembre 14h - Bastille

14h00 - Bastille - Place d'Italie

Source : http://retraites-cgt.org/node/1011
Source : http://www.cgtfapt77.fr/wp/?p=11897


Front Social

Le 12 septembre, tou.tes en grève et dans la rue contre la loi travail xxl et pour obtenir de nouveaux droits !

Contre la guerre sociale déclarée par Macron qui veut supprimer des droits sociaux importants pour les salarié.es et casser le Code du tavail, manifestons dans toutes les villes en France à l'appel de la CGT, SUD et du Front Social.

Petit aperçu des ordonnances Macron :

  • Faciliter les licenciements (réduction à 2 mois pour contester son licenciement, réduire le périmètre d'appréciation à la France en cas de licenciement économique d'une multinationale permettant ainsi de l'exoner de sa responsabilité ou de sa bonne santé financière mondiale, supprimer l'obligation de proposer des reclassements en cas de PSE…)
  • Plafonner les indemnités de licenciement en imposant au juge un barème à ne pas dépasser. L'employeur pourra aussi ne plus être obligé d'énoncer le motif du licenciement dans la lettre
  • Fusionner des instances représentatives du personnel qui aura pour conséquence de diminuer les moyens dédiés aux délégué.es pour agir
  • Précariser le CDI en instaurant un CDI de projet
  • Généraliser sur tous les sujets des accords d'entreprise qui pourront imposer des régressions de nos droits par rapport à la loi, aux accords de branche mais aussi à notre contrat de travail
  • Transformer l'assurance chômage (qui donne droit à une indemnistaion mensuelle allant de 24 à 36 mois) en une aide sociale à la discrétion de l'État, avec obligation d'accepter le plus rapidement possible une offre d'emploi quelle qu'elle soit.

Alors n'attendons pas ! Continuons et amplifions les mobilisations initiées dès le 8 mai avec le Front Social, dans l'unité la plus large.

Salariés, chômeurs, précaires, retraités, jeunes… agissons tous ensemble. Grèves, débrayages, actions, mobilisations, manifestations tous azimuts contre Macron et ses ordonnances.

Faisons du 12 septembre, un succès et le 13, on continue tous ensemble jusqu'au retrait des ordonnances !

https://paris.demosphere.net/files/images/proxy/248e5f6464678f37321b.jpg?url=05c1510e83200c00d013694b8196ee04fbd81d08630c5d8818258bc7f7bd658cfd01f02eada5bca63ef7a3c2f780d6736a90535ecaf45feb56c62827bc5cc0ebc92240e8443598687cb0a8a44e8c5ad1e855d91105c2c0c692f58c719bf8e30acebfbdde

Source : https://www.facebook.com/events/1188276020952...


Retrait des ordonnances Macron

Communiqué commun de la CGT et FO Transports

Les Fédérations des Transports CGT et FO-UNCP se sont rencontrées ce jour pour partager leurs premières analyses des ordonnances sur le droit du travail présentées ce matin. Face à l'agression contre les droits des salariés, amplifiant les reculs sociaux de la loi El Khomri, les deux Fédérations appellent les salarié(e)s des Transports à une réponse massive.

Cette contre-réforme ne parle pas du travail, elle ne s'intéresse pas aux salarié(e)s et ne cherche pas à développer l'emploi. Elle vise uniquement à accroitre la rentabilité financière des grands groupes au seul profit des dividendes versés aux actionnaires et au détriment des droits des salarié(e)s, en les précarisant. C'est un projet totalement idéologique.

Les Fédérations des Transports CGT et FO-UNCP feront de la journée du 12 septembre la première journée de mobilisation (participation aux manifestations, arrêts de travail, piquets de grève dans les entreprises…) pour exiger l'abrogation de la loi El Khomri et le retrait des ordonnances Macron. À l'issue de cette journée, nous appelons les salarié(e)s à multiplier les assemblées générales dans les entreprises pour définir les modalités d'action pour la suite du mouvement social.

Les deux Fédérations des Transports FO-UNCP et CGT prendront leurs responsabilités en construisant le rapport de force aussi haut que nécessaire et en ne s'interdisant rien, afin d'aboutir à la satisfaction de leurs revendications.

Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Communique...


Toutes et tous en grève

Appel commun CGT-SUD-FSU-CNT - Travail - affaires sociales

  • pour le retrait des ordonnances, loi travail XXL,
  • pour l'arrêt des suppressions de postes,
  • pour des embauches à auteur des besoins au ministère

Alors que les quatre réformes majeures du quinquennat précédent ont déjà profondément détruit les droits des travailleurs, Macron veut remettre le couvert dès la rentrée. Qui plus est au pas de charge et par ordonnance, pour empêcher le débat public d'avoir lieu et la mobilisation de s'organiser. Et des raisons de se mobiliser il y en a ! La loi travail XXL, c'est la possibilité pour chaque entreprise d'imposer ses propres normes, y compris contre les syndicats majoritaires, et la mise à mort des conventions collectives, c'est le développement des contrats précaires avec notamment la généralisation du CDI « de projet », ce sont des licenciements économiques encore facilités, c'est la possibilité pour les employeurs de licencier sans motif pour un faible coût déterminé à l'avance !

En fait, il s'agit d'un processus assumé de dérèglementation à travers lequel l'Etat se voit comme l'allié du patronat et des plus riches. A terme, comme au XIXème siècle, les rapports de force locaux détermineront le niveau de protection des droits des salariés, au niveau de chaque entreprise. Et ce gouvernement ose nous parler de simplification du code du travail ! En pratique, ce travail de sape aboutira à diminuer drastiquement les droits concrets des travailleurs et à en finir avec un code du travail conçu comme référence commune à l'ensemble des salarié/es, fixant les protections les plus fortes possibles et organisant un système de sanctions ! Sous couvert de renforcement du dialogue social, c'est le retour aux conceptions les plus libérales de l'économie et du rôle de l'Etat.

L'effet principal de cette réforme, sera que le salarié sera seul avec son contrat face à son patron, avec moins de droit collectif pour le protéger, moins de représentants du personnel pour le défendre, un recours aux prud'hommes de plus en plus restreint pour obtenir de moins en moins de réparation. Le dernier recours des salariés serait alors le service public de l'Inspection du travail (agents de contrôle et service de renseignement). Sauf que L l'adoption de cette loi aurait aussi des conséquences profondes sur nos services. Comment contrôler le respect de la réglementation, comment renseigner les salariés quand l'essentiel du droit est élaboré au niveau de chaque établissement ? Ce n'est pas un hasard si la ministre nous affirme dans le même temps que nos missions de contrôle doivent évoluer vers « plus de conseil ».

En même temps qu'il détruit les droits des travailleurs, le gouvernement affaiblit les institutions chargées de les faire appliquer, au premier rang desquelles figurent nos services. Les suppressions de postes et les réorganisations que nous subissons découlent en effet de d'une volonté politique et de choix délibéré et non de contraintes qui s'imposeraient à nos dirigeants. Il n'y aurait pas d'argent pour pourvoir les postes vacants, pour recruter, pour maintenir un service de proximité ouvert aux usagers, pour débloquer les carrières et le point d'indice. Mais il y en a pour une réforme de l'Impôt sur la fortune (ISF) qui profitera aux plus riches et coûtera 3 milliards d'euros, pour maintenir le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) qui coûte 20 milliards chaque année et ne crée pas un seul emploi !

La seule solution pour empêcher cette nouvelle régression est une mobilisation d'ampleur des salariés du privé comme du public. La journée de grève du 12 septembre appelée par plusieurs confédérations syndicales peut être le point de départ d'une riposte interprofessionnelle et, dans nos services, une nouvelle étape de mobilisation pour obtenir l'arrêt du plan social en cours au ministère. Nos organisations appellent donc les agents à faire grève et à participer aux manifestations pour affirmer notre refus de la casse des droits des travailleurs et de la casse de nos services et notre exigence d'un droit du travail protecteur des travailleurs, avec ou sans emploi avec des services de contrôle dotés de moyens suffisants pour le faire respecter.

Source : http://cgt-tefp.fr/appel-cgt-sud-fsu-cnt-le-1...


Loi travail 2... Ordonnances ou pas... On n'en veut pas !

SUD PTT

La loi d'habilitation sur les ordonnances sur le travail a été présentée le 28 juin dernier au Conseil des Ministres.

Tandis que le nouveau Président fait son show de politique générale lundi 3 juillet devant le Congrès (Assemblée Nationale et Sénat réunis) tandis que Trump est invité le 14 juillet sans doute pour fêter les lois liberticides sur l'état d'urgence, ou la sortie de l'accord climat des Etats-Unis, une « concertation syndicale » opaque est en cours dans les bureaux feutrés du Ministère du travail.

Une grève nationale aura lieu le 12 septembre, il est urgent que toutes les organisations syndicales nationales, que les intersyndicales locales se saisissent dès aujourd'hui de cette date et la préparent dans l'action commune.

Pour SUD PTT et Solidaires, même si le contenu des ordonnances sera élaboré au fur et à mesure, il est clair qu'avec le cadre de la loi d'habilitation ainsi posée, ce ne sont que des régressions de droits qui se profilent pour les salarié-es, et seront encore particulièrement touchés les jeunes, les plus précaires dont une majorité de femmes.
Ensemble, toutes et tous, ne laissons pas l'ultra libéralisme à la Macron et le Medef régir nos vies !
Les distributions de dividendes, les cadeaux fiscaux et la flexibilisation totale des salarié-es ne sont pas créateurs d'emplois stables et permettant de vivre dignement !
Luttons pour la réduction du temps de travail, pour la hausse des salaires, pour des services publics au service de tous et toutes !

Grève le 12 septembre 2017 !

Source : http://www.sudptt.org/Ouverture-de-la-campagn...


Le programme Macron :

Un projet de démantèlement de la protection sociale,
de la santé et des services publics !

Ensemble, défendons et renforçons notre bien commun !

CGT fonction publique, santé, ...

La France gouvernée comme une entreprise et par ordonnances... Où est la démocratie ?

Les premières orientations et annonces du Président de la République, du Premier ministre et du gouvernement se succèdent à une cadence infernale et sont porteuses de lourds reculs pour l'ensemble du monde du travail.

Le haut niveau de l'abstention, des votes blancs et nuls, l'importance des voix recueillies au premier tour par les candidat.e.s portant un projet alternatif lors des élections présidentielles et législatives soulignent que ceux qui nous gouvernent n'ont pas un blanc-seing pour appliquer leur programme. C'est pourtant de manière autoritaire, par ordonnances, qui plus est sans discussions réelles avec les organisations syndicales, que les pouvoirs publics entendent porter des attaques sans précédent contre le droit du travail, nos systèmes de sécurité et de protection sociales, les services publics, les finances publiques.

Des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale au service de l'austérité !

Répondant aux injonctions des organisations patronales et plus particulièrement du MEDEF, de la Commission Européenne, au service des classes sociales les plus fortunées, le gouvernement entend imposer une baisse drastique de la dépense publique de plus de 60 milliards d'euros ! Ont d'ores et déjà été confirmées une amputation budgétaire du budget de l'Etat de 5 milliards d'euros au titre du second semestre de l'année 2017 et une baisse de 13 milliards d'euros des budgets des collectivités territoriales ! La feuille de route de la ministre de la santé prévoit une diminution de 15 milliards d'euros !

Porteuse d'une autre conception des finances publiques, du partage et de la répartition des richesses, la CGT propose la sortie des politiques d'austérité et l'octroi des moyens de financement dont les services publics ont besoin afin de satisfaire les droits et les besoins fondamentaux des citoyen.ne.s.

Défendre, reconquérir, développer les Services Publics !

Fruit des luttes du monde du travail, la République sociale et son organisation reposent sur la mise en place et le développement de services publics au service du plein emploi, de la satisfaction des besoins de toutes et tous, du développement économique.

Pour la CGT, plutôt que d'être abandonnés, privatisés, soumis à des logiques de compétitivité, de rentabilité et à l'austérité permanente, ils doivent, au contraire, être défendus et développés, au service de l'intérêt général tout en répondant à des
besoins nouveaux comme la transition écologique, la reconquête des activités et de l'emploi industriels, pour ne citer ici que quelques exemples.

Une Sécurité Sociale solidaire de toutes et de tous !

Au lieu de s'attaquer aux insuffisances des recettes allouées au financement de la Sécurité Sociale, les pouvoirs publics veulent la suppression des cotisations sociales au titre de l'assurance maladie et de l'assurance chômage. Dans le même temps, en augmentant la contribution sociale généralisée, les pouvoirs publics veulent étatiser toujours plus la protection sociale. C'est la baisse de la part socialisée du salaire qui est recherchée alors que ce sont les salaires et les traitements qui doivent être augmentés !

Porteuse d'une autre conception des finances publiques, du partage et de la répartition des richesses, la CGT propose la sortie des politiques d'austérité et l'octroi des moyens de financement dont les services publics ont besoin afin de satisfaire les droits et les besoins fondamentaux des citoyen.ne.s.

La France gouvernée comme une entreprise et par ordonnances... Où est la démocratie ?

Les premières orientations et annonces du Président de la République, du Premier ministre et du gouvernement se succèdent à une cadence infernale et sont porteuses de lourds reculs pour l'ensemble du monde du travail.

Le haut niveau de l'abstention, des votes blancs et nuls, l'importance des voix recueillies au premier tour par les candidat.e.s portant un projet alternatif lors des élections présidentielles et législatives soulignent que ceux qui nous gouvernent n'ont pas un blanc-seing pour appliquer leur programme. C'est pourtant de manière autoritaire, par ordonnances, qui plus est sans discussions réelles avec les organisations syndicales, que les pouvoirs publics entendent porter des attaques sans précédent contre le droit du travail, nos systèmes de sécurité et de protection sociales, les services publics, les finances publiques.

Des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale au service de l'austérité !

Répondant aux injonctions des organisations patronales et plus particulièrement du MEDEF, de la Commission Européenne, au service des classes sociales les plus fortunées, le gouvernement entend imposer une baisse drastique de la dépense publique de plus de 60 milliards d'euros ! Ont d'ores et déjà été confirmées une amputation budgétaire du budget de l'Etat de 5 milliards d'euros au titre du second semestre de l'année 2017 et une baisse de 13 milliards d'euros des budgets des collectivités territoriales ! La feuille de route de la ministre de la santé prévoit une diminution de 15 milliards d'euros !

Ensemble, défendons et renforçons notre bien commun !

En transformant et en asséchant toujours plus les moyens de financement de la sécurité et de la protection sociale, les pouvoirs publics ont pour objectif de les privatiser et de les marchandiser pour en faire une source de profit pour le secteur privé lucratif, les compagnies d'assurance, avec à la clé la fermeture d'établissements hospitaliers et des attaques contre les personnels des organismes sociaux.

A l'évidence et à l'image du rétablissement du jour de carence dans la Fonction Publique, le Gouvernement entend bel et bien réduire de manière conséquente les droits à la sécurité et à la protection sociale du monde du travail.

Des garanties pour les personnels, les citoyens et les citoyennes !

La CGT est porteuse de propositions et de revendications ayant pour objectif de construire et de garantir des protections de haut niveau pour l'ensemble des salarié-e-s, quel que soit le statut de ces derniers.

Pour la CGT, le projet de loi Travail que le Gouvernement Macron souhaite imposer à marche forcée n'est pas plus acceptable que celui adopté par 49-3 sous le précédent quinquennat dont elle demande l'abrogation.

S'agissant plus particulièrement du Statut général des fonctionnaires, la CGT rappelle qu'il est avant tout une garantie pour les citoyen.ne.s d'un agent public neutre et impartial dans l'exercice des missions publiques. C'est pourquoi la CGT appelle les
personnels à se mobiliser pour imposer d'autres choix que la casse du Code du travail et du Statut général des fonctionnaires jugés obsolètes par Emmanuel Macron.

Dans un tel contexte, nos organisations appellent les personnels, actifs et retraités, à la mobilisation pour :

  • La sortie des politiques d'austérité et l'octroi dans les lois de finances et de financement de la Sécurité Sociale 2018 des moyens de financement dont les services publics ont besoin,
  • Des services publics de pleine compétence et de proximité implantés sur l'ensemble du territoire y compris en Outre-mer,
  • Une sécurité et une protection sociale de haut niveau pour toutes et tous, avec y compris des droits nouveaux comme la prise en charge de la perte d'autonomie,
  • Les créations d'emplois nécessaires, des embauches en contrat à durée indéterminée, la titularisation des précaires,
  • Une augmentation générale des salaires et du point d'indice avec le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat, la fin de toutes les formes de rémunération au mérite, ainsi que de fortes revalorisations des retraites et des pensions,
  • Un Code du travail garantissant des protections de haut niveau,
  • Un statut général des fonctionnaires unifié, le renforcement des statuts particuliers des fonctionnaires garantissant la primauté des concours, des corps, la revalorisation et les déroulements de carrière,
  • Des mesures concrètes et contraignantes pour promouvoir l'égalité professionnelle,
  • La réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires.

Pour gagner sur nos revendications, ensemble et dans l'unité la plus large, le 12 septembre 2017, par la grève et dans les manifestations, mobilisons-nous !

Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article6226
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/l...


Pourquoi les retraités vont-ils manifester le 12 septembre ?

CGT retraités

La CGT appelle les salariés, les jeunes et les retraités à agir le 12 septembre sous toutes les formes, de la grève à la manifestation, contre la nouvelle loi Travail, la hausse de la CSG et la baisse de l'aide au logement.

Elle propose, pour lutter contre l'appauvrissement des ménages, de répondre à leurs besoins en augmentant les salaires et les pensions, de faire appliquer l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes, de simplifier le contrat de travail en généralisant le CDI.

Fillon l'avait promis au Medef, Macron l'a fait…

On se souvient que pendant la campagne présidentielle François Fillon avait promis devant une assemblée de patrons de profiter des congés d'été pour faire passer les réformes et les lois favorables au patronat. C'est ce qu'a fait Macron, en utilisant une méthode détestable.

…en tentant d'opposer entre elles les victimes de sa politique

Le gouvernement tente de faire accepter sa politique d'austérité en opposant les actifs aux retraités : il prétend financer l'amélioration du pouvoir d'achat des salariés en réduisant celui des pensions par l'augmentation de la CSG. Le 12 septembre sera l'occasion pour les salariés et les retraités de manifester leur solidarité et de s'opposer à une politique libérale qui s'attaque au monde du travail et favorise les riches, qui verront leurs impôts réduit de 3 milliards.

Résultat : Macron plus impopulaire que Hollande et Sarkozy !

Il fallait le faire ! Il l'a fait : une chute à 36 % d'opinions favorables 3 mois après son élection ! Soit bien moins que Nicolas Sarkozy et François Hollande au même stade du quinquennat. Et cela avant même d'affronter la rentrée sociale…

Des conditions favorables pour une forte mobilisation populaire

Les retraité-e-s CGT ont lancé une consultation nationale contre la hausse de la CSG et pour la revalorisation des pensions. Ils préparent une journée d'action le 28 septembre en diffusant un million de tracts et en allant à la rencontre des retraité-e-s. Le 12 septembre ils se joindront aux salariés actifs qui manifesteront contre la nouvelle loi qui vise à détruire le code du travail, le fruit de leurs luttes et la garantie que les droits de leurs enfants et petits enfants seront respectés.

Dans tous les rassemblements et manifestations les retraité-e-s seront présents pour exiger une politique favorable au progrès social !

Source : http://www.cgt63.fr/joomla3/index.php/institu...
Source : http://www.communcommune.com/2017/08/pourquoi...


Tous concerne(e)s et dans l'action

Pour ne pas subir un recul social de 100 ans !!

SUD Rail

Alors que les attaques contre les droits sociaux des salariés se multiplient, qu'elles sont mises en œuvre par un gouvernement et un président eux-mêmes mis en place par le MEDEF, il est temps d'aller dire à ses messieurs, patrons du CAC 40 et autres, qui battent des records de dividendes, qui touchent plus de 40 milliards de CICE, qui suppriment de l'emploi et précarisent le reste que nous refusons que des générations de salariés, que nos enfants, soient livrés aux affres du capitalisme !

Dans le ferroviaire aussi, le « MACRONAT » alter ego du MEDEF fait des ravages...

L'UTP, syndicat patronal du ferroviaire ( où la SNCF est majoritaire ) en est membre. C'est bien sous la pression du MEDEF que le gouvernement envisage d'accélérer l'ouverture à la concurrence !

Dans le ferroviaire aussi, les libéraux sont décomplexés après l'élection du meilleur d'entre-eux, Hervé Maurey et Louis Nègre, sénateurs UDI et LR ont transmis les principales lignes d'un projet de loi pour accélérer l'ouverture à la concurrence et la privatisation de SNCF dès 2019. Filialisation des gares, transfert des matériels, privatisation de la maintenance et transfert obligatoire des personnels à statut et contractuels, avec la bénédiction de la direction SNCF, tout y passe ! Cette ouverture à la concurrence sans passer par une phase d'expérimentation pour qu'elle soit effective dans sa totalité pour TET et TER le 03 décembre 2019 est une revendication du MEDEF alors que le 4 ème paquet ferroviaire n'en fait pas une obligation !

Mais il est troublant que les dirigeants de SNCF annoncent dans le même temps la création et l'autonomie de 2 branches « Voyages » et « Transport du quotidien » à l'intérieur de Mobilités. La création des ESV, de Gares et connexions, de la filiale Transkeo... Il ne fait plus aucun doute que la planète libérale précipite et organise la concurrence mais malgré ses dénégations, la direction SNCF oriente et coordonne activement la voie de la privatisation !

Après la loi d'Août 2014 qui était la première étape, c'est maintenant le démantèlement complet de l'entreprise publique qui est aux portes !! C'est donc bien sous la pression du MEDEF, pressé de récupérer les subventions publiques liées au transport ferroviaire que l'entreprise publique se délite, que les travailleurs du rail voient chaque jour leurs conditions d'emploi être remise en cause et le moins-disant social devenir la règle !

Chaque travailleur du rail est concerné,

il est temps d'inverser le rapport de force, de se mobiliser pour ne pas régresser !

Un préavis couvrira les cheminots en service voulant participer.

Rendez-vous nombreux le 30 août devant les universites d'ete du MEDEF a jouy-en-josas (RER C)

Montrons aux vrais inspirateurs de la politique macron que nous ne nous laisserons pas faire !!

Les mauvaises nouvelles pour les cheminots et pour l'ensemble des salariés s'accumulent.

En dépit de la mise en scène de concertation, la loi travail 2 apparaît comme la promesse de l'attaque la plus violente contre le monde du travail, celle qui fait dire à Gattaz, patron des patrons qu'il est « sur un petit nuage ».

Le résultat de telles politiques, nous le connaissons car les mêmes mesures produisent leurs effets dans d'autres pays :

  • en Allemagne où les lois Hartz ont généré une multitude de travailleurs et particulièrement de travailleuses pauvres, et renvoyé des retraité-es au travail...
  • en Grèce et en Espagne où les coupes budgétaires réduisent les services publics à peau de chagrin, et où les protections collectives du droit du travail ont été en grandes partie supprimées. Là aussi pauvreté et détresse sociale

Nous voulons renforcer les protections et les droits de ceux et celles qui travaillent dans le privé comme dans le public, défendre le droit au logement, à l'éducation et à la santé, augmenter les salaires et réduire le temps de travail, défendre les libertés publiques et individuelles ; nous ne voulons pas que nos enfants vivent moins bien que nous alors que les richesses produites explosent ! D'autres choix que la précarité et le moins disant social existent, cela s'appelle le progrès !

Nous invitons l'ensemble des travailleurs du rail, tous ceux et celles qui partagent la conviction que de telles attaques vont nous affaiblir, nous appauvrir, diviser encore plus le tissu social, à s'unir pour riposter et à se rassembler dans la grève et dans les manifestations du 12 Septembre prochain !

Macron veut aller vite et de fait, le calendrier sera très serré. Les ordonnances seront publiées, maintenant que la loi d'habilitation est adoptée, au cours du mois de septembre et elles seront ensuite soumises à la ratification du Parlement à l'automne. Cela laisse donc peu de temps pour organiser la riposte.

Nous nous sommes déjà mobilisés, unitairement avec d'autres organisations syndicales, mais aussi avec des collectifs comme le Front Social et "Nos droits contre leurs privilèges".

Attaque sur les salaires, sur les droits sociaux comme la retraite ou la protection sociale, sur le droit du travail ... Haro sur les services publics, tout le monde est concerné !

Procurez-vous sur le site SUD-Rail.fr ou auprès de vos délégués, le fascicule qui vous montrera les raisons de se mobiliser ... et rendez-vous dans la rue le 12 septembre !

Luttons massivement parce qu'un autre avenir que celui que nous promet Macron est possible !!

Source : http://www.sudrailpse.org/site/30-aout-12-sep...


En grève le 12 septembre !

École, salarié-e-s du public, salarié-e-s du privé, tou-te-s attaqué-e-s

SUD éducation

En cette rentrée, le ministre de l'Éducation multiplie les annonces de mesures hostiles aux élèves et aux personnels. Selon la même logique, les emplois et les droits des agent-e-s du secteur public ne seront pas plus épargnés. Le projet libéral de Macron touche la société dans son ensemble. Le projet le plus emblématique de sa politique est la réforme du code du travail par ordonnances. Le gouvernement attaque sur tous les fronts. Alors qu'il annonce déjà une nouvelle réforme des retraites, la grève public/privé du 12 septembre doit être le point de départ d'un vaste mouvement d'ensemble pour mettre un coup d'arrêt à cette offensive ultra-libérale.

L'école dans la ligne de mire

En cette rentrée, le ministre de l'Éducation multiplie les annonces de mesures hostiles aux élèves et aux personnels.

Dans le 1er degré, la gestion des 12 élèves par classe est d'ores et déjà une farce : moyens en personnels insuffisants, bâtiments inadaptés, remise en cause des dispositifs Plus de Maîtres Que de Classes (qui étaient supposés compenser la disparition des RASED). Le ministre voudrait en outre imposer ses conceptions pédagogiques rétrogrades, notamment en ce qui concerne l'apprentissage de la lecture.

Le ministère imposera aux enseignant-e-s et aux élèves de CP et de 6e des évaluations nationales unanimement décriées par les communautés éducatives et scientifiques.

Dans le 2d degré, le pire des réformes de ces dernières années est conservé et l'autonomie des établissements est encore accentuée. Le ministre prétend ainsi donner le pouvoir de recrutement aux chef-fe-s d'établissement et met en chantier la remise en cause du baccalauréat et du droit aux études supérieures.

Dans l'enseignement supérieur, le ministère prépare la sélection à l'entrée de l'Université pour masquer son refus de mettre les moyens nécessaires pour une université ouverte à tou-te-s.

À tous les niveaux, cette rentrée ne pourra à nouveau être assurée qu'avec des personnels précaires, le ministère ne recrutant même pas tous les postes ouverts au concours, pourtant déjà insuffisants.

Dans sa conférence de presse de rentrée, le ministre prétend que le budget de l'Éducation nationale augmente fortement. En réalité, son ministère absorbe le champ de la Jeunesse et des Sports qui relevait auparavant d'un ministère distinct. Une augmentation en trompe-l'œil donc…

Enfin, l'école s'était vue promettre le maintien des emplois CUI-CAE par la Ministre du Travail. Il n'en est rien : les non-renouvellements sont massifs en cette rentrée. Il s'agit d'un vaste plan de licenciements. Ces personnels (AED, CUI-CAE, services civiques…) assurent pourtant des missions essentielles. SUD éducation exige le réemploi de tous les personnels en contrat CUI-CAE et la titularisation sans condition de tou-te-s les précaires.

Dès la rentrée, organisons-nous en AG, en réunion d'informations syndicales... Préparons la résistance à ce projet d'école néolibéral et réactionnaire !

La fonction publique visée

Selon la même logique, les emplois et les droits des agent-e-s du secteur public ne seront pas plus épargnés.

Le gouvernement prévoit 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires sur les cinq années à venir.

Les salaires sont gelés de nouveau : après de timides mesures en fin de mandat précédent, le gouvernement annule les augmentations prévues du point d'indice alors que se profile une hausse de la CSG.

Chez les enseignant-e-s de CP et CE1, la prime annuelle de 3000€ promise par le candidat Macron en REP est repoussée sine die.

La journée de carence en cas de maladie est ré-instaurée, dans la droite ligne du sarkozysme. Mais le gouvernement porte un tel attachement à la santé et la sécurité et la santé des personnels que ce n'est sans doute pas si important…

Les syndicats qui avaient accepté avec le PPCR (Protocole Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations) l'individualisation des carrières et les remises en cause des statuts des fonctionnaires en échange des maigres promesses de gains salariaux en sont pour leurs frais…

Nos rémunérations, nos conditions de vie et de travail vont nettement se dégrader sans une mobilisation massive pour stopper ces projets, qui préfigurent une remise en cause des statuts.

La destruction du code du travail

Le projet libéral de Macron touche la société dans son ensemble. Le projet le plus emblématique de sa politique est la réforme du code du travail par ordonnances, sans contrôle du Parlement, et après seulement six heures de réunion avec les syndicats que le gouvernement a daignés invité (Solidaires a été exclue des négociations).

L'enjeu : démunir encore un peu plus les salarié-e-s face à leur patron.

Le projet de loi travail 2 vise ainsi à plafonner les indemnités de licenciement qu'un-e salarié-e peut percevoir devant le conseil de prud'hommes. Cette mesure, réclamée depuis des années par le Medef, permettra au patron de savoir à l'avance combien lui coûtera un licenciement illégal… c'est bien pratique.

Le projet d'ordonnance prévoit également la généralisation du « CDI de projet » déjà connu dans le BTP. C'est un contrat qui dure tant que dure le projet. Quand le projet est terminé, le patron peut jeter les salarié-e-s sans indemnités de licenciement.

Le gouvernement attaque sur tous les fronts. Alors qu'il annonce déjà une nouvelle réforme des retraites, la grève public/privé du 12 septembre doit être le point de départ d'un vaste mouvement d'ensemble pour mettre un coup d'arrêt à cette offensive ultra-libérale.

Source : http://www.sudeducation.org/En-greve-le-12-se...


Pour de réelles avancées progressistes,

Ordonnances Macron, loi travail, c 'est toujours NON !!!

Communique commun CGT95, F0 95, Solidaires 95, FSU 95 et l'UNEF 95

Les Unions départementales CGT95, F0 95, Solidaires 95, FSU 95 et l'UNEF 95 se sont rencontrées le 31 août 2017 pour partager leurs premières analyses des ordonnances sur le droit du travail présentées le matin, la réforme des APL, de la CSG. ..

Cette réforme du code du travail n'apporte aucune amélioration des conditions de travail, ne répond à aucun des besoins réels des usagers et des agents des services publics, des salarié-es et des retraité-e-s , elle ne fait que le jeu du PATRONAT. Elle ne développera pas l'emploi mais le précarisera. Elle vise uniquement à accroître la rentabilité financière des entreprises au seul profit des détenteurs du capital et au détriment des droits légitimes des travailleurs. C'est un projet marqué par une idéologie néolibérale destructrice de droits sociaux n'ouvrant aucune perspective positive pour les jeunes et les moins jeunes.

Dans la continuité de la loi Rebsamen, CE, DP et CHSCT seront désormais fusionnés dans toutes les entreprises dans un << comité social et économique» : moins d'élus pour défendre les salariés, moins de moyens à leur disposition. Les CHSCT vont disparaître dans les entreprises de moins de 300 salariés.

Pour faciliter les licenciements économiques, les multinationales ne devront justifier que de leur santé économique en France.

Pour faciliter les licenciements individuels, un barème de dommages intérêts en cas de licenciement abusif est créé qui permettra aux patrons de provisionner. Sans compter, que l'employeur pourra modifier la lettre de licenciement.

Nous appelons à l'action pour la journée du 12 septembre (manifestations, arrêts de travail, piquets de grève dans les entreprises et services publics. . .) pour exiger l'abrogation de la loi El Khomri, le retrait des ordonnances Macron, de la réforme des APL et de celle de la CSG.

Nos organisations appellent à la manifestation parisienne qui partira à 14h de la place de la Bastille en direction de la place d'Italie.

Nous proposons aux salarié-e-s, fonctionnaires, retraité-e-s, étudiant-e-s, jeunes et privé-e-s d'emploi de multiplier les assemblées générales dans les entreprises, établissements et organisations pour amplifier le mouvement social, avant et après la manifestation du 12 septembre, pour définir les modalités d'action pour la suite.

Nos organisations prendront leurs responsabilités en construisant un rapport de force aussi massif que nécessaire, afin d'aboutir à la satisfaction des valeurs progressistes qu'elles défendent.

Source : http://www.cgt95.fr/le-12-septembre-2017-appe...


NON à la loi travail XXL

et à la politique antisociale du gouvernement Macron

Communiqué intersyndical universités, recherche

Nous sommes tous concernés :
Étudiant-e-s, salarlé-e-s du public et du privé, retraite-es...

Tous ensemble le 12 septembre disons :
NON à la loi travail XXL et à la politique antisociale du gouvernement Macron

Les organisations soussignées appellent les étudiant-es et le personnel de l'Enseignement Supérieur et la Recherche à se mettre en grève et à manifester le 12 septembre pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de rémunération, en se joignant aux cortèges contre la « loi travail XXL » qui seront organisés partout en France et en rendant visibles leurs revendications. Cette journée doit être l'occasion pour les agents du public de protester avec les salarié-es du secteur privé contre les politiques qui s'appliquent à l'ensemble du pays, et vont dégrader les conditions d'emploi des salarié-es du secteur privé comme du secteur public, ainsi que leurs rémunérations, y compris celles des retraité.e.s.

La rentrée universitaire s'annonce très difficile :

Annulation de 331 M€ de crédits sur le budget 2017 de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, dont 95 M€ pour la recherche et les formations universitaires et 46 M€ pour la Vie étudiante. La promesse du candidat Macron de sanctuariser le financement des universités n'a pas tenu deux mois. Mais: encore plus d'étudiant-es (+50 000), pas davantage de moyens (ni humains, ni financiers, ni immobiliers) et encore moins de personnels titulaires pour les accueillir. Les droits des personnels sont attaqués, les rémunérations baissent, les conditions de travail et d'études se dégradent. Cette situation s'aggrave avec les restructurations en cours dans nos établissements.

Refusons ensemble les attaques contre les salariés du public et les étudiants

Au vu de ses premières mesures annoncées, le gouvernement considère les fonctionnaires comme la variable d'ajustement des comptes publics : suppression de 120 000 postes dans la fonction publique, gel du point d'indice qui se poursuit, augmentation de 1,7% de la CSG sans contrepartie connue, et donc baisse de la rémunération des fonctionnaires et baisse des pensions pour 9 millions de retraitée-s à partir de 1 200 € , rétablissement du jour de carence en cas d'arrêt maladie, report après 2020 du calendrier de mise en œuvre des revalorisations salariales suite au PPCR. A cela s'ajoutent : la baisse de 5 euros des APL, la suppression des emplois aidés, à titre d'exemple, un contrat aidé coûte 9 000€ par an à l'Etat, alors qu'un emploi - sauvé ou créé grâce au crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) - coûte quant à lui entre 185 000 et 370 000€ ! Au même moment la fiscalité s'allège pour les plus riches : suppression des avoirs financiers dans le calcul de l'ISF.

Retrait des ordonnances attaquant le code du travail

La nouvelle loi travail va-t-elle faciliter l'embauche ? Va-t-elle favoriser la croissance économique ? Non, bien au contraire.

Elle détruira les droits des salarié-es, diminuera leurs revenus, augmentera la précarité et bénéficiera uniquement aux patrons. Partout ailleurs où cette politique a été mise en place, elle n'a pas apporté plus d'emplois pérennes mais plus d'inégalités. Les ordonnances discutées en toute opacité cet été seront présentées au Parlement à la rentrée. Plus que jamais, les travailleurs seront jetables : licenciement facilité, mise en place de contrats de projets (extension du CDI de chantier). Ils auront encore moins la possibilité de défendre leurs droits: fusion des instances représentatives (plus de CHSCT), contournement des syndicats et négociation « directe » employeur-salariés.

Pour les organisations soussignées, les ordonnances détruisent le code du travail et permettront la remise en cause du statut de la fonction publique. Elles constituent une attaque majeure contre tous les salarié-es, du privé et du public.

La croissance de 1 à 1,5% du PIB (soit 20 à 30Md€) doit conduire à un partage de cette richesse et à des avancées sociales !

SNTRS-CGT, CGT-FERC-SUP, CGT-INRA, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNPREES-FO, SUD EDUCATION, SGEN-CFDT RECHERCHE EPST, SUD RECHERCHE EPST, SUD ETUDIANT, UNEF

Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 7 septembre 13h


NON à la loi Travail jetable

Attac

Le « contrat de projet » ? C'est un CDD hyper-flexible : sans durée préétablie, sans prime de précarité, mais avec possibilité de licenciement à tout moment. Le plafonnement des indemnités prud'hommales ? C'est une carte blanche aux licenciements abusifs et à la délinquance patronale.Le référendum d'entreprise sur initiative patronale ? C'est une arme qui met les salarié·e·s le dos au mur pour leur imposer un projet d'accord refusé par les syndicats majoritaires. Et le « licenciement sui generis » ? Une invention exécrable pour licencier automatiquement les salarié·e·s qui refuseraient la modification de leur contrat de travail suite à « l'accord ».

Pour Macron et le Medef, c'est cela « libérer le travail » : le débarrasser du peu de protections qui lui sont encore attachées et qui « découragent les investisseurs d'investir et les entreprises d'embaucher » . Leur rêve ? Pouvoir se séparer d'un·e salarié·e aussi vite que d'un titre financier. Rien d'étonnant pour des gens qui ne voient le monde qu'à travers les lunettes de la finance et du très court terme.

Le président du Medef, Pierre Gattaz, a supplié Emmanuel Macron de « ne rien lâcher » sur cette réforme. Mais nous n'allons pas les laisser faire. Dans leur travail, les salarié·e·s mettent leur intelligence, leur savoir-faire, leur attention aux autres. Ils/elles veulent y être reconnu·e·s et respecté·e·s, et pas traité·e·s comme des Kleenex qu'on jette à la poubelle. Ils/elles valent mieux que ça !

Attac se mobilisera partout en France le 12 septembre prochain et appelle à mener des actions pour dénoncer cette « loi Travail jetable » en ciblant les députés du parti du Président rebaptisé « La régression en marche ».

Source : https://france.attac.org/agenda/article/franc...


Contre les réformes Macron : en marche le 12 septembre

CNT

inversion de la hiérarchie des normes ?

L'objectif est de renvoyer la fixation de la norme du travail là où le rapport de force est le plus faible pour nous : au niveau de l'entreprise.

Aujourd'hui, le code du travail et les conventions collectives nous donnent des droits minimaux en terme, par exemple, de temps de travail. Les accords de branche et d'entreprise ne peuvent être que mieux disant pour nous.

Demain, avec Macron, des accords d'entreprise pourront être plus défavorables : ainsi nous pourrons, par exemple, voir nos heures supplémentaires payées moins qu'aujourd'hui.

le référendum d'entreprise : plus de démocratie dans l'entreprise ?

La relation salariale est une relation de subordination. Ainsi nous travaillons sous l'autorité du patron qui a le pouvoir de nous donner des ordres, d'en contrôler l'exécution et de nous sanctionner. Afin de toucher un salaire, nous abandonnons notre liberté au seuil de l'entreprise. Le référendum d'entreprise, en laissant croire que nous sommes les égaux de notre patron, est une mystification destinée à faire passer la pilule des attaques contre nos droits.

Aujourd'hui, le référendum se fait à l'initiative des seuls syndicats.

Demain, un patron pourra organiser unilatéralement un référendum pour valider un accord d'entreprise. On voit d'ors et déjà le type de question qui peut être posé :
« Face au risque de fermeture de l'usine XX, les salariés acceptent-ils de travailler 40h par semaine sans majoration des heures supplémentaires ? »

007 : un permis de licencier pour les patrons

L'objectif est de nous mettre une pression supplémentaire : même si l'on courbe le dos, on peut se faire virer.

Aujourd'hui, lorsqu'un patron vire un collègue sans raison valable, il risque de se retrouver attaqué aux prud'hommes et de devoir verser des indemnités au collègue. Le problème du patron est qu'il ne connait pas le montant qu'il risque de devoir débourser. Malgré le discours du Medef sur les entrepreneurs risquophiles, les patrons n'aiment pas l'incertitude.

Demain, avec le plafonnement des indemnités prud'homales, le patron pourra facilement estimer combien lui coûterait le licenciement d'un collègue dont la tête ne lui revient pas ou qui est un peu trop revendicatif. Ainsi il pourra savoir si cela vaut le coût de le licencier quand bien même le licenciement n'aurait aucune raison économique ou serait illégale (collègue en arrêt maladie, femme enceinte, etc.).

Le Public contre le privé : toujours la même tactique

L'objectif est, comme pour les retraites en 2003, de jouer le public contre le privé en attaquant l'un puis l'autre dans une logique de moins disant sociale (où l'acquis social est présenté comme un privilège).

Aujourd'hui, le secteur public, contrairement au secteur privé, n'a pas de jour de carence mais deux tiers des salariés du privé bénéficient de la prise en charge de leur jour de carence via leur prévoyance entreprise.

Demain, l'ensemble des salariés du public se verra appliquer un jour de carence et ne sera donc plus indemnisé. Au nom de l'égalité, on réduit les droits des salariés les « mieux lotis ».

Les revendications immédiates de la CNT

Pour la CNT, le rôle du syndicalisme n'est pas d'écrire avec le gouvernement la pire opération de destruction des acquis sociaux de l'Histoire. Il consiste à s'inscrire dans un rapport de force, celui de la lutte des classes, qui permettra d'imposer nos revendications. Il est nécessaire de faire front pour faire reculer la loi du capital !

Pour la CNT, le rapport de force doit se faire par la mobilisation de tous, en s'organisant dans les syndicats outil social et économique appartenant aux travailleurs et non aux bureaucrates. Le communisme libertaire, projet révolutionnaire porté par la CNT, basé sur la socialisation et l'autogestion des moyens de production, la répartition des richesses produites par ceux qui travaillent, est une urgence sociale, politique, économique et écologique.

La CNT revendique :

  • le retrait de la loi travail et autres lois/ordonnances patronales à venir ;
  • le renforcement des droits syndicaux en entreprise ;
  • un accès aux indemnités de chômage à 100 % du meilleur salaire ;
  • l'autogestion des caisses de la sécurité sociale, par les salariés eux-mêmes ;
  • l'arrêt des exonérations de cotisations sociales patronales ;
  • une augmentation significative des salaires ;
  • titularisation/CDIsation de tous les emplois précaires du public comme du privé.

rendez-vous le 12 septembre
grève et manifestation pour défendre nos droits

Source : message reçu le 7 septembre 16h
Source : http://www.cnt-f.org/urp/tracts/contre-les-re...


Contre les ordonnances de Macron :

manifestons le 12 septembre !

Lutte Ouvrière

C'est dans la semaine du 21 août que devrait être dévoilé partiellement, aux représentants du patronat et à ceux des confédérations syndicales, le contenu des ordonnances sur la réforme du Code du travail. Puis viendrait, selon le calendrier gouvernemental, la présentation de l'intégralité du projet le 31 aout , après son passage devant le Conseil d'État.

Toute la logistique macroniste est en place. Le directeur de cabinet de la ministre du Travail occupe ses congés à peaufiner les ordonnances. Le conseiller social de l'Élysée est déjà de retour pour y mettre la dernière touche. Un groupe d'experts serait attelé à la tâche, dans le plus grand secret, dans les bureaux de la direction générale du Travail. Une telle mise en scène ne dissimule en rien - ou plutôt fait tout pour rendre claires - l'aggravation de la loi El Khomri et l'attaque généralisée contre le monde du travail qui se prépare.

« Si à la sortie on a de l'eau claire, on continuera à s'enfoncer dans une morosité économique », menace un dirigeant de la CPME, la confédération des petites et moyennes entreprises. Les patrons se réjouissent à voix haute de pouvoir dorénavant licencier comme bon leur semble, libérés des quelques réglementations qu'ils considéraient comme des entraves, et se procurer à leur gré une main-d'œuvre la moins chère possible, le temps jugé nécessaire, aux horaires correspondant aux besoins de leur production.

Personne ne peut douter qu'une batterie de nouvelles attaques se profile contre des millions de travailleurs, avec ou sans emploi, sans compter celles qui toucheront les travailleurs retraités. Qu'il s'agisse de donner la priorité aux accords d'entreprise, décidés parfois par le seul patron, appuyés sur un référendum organisé par ses soins ; qu'il s'agisse de faciliter le licenciement des salariés qui ne pourraient se plier au nouveau règlement ou sous tout autre prétexte ; qu'il s'agisse de vider progressivement de son contenu le compte pénibilité, présenté comme un progrès par les dirigeants de la CFDT. Même un dirigeant de la confédération syndicale des cadres, la CFE-CGC, considère que la réforme Macron du Code du travail est « un projet qui nous fait régresser de pratiquement trente ans ».

Et ce n'est qu'un volet du projet de Macron. On le sait déjà suffisamment, ne serait-ce qu'avec l'annonce de la diminution des APL et les 20 milliards de restrictions de dépenses publiques, il a prévu de serrer la vis à tous les travailleurs, y compris aux plus pauvres. La réforme du Code du travail, réclamée de longue date par le patronat, est aussi un drapeau : elle désigne la cible de Macron et de la bourgeoisie, le monde du travail. Les travailleurs se doivent de répondre à la hauteur de l'attaque.

Satisfaites par l'organisation de quelques heures de rencontres, dont elles ne peuvent ignorer qu'elles constituent une mascarade, les directions syndicales jouent plus ou moins le jeu souhaité par Macron et Philippe. Mais la CGT, Solidaires et des militants de FO et de la FSU appellent à une journée de grève et de manifestations le 12 septembre. Il reste trois semaines pour préparer cette mobilisation. Et, pour mettre un coup d'arrêt au plan d'attaques de la bourgeoisie, ce ne devra être qu'un début.

Viviane LAFONT

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2017/08/16...
Source : http://lo-argenteuil.blogspot.com/2017/07/edi...